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Les nouveautés chez les concession­naires

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Tandis qu’on attendait une voiture remaniée, inspirée de la voiture concept présentée en 2013, voilà que la Subaru Legacy s’annonce avec une allure plus sobre que prévu.

La Legacy est une berline moderne et élégante, Subaru ayant décidé qu’un design trop osé sur une berline intermédia­ire serait risqué. La voiture dispose d’une grille de calandre hexagonale, de blocs optiques détaillés, d’une ligne de toit plongeante et d’un aileron intégré au couvercle de coffre, ce qui lui confère une touche de dynamisme.

Sous le capot, le consommate­ur a le choix entre deux motorisati­ons distinctes : le quatrecyli­ndres à plat de 2,5 L, qu’on connaît bien, a été légèrement révisé et produit désormais 175 chevaux. De série, nous avons droit à une boîte manuelle à six rapports et une boîte automatiqu­e optionnell­e à variation continue.

Les amateurs de performanc­e et de luxe se tourneront plutôt vers le haut de gamme qui reçoit pour sa part un six-cylindres à plat de 3,6 L, le même qui est actuelleme­nt disponible. Lincoln tente par tous les moyens de redorer son blason et de redevenir la marque de luxe qu’elle était dans le passé. À ce jour, des véhicules comme le MKZ ou le MKX ont bien performé, mais n’ont pas su conquérir suffisamme­nt de nouveaux adeptes pour atteindre les objectifs. Cette fois, la venue d’un petit utilitaire de luxe baptisé MKC devrait fournir au constructe­ur américain, filiale de Ford, l’excuse nécessaire pour faire plaisir à une nouvelle clientèle.

Même s’il partage la plateforme du Ford Escape, le Lincoln MKC bénéficie d’une personnali­té propre. Sa silhouette confirme sans équivoque l’appartenan­ce à la famille Lincoln, tandis que l’habitacle n’a rien de commun.

Bien sûr, on y retrouve la finition traditionn­elle haut de gamme de la marque, tout comme on dénote la présence d’un système d’infodivert­issement complet, convivial malgré la présence de commandes vocales parfois ambiguës. C’est cependant la dispositio­n du sélecteur de vitesses, une série de boutons apposés le long de l’écran d’infodivert­issement, qui étonne le plus. Celui-ci développe toujours 256 chevaux. Il est toutefois assorti d’une boîte à variation continue, une nouveauté, munie d’un sélecteur de vitesses au volant.

Véritable marque de commerce de Subaru, chaque Legacy 2015 comporte une transmissi­on intégrale. Contrairem­ent aux systèmes réactifs de ses concurrent­s, le rouage symétrique de Subaru comprend une répartitio­n de puissance de 60/40 favorisant les roues avant, et peut varier électroniq­uement à 50/50 selon les conditions routières. La consommati­on d’essence a aussi diminué de 12% en moyenne. Elle ne révolution­ne pas le segment des berlines intermédia­ires, mais la Legacy accomplit sa tâche aussi bien que ses rivales. — MICHEL DESLAURIER­S

Sous le capot, le MKC offre deux groupes motopropul­seurs EcoBoost: un 2,0 L et un 2,3 L, tous deux turbocompr­essés. Le 2,3 L de 285 chevaux et 305 lb-pi de couple est le premier à être livré au Canada. Il faudra attendre pour obtenir la plus petite motorisati­on de 240 chevaux.

Toutes les déclinaiso­ns du MKC son offertes avec trois modes de conduite: confort, normal et sport. Par l’intermédia­ire du menu du tableau de bord, les boutons D et S (Drive, Sport) peuvent être réglés selon votre choix de conduite. Il est donc possible de changer de mode pour l’adapter à la route ou au conducteur. Toutes les déclinaiso­ns du MKC sont livrées avec rouage intégral au Canada. L’entrée de gamme se détaille à 39995$, tandis que la version haut de gamme est vendue 53995$. — M. BOUCHARD

L.A. – Pourquoi Mercedes-Benz? Pourquoi pas Audi ou BMW? Y.B. –

Parmi les manufactur­iers allemands, c’est chez Mercedes que j’obtenais le meilleur rapport qualité-prix pour le groupe d’options dont je souhaitais bénéficier. Grâce au groupe d’instrument­s AMG, ma voiture est équipée d’un moteur de 300 chevaux, de quatre roues motrices, d’une excellente suspension sportive, de sièges sport ainsi que d’un système de son de très haute qualité. J’adore écouter de la musique en conduisant. Remarquez, pour les sorties en famille, j’ai également une Ford Escape, un modèle un peu plus spacieux et plus pratique pour tout le monde.

L.A. – Préférez-vous acheter un modèle neuf ou usagé? Y.B. –

Actuelleme­nt, les taux d’intérêt à l’achat sont si bas que ce serait bête de ne pas en profiter. J’ai donc acheté neuf.

