Le Magazine de l'Auto Ancienne
Ma belle histoire
C’est mon père qui a mis la roue dans l’engrenage, si on peut dire. Quand j’étais petit, mon paternel achetait de vieilles autos qu’il revendait après une année ou deux d’usage, c’est là que j’ai eu la piqûre. Rendu à l’âge adulte, je me suis sérieusement mis au travail. J’en ai acquis une, puis deux, et trois, et petit train va loin.
Me voici propriétaire de pas moins de 14 autos anciennes, dont 2 Kaiser : une 1951 de première génération à transmission manuelle et cette 1953 de deuxième génération, qui fait l’objet de l’article. Mes goûts sont très éclectiques et voici quelques-uns de mes trésors. Mes préférées sont des modèles d’avant-guerre : Lincoln 1932, Cadillac 1933, Pontiac 1937. Viennent ensuite les modèles d’après-guerre : Cadillac 1956, Oldsmobile 98 décapotable 1959, Pontiac Parisienne de 1960, sans oublier l’incontournable Corvette de 1980. Je suis toujours à l’affût d’exemplaires qui me tentent et je n’ai pas fini d’acheter pour toujours enrichir ma collection.
J’ai acheté les deux Kaiser parce que, premièrement, elles sont rendues très rares et que, deuxièmement, le design du styliste Howard Dutch Darrin, avec toutes ses lignes courbes, me plaît vraiment beaucoup. J’ai acquis la 1953 en 2019, elle avait été restaurée auparavant et je n’ai eu qu’à la rafraîchir, polir la peinture, frotter le chrome et ajouter des pneus à flancs blancs. Je la sors souvent l’été pour la proverbiale balade aux expositions.
Mon rêve serait de monter un musée automobile privé de qualité internationale avec mes amis collectionneurs. J’ai visité les grands musées américains, Gilmore Car Museum à Kalamazoo, Auburn-Cord-Duesenberg à Auburn et Ford à Détroit. J’ai été grandement impressionné. Au Québec, nous devons avoir nous aussi un musée automobile de ce calibre.
Mon intérêt pour les anciennes est quasiment plus qu’une passion, c’est presque une religion. Nous devons garder vivant notre patrimoine automobile pour les générations futures.