Le Vortex de Bagotville

Une course de 160 km en sentier pour le cplc Marchard...

Le caporal-chef Raphaël Marchand s’attaque à une course de 160 km en sentiers

- Par Eric Gagnon Rédacteur en chef Le Vortex

Dans les jours suivant la parution de cet article, le caporal-chef Raphaël Marchand, de 3 ESM, participer­a à une course en sentiers de 160 km dans la région de Québec, à Mont-Sainte-Anne, dans le cadre du Québec Mega Trail 2021.

Afin de se préparer à ce défi colossal, le cplc Marchand a complété le 6 juin dernier une course en sentier de 167 km dans le Parc national du Fjord du Saguenay. Il s’était lancé ce défi en compagnie d’un autre coureur de la région.

Ce n’est pas la première fois que le cplc Marchand se donne un défi de cette taille puisque depuis son arrivée à Bagotville en 2014, il a complété plus de 25 ultra-marathons, dont le Québec Méga Trail où il avait réalisé la course de 110 km il y a deux ans, la course de Whistler Alpine Meadows de 120 km ainsi que la course North Face Endurance Run California de 80 km.

Superviseu­r de l’atelier de plomberie et chauffage au 3 ESM, le cplc Marchand souligne d’ailleurs à quel point sa chaîne de commandeme­nt a soutenu ses efforts au cours de toutes ces années.

Pour lui, s’inscrire à la course de 160 km est l’aboutissem­ent logique de son entraîneme­nt des dernières années. « On veut toujours se prouver qu’on peut aller plus loin. Après avoir réussi 50 km, on se dit qu’on peut en faire plus, et c’est comme ça qu’on arrive à ce niveau. Au fil des années, le corps s’adapte à ce genre de distance. Il faut y mettre le temps », explique celui qui s’entraîne avec sa conjointe, elle-même coureuse et kinésiolog­ue.

Lors de la course de ce weekend, il vise à terminer le parcours qui compte plus de 6 500 mètres de dénivelé sur 160 km de sentier en 25 à 30 heures. « Si je suis dans une bonne journée, ce sera autour de vingt-cinq heures, sinon, ça peut prendre jusqu’à trente heures », lance le cplc Marchand, qui rappelle que la gestion d’une telle course est aussi une affaire de logistique.

« Contrairem­ent à un marathon sur route au cours duquel, si on a un problème physique ou qu’on fait une erreur, on n’a qu’une heure à souffrir, lors de courses hors route, si on oublie sa tuque et que le nuit est froide, on peut se mettre en danger et ne pas être capable de compléter les quinze heures de course qui restent à faire! », image le coureur qui s’est mis à ce sport après avoir d’abord participé à quelques courses à obstacles de type Spartan Races.

« J’ai d’abord fait des courses à obstacles de 20 et 50 km, mais je me suis aperçu que j’aimais beaucoup plus la course que les obstacles. Comme le cadre naturel me plaisait, j’ai décidé de m’essayer à la course en sentiers et je suis devenu accro », explique-t-il.

C’est vers l’âge de 26 ans qu’il s’est mis à la course après avoir participé à de nombreux sports qui n’avaient rien à voir avec la course au cours de sa jeunesse.

En août 2022, il prévoit participer à la CCC 100 km dans les Alpes françaises. Cette course, qui fait partie de la série de courses de l’UltraTrail du Mont-Blanc, est considérée comme l’épreuve phare du 100 km au niveau mondial.

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