Vitrine du détail
Internet ouvre d’autres portes à Aldo
La vitrine du détail — Déjà présent dans plus de 80 pays, le géant canadien Aldo n’entend pas arrêter son périple autour du monde. Mais son déploiement international ne se poursuivra pas obligatoirement par l’implantation de boutiques éponymes ou autres points de vente. La croissance du commerce en ligne amène en effet le détaillant de chaussures qui compte 1 790 magasins à revoir son modèle de commercialisation, qui était axé principalement sur la vente en boutiques, pour s’établir dans de nouveaux territoires ou accroître les ventes dans certains pays où les enseignes Aldo ou Spring sont déjà connues.
« Les habitudes des consommateurs changent. Et Internet nous ouvre d’autres portes », souligne le président de Groupe Aldo international, Norman Jaskolka.
Aldo est d’ailleurs à revoir son approche en Chine, où elle a mis les pieds il y a plus de trois ans et où elle compte une vingtaine de boutiques. Dans ce pays de 1,3 milliard d’habitants, « Internet est en pleine croissance, ce qui n’était pas le cas quand on s’y est implantés. Et les achats en ligne de chaussures et vêtements sont très importants », constate M. Jaskolka, qui pilote le développement de l’entreprise dans les marchés étrangers depuis près de 15 ans.
Mais l’entreprise est consciente que l’accroissement des ventes en ligne en Chine passe par la reconnaissance de sa marque,