Les CF-18 de la BFC Bagotville en déploiement dans l’Arctique avec les alliés du NORAD
Exercice AMALGAM DART 2021
Du 20 au 26 mars dernier, le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) a mené un exercice de défense aérienne dans l’Arctique auquel ont pris part une centaine de militaires de la BFC Bagotville.
Cet exercice nommé AMALGAM DART impliquait une grande variété d’aéronefs militaires de l’Aviation royale canadienne et de la United States Air Force opérés à partir d’emplacements du Nord, y compris Whitehorse au Yukon, Yellowknife dans les T-N-O, Edmonton en Alberta, Goose Bay au Labrador, Iqaluit au Nunavut et Thulé au Groenland.
Comme la BFC Bagotville fait partie intégrante du système de défense mis en place par le NORAD, les miliment taires de Bagotville prennent part régulièrement aux exercices et aux simulations de l’organisation. Un groupe de six CF-18 en provenance des Escadrons 433 et 425 avait d’ailleurs été déployé au Labrador et au Groenland lors d’AMALGAM DART accompagné d’une quarantaine de militaires. De plus, une soixantaine de membres de la BFC Bagotville ont pris part aux préparatifs et à l’exercice à partir de la base.
Le NORAD mène régulièredes exercices en utilisant une variété de scénarios, y compris des violations de restriction de l’espace aérien, des détournements et des réponses à des aéronefs inconnus.
Le NORAD planifie soigneusement et contrôle étroitement tous les exercices. Cet exercice de défense aérienne était l’occasion de perfectionner ces compétences alors que les forces canadiennes et américaines opéraient avec leurs alliés et partenaires dans l’Arctique.
La COVID-19 a évidemment un peu perturbé les préparatifs de cet exercice d’envergure alors qu’il a fallu tenir compte de toutes les règles mises en place par les différentes autorités locales de même que respecter les normes sanitaires les plus strictes des Forces armées canadiennes.
Ainsi, au cours de l’exercice, une procédure d’atténuation des risques à plusieurs niveaux a été utilisée. Le personnel militaire américain participant devait avoir subi deux tests COVID-19 négatifs, espacés d’au moins cinq jours, avec le dernier test avant d’arriver au Canada.
Ces restrictions n’ont en rien compromis le déroulement et le succès de l’exercice.
Depuis plus de 60 ans, le NORAD a identifié et intercepté les menaces aériennes potentielles pour l’Amérique du Nord grâce à l’exécution des missions d’alerte et de contrôle aérospatial.
Le NORAD surveille également les voies navigables intérieures et les approches maritimes du Canada et des États-Unis dans le cadre de sa mission d’alerte maritime.