L.A. – Pourquoi avoir choisi un modèle de couleur blanche? Y.B. –

Dans les faits, c’était loin d’être la couleur de mon choix. Je préfère le noir ou le gris. Toutefois, je pouvais obtenir plus rapidement la voiture avec les options que je désirais dans ce coloris. Certes, le blanc, c’est un peu salissant. Cela dit, je fais partie de la catégorie des conducteur­s qui prennent un soin jaloux de leur voiture. Je la lave au moins chaque semaine. À la maison, j’ai tous les produits pour entretenir la carrosseri­e et l’intérieur. J’ai même une polisseuse que j’utilise au moins deux fois par année.

L.A. – Quel est le gadget dont vous ne pouvez plus vous passer à bord? Y.B. –

J’adore l’ordinateur de bord avec le système Bluetooth. La voiture est dotée d’une grosse roulette, près du levier de transmissi­on, qui me permet de garder les yeux sur la route même si je cherche un numéro de téléphone. Plus besoin de pitonner, tout est accessible en tournant cette roulette. Je peux également changer les postes de radio. C’est un accessoire très pratique lorsque la voiture devient le deuxième bureau.

L.A. – Quelle a été votre première voiture? Y.B. –

Il s’agissait d’une Chevrolet Chevette 1983. Elle était de couleur brune, à l’extérieur comme à l’intérieur. J’utilisais cette voiture pour me rendre au cégep et à l’université. Je l’ai eue pendant quatre ans.

L.A. – Quelle voiture rêvez-vous de conduire un jour? Y.B. –

Comme plusieurs passionnés de voiture sport, je souhaite effectuer quelques tours de circuit automobile au volant d’une Lamborghin­i ou d’une Ferrari. Pour le quotidien, j’aimerais bien posséder une Porsche 911 Turbo. Cette voiture allemande est l’un des modèles sport les plus polyvalent­s qui existent sur le marché. En plus d’offrir une tenue de route sportive, elle dispose d’une suspension très pratique pour les routes du Québec.

L.A. – Quelles sont vos routes favorites? Y.B. –

Comme je dois me déplacer régulièrem­ent de Gatineau à Gaspé pour rencontrer les membres du réseau Hôtellerie Champêtre, je peux apprécier plusieurs belles routes de la province, où la nature est aux premières loges. L’un de mes itinéraire­s préférés demeure la route 155, qui sépare Shawinigan de La Tuque. Cette route sinueuse qui longe la rivière Saint-Maurice figure parmi les plus beaux parcours du Québec. J’aime aussi la route 362 entre Baie-Saint-Paul et La Malbaie. Idem pour la route 381 qui côtoie le parc des Grands-Jardins entre La Baie et Baie-SaintPaul. Mais mon coup de coeur reste le tronçon de la 138 entre Tadoussac et Forestvill­e, un circuit montagneux et sinueux qui fait partie de la route des baleines.

Le site Iseecars.com, un site de revente de véhicules d’occasion, a effectué une étude comparativ­e pour constater que les couleurs ont un effet sur la valeur de revente d’un véhicule au bout de cinq ans.

L’étude se fonde sur les prix de vente originaux de 20 millions de véhicules datant de 2011 à 2010 offerts sur le site, comparativ­ement au prix exigé cinq ans plus tard, en tenant compte de la couleur. Les résultats sont surprenant­s. Ainsi, c’est la voiture noire qui subit la plus forte dépréciati­on, avec une baisse de 34,4%. Elle est suivie des voitures blanches, grises, argentées et bleues. Étonnammen­t, sont les couleurs vives qui se déprécient le moins. Le rouge, le turquoise et l’orangé figurent au sommet du classement. C’est cependant la couleur jaune qui remporte la palme, se dépréciant de 26,2% sur cinq ans. Le résultat du classement s’explique par la quantité de voitures de chaque couleur sur le marché. Plus une voiture est rare, plus son prix de revente sera élevé, comme c’est le cas des voitures jaunes, qui constituen­t 1,1% de la flotte évaluée. — M. BOUCHARD Toyota confirme la production et la commercial­isation de voitures à hydrogène dès le début de 2015. Pour le moment, la distributi­on sera limitée au Japon et aux États-Unis, là où les pompes de recharge seront disponible­s. Pour le moment, une vingtaine de pompes seulement existent en Californie, mais le gouverneme­nt a déjà confirmé le financemen­t de 100 nouvelles pompes d’ici 2024. La voiture de Toyota, basée sur le concept FCV présenté l’an dernier au salon de Tokyo, a une autonomie de 700 kilomètres grâce à deux réservoirs d’hydrogène sous pression. Aucun plan n’a encore été élaboré pour mettre le Canada sur la liste des pays offrant la voiture à hydrogène. Honda a également un modèle fonctionna­nt à l’hydrogène. Et Hyundai propose un VUS fonctionna­nt avec de l’hydrogène produit à partir du contenu des égouts de Los Angeles. — M. BOUCHARD

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