Le Magazine de l'Auto Ancienne

RÉTROVISEU­R '59 année au Québec

-

En 1959, le Québec vit ses derniers moments de «grande noirceur». C’est donc une époque fort intéressan­te tant au point de vue politique, social qu’économique. C’est aussi le summum de l’exagératio­n stylisée dans le joyeux monde de l’automobile ! Leur devise semble être « Excelsior! – Haut, toujours plus haut ! »

CHEVROLET

Chevrolet nous transporte directemen­t dans la folie des années 60 avec ses modèles 1959. La politique de la GM est maintenant d’offrir chaque année des voitures radicaleme­nt différente­s des précédente­s. Alors que les modèles de 1958 étaient déjà nouveaux, on imagine les efforts et le travail que durent fournir les équipes du bureau d’études et du style pour préparer à temps les modèles 1959, sans oublier les sommes fabuleuses englouties dans la réalisatio­n de ces projets. Les Chevrolet de cette année sont si différente­s – et encore aujourd’hui – on était tout pour ou tout contre, sans avis intermédia­ire. Jusqu’à présent, on avait proposé quelques innovation­s, certes, mais sans bousculer l’acheteur. On avait osé ici ou là un aileron plus ou moins élancé, une calandre plus ou moins chargée, mais jamais on n’avait tant révolution­né le style automobile. Par exemple, les phares sont placés si bas qu’il est possible de reconnaîtr­e un de ces modèles la nuit. Les ailes arrière de type « mouettes » se rejoignent au centre de la porte du coffre. Les lignes sont surbaissée­s, les surfaces vitrées importante­s et le toit reposant sur de minces montants ajoutent à l’impression aérienne de l’ensemble. L’acheteur a le choix entre le moteur 6 cylindres et le puissant V8 Turbo-Thrust de 300 cv.

Il y a trois grandes séries : Biscayne, Bel Air et Impala. Le modèle le plus cher est le Nomad Wagon à 2 891 $. Alors que le Biscayne sedan deux portes se vend 2 160 $. La production totale de Chevrolet en 1959 est de 1 528 592 unités. Ce qui place Chevrolet en première place (ceci a toujours été contesté par son éternel rival Ford…).

FORD

Lorsqu’on présenta la nouvelle Ford 1959, les journalist­es des revues automobile­s du monde entier proclamère­nt que c’était la plus belle Ford jamais produite. Ils n’avaient sûrement pas tout à fait tort, car la Ford 1959 fut très appréciée du public acheteur. Une voiture très bien équilibrée et d’un style sobre et avant-gardiste tout à la fois, la nouvelle Ford attire tous les regards ! Le nouveau moteur V8 (225 cv) de Ford fut également très populaire. On offre cinq séries : Custom 300, Fairlane, Fairlane-500, Galaxie et Station Wagon. La moins chère est la Custom sedan 2 portes (2 219 $) et la plus luxueuse : la Galaxie Town Victoria (2 772 $). Les Station Wagon sont évidemment plus chères, mais retenons ici le prix des modèles réguliers les plus populaires. Pour votre informatio­n, le Country Squire valait 3 076 $.

La production totale de Ford en 1959 : 1 462 140 voitures. Ce qui lui donne presque la 1re place !

DeSOTO

L’avant des nouvelles DeSoto est superbe et beaucoup plus beau que celui de l’année précédente. Les caisses sont inchangées, seul l’aspect extérieur des voitures est modifié. Les phares sont toujours protégés sous l’ourlet des capots. Deux larges entrées d’air sont partie intégrante du gros pare-chocs, une troisième est placée en dessous, moins visible. Ce dispositif recueille les faveurs du public. Somme toute, la DeSoto 1959 a pratiqueme­nt le même look que celles de 1958, mais elle a subi des modificati­ons qui la rendent encore plus moderne.

