Les Ti- Pics et les Alouettes à La Nouvelle- Orléans
Les mois de février et de mars ont été bien remplis pour les Alouettes et les TiPics, dont les escadrons ont pris part à deux exercices d’envergure à La Nouvelle-Orléans, du 9 février au 30 mars.
En tout, près de 150 militaires de Bagotville ont participé aux exercices Ti- Pic sauvage et Alouette mobile.
L’objectif principal de ces deux entraînements de près d’un mois chacun était de permettre aux membres des deux escadrons de chasse de Bagotville de peaufiner leur préparation à des missions à l’étranger et se consacrer entièrement à leur mission, comme c’est le cas lors d’une véritable mission à l’étranger.
« Un déploiement comme celui- là permet à tout le monde de se centrer davantage sur le travail et on devient encore plus efficaces. Cela nous offre l’occasion de mieux comprendre l’importance du travail de chacun et de développer un esprit de corps au sein de notre escadron à tous les niveaux » , explique le capitaine PierreClaude Quirion, adjoint aux opérations et pilote au 433 ETAC.
L’autre avantage important d’un tel déploiement est la présence d’un nombre important d’avions de types différents grâce au soutien apporté par la US Air Force. En plus des CF- 18 canadiens envoyés en Louisiane, des chasseurs F- 15 de la Garde nationale des ÉtatsUnis, des Alphajet canadiens, des avions ravitailleurs et d’autres appareils américains ont pris part à l’exercice selon les besoins des scénarios développés.
« Le grand nombre d’avions nous permet de participer à des missions que nous ne pourrions pas expérimenter chez nous. Par exemple, lors d’un seul exercice au mois de février, il y avait une trentaine d’appareils en vol en même temps. C’est une expérience inestimable pour les pilotes » , ajoute le capitaine Quirion.
L’Aviation royale canadienne a aussi profité de ces exercices pour parfaire la formation de trois de ses pilotes au Cours d’instructeur — armement de chasseur, mieux connu sous son acronyme anglais FWIC ( Fighter Weapons Instructor Course). Cette formation est le plus haut niveau de formation que peut atteindre un pilote de chasse au Canada. On compare souvent ce cours à la formation « Top Gun » des pilotes de chasse américains.
Une grande partie de ce cours vise à former les pilotes au commandement d’une escadrille de chasse à partir de la préparation de la mission jusqu’à son commandement en vol.
Ces missions impliquent généralement un nombre élevé d’avions au cours de scénarios complexes.
Alors que les premiers membres de l’Escadron 433 sont partis à La Nouvelle- Orléans le 9 février, les derniers membres de l’Escadron 425, qui avaient pris la relève au début mars, sont rentrés au pays le week- end de la fête de Pâques après un total de sept semaines de déploiement bien remplies.