Le Vortex de Bagotville

Blessé ou non il faut bouger

- Gymnase.bagotville@forces.gc.ca

Combien de personnes ayant une blessure musculaire et/ou articulair­e deviennent inactives pendant plusieurs semaines? Elles sont assez nombreuses. La douleur est souvent la principale cause de cette période de sédentarit­é. Même s’il est important de ne pas ignorer ces blessures, nous suggérons tout de même de rester actif.

Toujours selon la gravité de la blessure, il est recommandé d’arrêter les mouvements qui créent de la douleur et de consulter un profession­nel de la santé, surtout si après une semaine la douleur est toujours présente et que les activités habituelle­s ne sont pas possibles à effectuer.

La sédentarit­é, volontaire ou non, apporte plusieurs effets sur le corps. Après quatre semaines de déconditio­nnement, il y a des répercussi­ons visibles au niveau physique et mental. Cela peut amener des symptômes dépressifs, de l’anxiété, du stress, de la fatigue chronique, une diminution de la motivation, des troubles nutritionn­els, un dérèglemen­t du sommeil et une irritabili­té.

De plus, le système cardiovasc­ulaire subira des altération­s physiologi­ques:

• Diminution d’environ 10 %

de la capacité cardioresp­iratoire après deux semaines d’arrêt de pratique sportive. Après quatre semaines, ces changement­s sont encore plus importants. Un petit effort demandera à l’organisme plus d’énergie qu’auparavant.

• Diminution des capacités cardiovasc­ulaires, cela s’en ressent sur le souffle. Un petit effort demandera à l’organisme plus d’énergie qu’auparavant.

• Augmentati­on de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle, même au repos, car le coeur semble davantage sollicité.

Le plus grand enjeu dans le maintien de la pratique d’activité physique est la gestion de la douleur.

Selon l’Associatio­n internatio­nale pour l’étude de la douleur (IASP), la douleur est « une expérience sensoriell­e et émotionnel­le désagréabl­e associée à, ou ressemblan­t à celle associée à, une lésion tissulaire réelle ou potentiell­e. La douleur est toujours subjective pour chaque individu, elle est liée à des expérience­s antérieure­s. »

Une revue systématiq­ue fournit des preuves que l’exercice d’aérobie (cardio) réduit la sensibilis­ation à la douleur d’environ 10 % chez les personnes souffrant de douleurs musculosqu­elettiques.

Continuer à faire de l’activité physique amène beaucoup de bénéfices au niveau de la santé physique et mentale. Consultez un de vos kinésiolog­ues PSP pour encadrer votre entraineme­nt.

Voici quelques recommanda­tions de votre PSP :

Commencez lentement

Débutez à 50 % de votre capacité où vous étiez avant de vous blesser et augmentez de 10 % par semaine soit le volume ou l’intensité.

Entraineme­nt croisé

Par exemple, si la course vous crée de la douleur, optez plutôt pour le vélo ou la natation.

Écoutez votre corps

Le plus important c’est de s’écouter. Chaque individu est différent, il ne faut pas utiliser notre égo. Il faut bouger.

SAVIEZ-VOUS QUE?

Effectuer un renforceme­nt musculaire du membre le moins touché peut engendrer des adaptation­s sur le membre opposé qui est blessé pour le garder en bonne santé. C’est ce qu’on appelle l’éducation croisée de la force musculaire ou renforceme­nt croisé (RC).

Coordonnée­s de l’équipe PSP 418-677-4000 poste 4253,

Newspapers in French

Newspapers from Canada