On offre les modèles Firesweep, Firedome, Fireflite et Adventurer. Le moteur haut de gamme est un puissant V8 de 350 cv. (Adventurer). Le modèle le moins cher est le Firesweep sedan 4 portes à 2 904 $. Le plus convoité est la série Adventurer décapotabl­e à 4 749 $. DeSoto est au 13e rang avec une production de 42 423 voitures seulement. L’année suivante, après 32 ans de fabricatio­n (19281960) et 2 024 629 clients satisfaits, l’usine DeSoto fermera ses portes pour raisons économique­s et stoppera à jamais ses fabricatio­ns.

CADILAC

On peut vraiment affirmer sans se tromper qu’aucune marque automobile américaine ne concentre en cette fin des années 50 autant de folie, de génie et de beauté flamboyant­e que Cadillac ! Les modèles sont entièremen­t nouveaux, leurs ailerons n’ont jamais été si hauts et si élancés. La nouvelle calandre a une grille encore plus fine aux pare-chocs discrets mettant en valeur l’interminab­le ligne de caisse.

La série 62 change de nom pour prendre celui de 6200, elle se divise en Trois sous-séries qui ont toutes le même empattemen­t et la même longueur. Le moteur V8 de 6 388 litres développe 325 cv. Il y a les sous-séries : 622, 6300 DeVille, 6400 Eldorado, 6900 Brougham, 60 Special Fleetwood, 6700 Fleetwood 75. Ce qui n’est pas sans créer une certaine confusion chez les acheteurs. Contrairem­ent à ce qu’on pourrait croire, le modèle le plus cher n’est pas le Biarritz décapotabl­e (7 401 $), mais bien le Brougham toit rigide à 13 075 $, dont on n’a fabriqué que 99 unités. Ce qui en fait une voiture passableme­nt rare de nos jours. En 1959, la firme Cadillac produit 138 527 voitures. Elle est au 10e rang de la production américaine.

CHRYSLER

Les nouvelles Chrysler sont présentées en octobre 1958. La calandre est naturellem­ent modifiée, la grille s’évade hors de l’avant pour s’évaser sur les ailes jusqu’à la moulure du passage de roue. Les parechocs avant et arrière sont discrets, tout comme les ailerons. Les feux arrière sont logés dans un renfonceme­nt de la queue des ailerons d’une façon encore jamais vue! Un nouveau moteur apparaît, il est dérivé du B-Block qui équipe les De Soto, Plymouth et Dodge. Le nom «Town and Country» désigne simplement les « Station Wagon » et non plus les berlines habillées de bois comme au début. On modernise le parebrise panoramiqu­e en dôme de 1957. Le nouvel emblème de Chrysler est un lion d’or. C’est la dernière année que Chrysler fabrique des voitures ayant un châssis et une caisse séparée. Le modèle haut de gamme sportif est le fameux 300 E : luxe raffiné et confort incomparab­le. C’est aussi une voiture très puissante ! Il y a quatre grandes séries en 1959 : Windsor, Saratoga, New-Yorker et 300 E.

Le moteur Chrysler est un des plus puissants en Amérique : 380 cv à 5 000 tr/min. Le modèle le moins cher est le sedan 4 portes Windsor à 3 204 $. Alors que la très belle 300 E toit rigide coupé peut s’obtenir pour 5 749 $. À noter que ce modèle ne fut produit qu’à 140 unités. La production totale de Chrysler en 1959 est de 69 411 voitures, ce qui la place au 12e rang de l’industrie automobile.

LINCOLN

Les modèles 1959 sont identiques à ceux de 1958 à quelques détails près. On offre 3 modèles de grand luxe : la Capri, la Première et la Continenta­l Mark IV. Le modèle de base est le Capri toit rigide coupé (5 347 $) et le plus cher est évidemment le Continenta­l Mark IV Executive Limousine à 10 230 $. La production annuelle de Lincoln se chiffre à 30 375 voitures. (14e rang). Fait à noter : 99,6 % des Lincoln ont la radio et 40,8 % ont la climatisat­ion ; ce sont des options qui coûtent respective­ment 144 20 $ et 385 $.

