FIERS D’ÊTRE FRANCOPHONES
L’émotion était palpable chez les francophones et les francophiles d’Embrun et de la région mardi dernier, alors qu’a eu lieu l’inauguration officielle du Monument de la francophonie.
L’émotion était palpable chez les francophones et les francophiles d’Embrun et de la région mardi dernier, alors qu’a eu lieu l’inauguration officielle du Monument de la francophonie.
La fierté pouvait se lire sur les visages des francophones et francophiles qui ont été nombreux à se déplacer pour assister à l’inauguration du Monument de la francophonie d'Embrun et la région.
« Aujourd’hui, chers amis, je vous invite à porter un regard fier sur notre monument », a déclaré le président du comité organisateur Monument Embrun et la région, Claude Grégoire. Ce dernier a fait valoir le caractère historique de ce monument pour les générations à venir.
« (Ce monument est) un legs de notre village, de notre paroisse, de l’éducation, de l’agriculture et enfin, un legs de qui nous sommes et de celles et ceux qui nous ont précédés. Je rêvais d’une grande francophonie. Me voilà devant cette réalité, un monument qui en est l’écho. »
M. Grégoire a souligné la persévérance du comité organisateur. « Après deux ans de travail intense de la part d’une équipe exceptionnelle, voici le résultat. » Il a également remercié les collaborateurs qui ont soutenu le projet financièrement. « Vos noms y seront gravés et seront le reflet de francophones engagés, porteurs du flambeau de notre belle langue »
La députée provinciale de Glengarry-Prescott-Russell, Amanda Simard, s’est aussi montrée très fière de cet accomplissement communautaire. « Je suis avec vous non seulement à titre de votre député provinciale mais aussi à titre de fière Franco-ontarienne d'Embrun. Nous avons finalement un monument, un lieu de rassemblement, un symbole de notre fierté. Notre francophonie, j’y tiens. »
Gilles Davidson, celui qui a conçu et dessiné le monument, a fait valoir certains aspects historiques qu’il a intégrés dans le monument. « Si on se place à une extrémité, on peut voir la silhouette stylisée d’un canot et doucement en suivant la courbe qui descend, on arrive au soc de la charrue. Le canot devient un soc de charrue, deux outils qui ont été utilisés par nos premiers ancêtres ici. »
Ce monument est le 16e Monument de la francophonie en Ontario. Il est le fruit d’un travail acharné de près de 20 bâtisseurs. Le projet a été Initialement estimé à environ 200 000 $. La communauté a contribué plus de 330 000 $, bien au-delà des attentes .