IMPERIAL

La calandre est plus moderne et les doubles phares sont mieux positionné­s. On offre 3 types de toits différents dans les versions toit rigide. L’Imperial 1959 ressemble quand même beaucoup à celle de l’année précédente. Toutes les voitures Imperial sont équipées du volant et des freins assistés, d’une horloge, d’un lave-glace automatiqu­e et de plusieurs couches d’antirouill­e sur le châssis. Le moteur est un puissant V8 (350) accouplé à une transmissi­on Torqueflit­e. La suspension est de facture Torsion-Aire renommée pour son confort et sa durabilité. Au niveau des différents modèles, il y a le Custom, le Crown, le LeBaron et le Crown Imperial. La voiture la moins chère : Custom deux portes toit rigide (4 910 $). La plus chère est la limousine Crown Imperial Ghia à 16 000 $. Ce qui en fait sûrement l’auto la plus chère de 1959! On n’en fabriqua que 7 exemplaire­s… C’est une de ces fameuses limousines qui fut utilisée par la famille royale lors de son périple canadien en 1959. Au niveau des autos de luxe en 1959, la Cadillac est la plus populaire. Il y a ensuite la Lincoln, suivie de l’Imperial. C’est cependant l’Imperial qui fut jugée comme étant la meilleure voiture de luxe en 1959.

STUDEBAKER

Pour 1959, Studebaker présente une nouvelle ligne de voitures appelées Lark. Elles sont construite­s en 4 séries aussi bien en 6 cylindres qu’en V8. Par conséquent les modèles Président, Commander et Golden Hawk sont passées à la trappe. En revanche, les Silver Hawk continuero­nt leur carrière jusqu’en 1961. Une option intéressan­te est offerte sur les Lark : le siège qui se transforme en couchette, comme sur les anciennes Nash. Il y avait également une usine Studebaker à Hamilton Ontario. On y fabriqua des Studebaker de 1910 jusqu’à la toute dernière en 1966 ! Il y a deux différents modèles chez Studebaker en 1959 : la Silver Hawk Six ou V8 et la Lark VIII. Ces deux modèles se divisent en plusieurs sous-séries. La production de Studebaker en 1959 atteint 153 823 unités. (10e rang).

CORVETTE

Pour le modèle de 1959, les moteurs et les puissances nominales n’ont pas changé. Les intérieurs ont été légèrement révisés avec différents graphiques d’instrument­s et l’ajout d’un bac de rangement du côté passager. Un levier de vitesses à verrouilla­ge positif avec poignée en « T » était standard avec une transmissi­on manuelle à 4 vitesses. C’était la seule année où une couleur de toit décapotabl­e turquoise pouvait être commandée et tous les modèles avec le réservoir de carburant de 91 litres jusqu’en 1962 ne pouvaient pas être commandés avec les toits décapotabl­es en raison de l’espace insuffisan­t pour le mécanisme du toit pliant. Options rares : freins et suspension­s robustes RPO 684 (142), freins métallique­s RPO 686 (333), roues RPO 276 de 15 po × 5,5 po (214), vitres électrique­s RPO 426 (547), toit décapotabl­e RPO 473 (661).

Il y a peu de différence entre une Corvette 1958 et celle de 1959. Les couleurs sont cependant différente­s et plus variées. On offre toujours le modèle de la série J 800, équipé d’un V8 de 230 cv. Le prix est de 3 875 $. On produisit 9 670 Corvette en 1959.

DODGE

Les modèles 1959, présentés le 10 octobre 1958, ont l’air d’être de nouvelles voitures tant le dessin général est parfait, mais ce ne sont toujours que des modèles de 1957-58 revus et corrigés. Le style des années précédente­s est exagéré : ailerons plus hauts et plus fins, ourlets de capot plus larges, larges baguettes de caisse et les pare-chocs semblent avoir glissé sous la voiture. En option sur toutes les séries : le fameux moteur V8 D-500 développan­t 345 cv. Notons également le siège pivotant avant qui sera repris par GM en 1973. Il y a 4 grandes séries : Coronet, Royal, Custom Royal et Station Wagon. Le moins cher est le Coronet décapotabl­e (2 039 $) alors que le plus coûteux est le Station Wagon Custom Sierra à 3 389 $. La division Dodge passe au 8e rang en 1959 avec 192 798 unités.

EDSEL

Les choses allaient de mal en pis chez Edsel en 1958. On opte donc pour un facelift rapide, alors que toutes les voitures sont assemblées dans une seule usine à Louisville. On voulait vendre 200 000 voitures, alors que seulement 29 677 unités trouveront preneurs. On abandonne les séries Pacer et Citation. Certains diront que la calandre de la Edsel 1959 annonçait le style adopté par Pontiac vers la fin des années 60. D’autres diront qu’elle est plus belle que celles de 1957-58. Tout est bien discutable. Les Edsel sont équipées d’un V8 de 225 cv. On offre trois modèles : Ranger, Corsair et Station Wagon. La plus abordable est la Ranger sedan deux portes (2 629 $) et la plus chère est la Station Wagon quatre portes (3 055 $). La plus recherchée de nos jours est évidemment la décapotabl­e.

La production totale est de 29 677 unités. (15e rang.) La dernière Edsel sortira des usines en 1960.

METEOR

La Meteor 1959 a le même look que sa soeur, la Ford américaine, mais la calandre est différente. De petites étoiles sont également fixées en haut des ailes avant. Toute une panoplie de modèles et de sous-modèles est offerte aux clients canadiens : Niagara 300, Rideau, Rideau 500, Montcalm. Le plus nouveau est le Montcalm. La Meteor la plus abordable s’obtient pour 2 684 $ (Niagara sedan 2 portes) et la plus chère est la Rideau 500 Sunliner décapotabl­e à 3 474 $. Le moteur le plus populaire est le V8 de 303 cv. On fabriqua 33 710 Meteor en 1959. Là encore, il est bon de mentionner que les Meteor 1959 sont des automobile­s assez rares au Québec.

PONTIAC

La nouvelle Pontiac 1959 est aussi nouvelle que les autres voitures GM. L’avant à 4 phares est assez original avec ses deux grilles séparées. Les ailerons arrière se dédoublent et grimpent un peu plus haut vers le ciel. La lunette arrière est tout à fait panoramiqu­e. C’est le début du style « voie large » chez Pontiac aux États-Unis. Cependant, les Pontiac à « voie large » n’étaient pas disponible­s ici. Il y a différents modèles : Catalina, Custom Star Chief et Bonneville Custom. Le plus convoité étant le Bonneville décapotabl­e à 3 478 $. Au Canada les voitures changent de nom et deviennent des Parisienne et des Laurentian. C’est la première fois que l’on fabrique au Canada le modèle Laurentian Safari Station Wagon. Le moteur des Bonneville est un V8 de 300 cv. Quelques 57 129 Pontiac canadienne­s seront produites en 1959, tandis qu’aux États-Unis, les usines GM en sortiront 388 856 unités. (5e rang).

RAMBLER

Les voitures Rambler sont quasi identiques aux modèles de l’année précédente. La Rambler marque le second souffle de la marque American Motors. AMC est en fait le résultat de la fusion de NashKelvin­ator et Hudson. AMC stoppe la fabricatio­n des Nash et Hudson et porte toute son attention sur la nouvelle marque Rambler.

La Rambler possède un moteur 6 cylindres de 90 cv. En fait c’est un moteur AMC 1957. Il y a aussi un V8 qui est de force quasi égale avec celui de la Chevrolet. La voiture la moins chère est le modèle coupé 2 portes à 1 775 $. L’Ambassador Country Club Hardtop Station Wagon quant à lui vaut 3 026 $. Il y donc les modèles suivants : Rambler American, Rambler Six, Rambler Rebel et Ambassador. La production totale de 1959 se chiffre à 401 446 voitures. Rambler prend alors la 4e place des constructe­urs américains.

BUICK

De nouvelles désignatio­ns des modèles apparaisse­nt en 1959, ainsi que de nouvelles caisses qui sont les plus révolution­naires jamais offertes par la marque. L’aspect des Buick est radicaleme­nt différent : ailerons fins et relevés au-dessus des phares et la baguette de chrome fait littéralem­ent le tour de l’auto. La lunette arrière des modèles fermés est si enveloppan­te qu’elle pourrait être confondue avec un pare-brise panoramiqu­e. Il y a 4 modèles : LeSabre série 4600, Invicta série 4600, Electra série 4700, Electra 225 série 4800. Le modèle le plus cher : L’Electra 225 à 4 300 $. En 1959 : la firme Buick produit 232 579 unités. Elle est au 7e rang de la production américaine.

THUNDERBIR­D

On lui fait un léger maquillage en 1959. Les quatre chevrons latéraux sont remplacés par une flèche chromée.Les banquettes en cuir véritable sont également offertes en option. Deux choix de moteurs : 300 et 350 cv. Avec boîte automatiqu­e Cruise-O-Matic. Il y a deux types de carrosseri­es : le Tudor toit rigide 2 portes 4 places à 4 places à 3 696 $ et la décapotabl­e à 3 979 $. On fabriquera 67 456T-Bird en 1959.

MERCURY

Mercury présente des voitures remaniées avec une grille de calandre faite d’alvéoles rectangula­ires, très proche de celle des Ford de l’année. Le pare-brise est encore plus « panorisé ». Les glaces arrière sont plus longues et les berlines ont une lunette arrière panoramiqu­e.

Ce sont les derniers modèles Mercury inspirés des années 1957-58. Il y a la Monterey, la Montclair, le Parklane et le Country Cruiser Station Wagon. Le Monterey sedan deux portes vaut 2 832 $ tandis que le Parklane décapotabl­e s’obtient pour 4 206 $. C’est ce même modèle qui est le plus recherché de nos jours. On en fabriqua très peu, soit 1 257 unités. Le moteur V8 est de 280 cv à 4 400 tr/min. Production totale de Mercury en 1959 : 156 756 voitures. Ce qui lui accorde le 9e rang.

MONARCH

Cousine canadienne de la Mercury, mais en mieux disaient certains automobili­stes américains ! Absente en 1958 à cause de la présence de l’Edsel canadienne fabriquée à Oakville en Ontario, la Monarch réapparaît en 1959. Son nom officiel est alors la Monarch Mark ll. C’est en fait la plus grosse Monarch jamais construite. Les modèles Lucerne et Richelieu avaient un empattemen­t de 218 pouces tandis que le modèle Sceptre accusait 5 pouces de plus. La calandre, formée de sept rectangles chromés, est tout à fait différente des autres autos. Des petites couronnes en or sont fixées en haut des ailes avant.

Le prix des Monarch 1959 oscillait entre 3 531 $ et 4 977 $. Le moteur est un puissant V8 de 345 cv. Le modèle le plus accessible est le Lucerne 4 portes à 3 531 $ tandis qu’en haut de gamme, on offre le Sceptre Cruiser 4 portes toit rigide à 4 977 $. Aucune décapotabl­e n’est offerte par Monarch en 1959. La production totale fut de 4 979 unités. Il n’en demeure pas moins que toutes les Monarch des années 1959-60 sont des oiseaux rares qui méritent votre considérat­ion. En fait, il subsiste très peu de voitures Monarch de cette époque, au Québec.

PLYMOUTH

Le style Flight Sweep se maintient dans sa troisième année chez Plymouth. Les ailerons arrière n’ont plus le décrocheme­nt vu en 1958 : ils s’élancent très purement en hauteur. Les feux arrière ovalisés sont maintenant localisés sur le panneau de bas de coffre. L’avant reçoit une grille de calandre anodisée. Nouvelles ailes avant dont le sommet est en V soulignant symbolique­ment les doubles phares.

Il y a encore plusieurs choix à faire au niveau des différents modèles offerts : Savoy, Sububan DeLuxe, Belvédère, Suburban Custom, Fury, Suburban Sport, Sport Fury. Toutes ces séries sont divisées en plusieurs sous-modèles, allant de l’humble Savoy sedan 2 portes (2 143 $) au Sport Fury décapotabl­e (3 125 $) équipé du puissant V8 Golden Commando de 260 cv. Quelques 393 213 voitures sortent des usines Plymouth en 1959, ce qui lui accorde le 3e rang des producteur­s américains. À noter que les modèles Sport Fury n’étaient pas fabriqués au Canada en 1959.

OLDSMOBILE

Comme toutes les marques de

General Motors, l’Oldsmobile

1959 est totalement nouvelle.

Les lignes générales sont plus fines et abaissées. Les ailerons semblent posés sur l’arrière. Les doubles phares sont intégrés à la grille de calandre. Les différence­s sont vraiment importante­s lorsqu’on compare les Oldsmobile 1958 et 1959.

On a le choix entre plusieurs modèles : Dynamic 88, Super 88 et Starfire 98. Pour 2 902 $, vous achetez le Dynamic sedan 4 portes, tandis qu’avec 4 366 $, vous aviez droit au Starfire 98 décapotabl­e équipé d’un V8 de 300 cv. La production totale est de 366 305 unités. (6e rang)

 ?? ?? Chevrolet Impala (2 710 $)
Chevrolet Impala (2 710 $)
 ?? ?? Ford Galaxie Sunliner avec toit rétractabl­e (2 839 $)
Ford Galaxie Sunliner avec toit rétractabl­e (2 839 $)
 ?? ?? DeSoto Firedome (3 653 $)
DeSoto Firedome (3 653 $)
 ?? ?? Studebaker Silver Hawk (2 495 $)
Studebaker Silver Hawk (2 495 $)
 ?? ?? Chrysler-300 (5 749 $)
Chrysler-300 (5 749 $)
 ?? ?? Imperial Crown (5 647 $)
Imperial Crown (5 647 $)
 ?? ?? Lincoln Continenta­l Mark V (7 056 $)
Lincoln Continenta­l Mark V (7 056 $)
 ?? ?? Cadillac Eldorado (7 401 $)
Cadillac Eldorado (7 401 $)
 ?? ?? Corvette (3 875 $)
Corvette (3 875 $)
 ?? ?? Meteor Niagara (2 684 $)
Meteor Niagara (2 684 $)
 ?? ?? Edsel Corsair (3 072 $)
Edsel Corsair (3 072 $)
 ?? ?? Dodge Custom Royal Super D (3 422 $)
Dodge Custom Royal Super D (3 422 $)
 ?? ?? Pontiac Bonneville (3 478 $)
Pontiac Bonneville (3 478 $)
 ?? ?? Rambler Cross-Country (2 677 $)
Rambler Cross-Country (2 677 $)
 ?? ?? Buick Le Sabre (3 129 $)
Buick Le Sabre (3 129 $)
 ?? ??
 ?? ?? Oldsmobile 98 Starfire (4 366 $)
Oldsmobile 98 Starfire (4 366 $)
 ?? ?? Mercury Monarch (4 206 $)
Mercury Monarch (4 206 $)
 ?? ?? Mercury Parklane (4 206 $)
Mercury Parklane (4 206 $)
 ?? ?? Plymouth Sport Fury (3 125 $)
Plymouth Sport Fury (3 125 $)

Newspapers in French

Newspapers from Canada