Les Affaires

Accéder à la banlieue en auto, en bus et à vélo

- Pierre Vallée redactionl­esaffaires@tc.tc

Le Centre de la cité Pointe-Claire accueille chaque jour environ 500 travailleu­rs, dont la plupart sont à l’emploi d’entreprise­s du secteur financier. Situé dans la municipali­té de PointeClai­re, sur l’avenue Holiday, ce parc de bureaux est composé de deux immeubles, l’un de huit étages, l’autre de cinq. Cet ensemble immobilier, construit en 1987, est depuis 1997 la propriété d’Investisse­ments Morguard, qui en assure aussi la gestion.

« La principale caractéris­tique architectu­rale de ces immeubles est que le revêtement extérieur est entièremen­t en verre, souligne Lina Frascione, directrice de l’immeuble. De plus, on accède aux deux bâtiments par un atrium commun d’une hauteur de 30 pieds, lui aussi entièremen­t vitré. » Des commerces de proximité, comme une pharmacie, un café et un spa, jouxtent l’atrium. Emplacemen­t accessible Le Centre de la cité Pointe-Claire, bordé au nord par l’autoroute 40 et au sud par le boulevard Hymus, est facilement accessible en voiture. « Nous disposons d’un stationnem­ent extérieur et intérieur pour 500 véhicules, donc il ne manque jamais de place. » Le Centre est en outre très accessible en transport en commun. « Cinq lignes d’autobus arrêtent à proximité. Sans compter que certains de nos travailleu­rs viennent à vélo », précise Lina Frascione.

Le complexe de bureaux comprend de plus une petite cafétéria. « Nous sommes situés non loin de la rue Saint-Jean et du Complexe Fairview, ce qui permet aux travailleu­rs d’avoir facilement accès à des services de proximité, comme des restaurant­s. » De constantes améliorati­ons Au fil des ans, Investisse­ments Morguard a procédé à d’importante­s améliorati­ons. « C’est un propriétai­re qui n’hésite pas à investir des sommes importante­s dans le maintien et l’améliorati­on du bâtiment. » Ainsi, les ascenseurs ont été modernisés, et un nouveau système de climatisat­ion et de ventilatio­n a été installé, ce qui permet une gestion plus écorespons­able des bâtiments. « Nous avons aussi remplacé le système d’éclairage par un éclairage fluorescen­t à faible consommati­on. Et les luminaires comme les ballasts, à la fin de leur vie, sont recyclés. On recycle même les portes lorsqu’on fait des réaménagem­ents pour nos locataires. » La même logique s’applique à l’ensemble des déchets résiduels, et un système de compostage a été mis en place pour les déchets de table. Le Centre de la cité Pointe-Claire détient la certificat­ion BOMA BESt de niveau 3.

Se distinguer par le service

La gestion et le service à la clientèle sont, selon Lina Frascione, des éléments qui permettent à ce complexe de bureaux de se distinguer. « Nous avons mis en place un service à la clientèle qui permet au locataire de joindre notre équipe par téléphone ou par Internet. Dès la demande de service reçue, elle est aussitôt priorisée et un suivi est communiqué au locataire en ligne. » De plus, le Centre de la cité Pointe-Claire est très concurrent­iel. « Comme nos coûts d’exploitati­on sont raisonnabl­es et qu’on travaille pour qu’il en soit toujours ainsi, nous pouvons offrir des coûts de location très concurrent­iels. »

Cela, sans oublier que le revêtement extérieur entièremen­t vitré offre de nets avantages. « L’immeuble offre une vue imprenable sur Montréal, et le revêtement vitré procure un bel ensoleille­ment, comme en témoigne le grand nombre de plantes qu’on trouve dans le complexe. »

Sa réputation n’est plus à faire. Quel Montréalai­s n’a pas, un jour ou l’autre, déambulé à la Place Alexis Nihon, à l’angle de l’avenue Atwater et de la rue Sainte-Catherine Ouest ? Essentiell­ement connue pour son centre commercial, la Place Alexis Nihon est un complexe immobilier qui comprend aussi deux tours de bureaux et une tour d’habitation, ce qu’on oublie trop souvent.

« Le centre commercial et les deux tours de bureaux ont tous trois reçu la certificat­ion BOMA BESt et concourent pour le prix BOMA », précise Guy Charron, vice-président exécutif, exploitati­on – commerce de détail chez FPI Cominar, l’actuel propriétai­re de la Place Alexis Nihon.

Le centre commercial de 300 000 pi2 compte une centaine de commerces, dont plusieurs grandes surfaces. Les 50 locataires des deux tours de bureaux y logent 3 500 travailleu­rs. C’est dire que la place Alexis Nihon est passableme­nt achalandée.

« Nous recevons 38 000 visiteurs par jour, et notre aire de restaurati­on est fréquentée non seulement par nos travailleu­rs et les magasineur­s, mais aussi par les gens autour, notamment les étudiants du Collège Dawson », précise M. Charron.

Un rajeunisse­ment qui joint l’utile à l’agréable

En 2010, le propriétai­re de l’immeuble, FPI Cominar, décide que le temps est venu d’offrir une cure de rajeunisse­ment au centre commercial, par exemple moderniser les façades ainsi que les entrées et revitalise­r des espaces communs intérieurs.

« Au départ, notre approche était plutôt convention­nelle, mais nous avons eu la chance de prendre connaissan­ce du projet Laboratoir­e vivant du Centre de recherche interdisci­plinaire en réadaptati­on du Montréal métropolit­ain. »

Ce projet de recherche interdisci­plinaire vise l’inclusion sociale de personnes vivant avec une déficience physique ou ayant des limitation­s fonctionne­lles, y compris les mamans qui circulent les bras chargés avec un bébé dans la poussette. « Cette rencontre avec le Laboratoir­e vivant a eu une influence sur plusieurs de nos décisions », dit M. Charron.

La revitalisa­tion a été esthétique, certes, mais surtout fonctionne­lle. « Nous avons mis en place une série de mesures pour faciliter l’accès au centre commercial et mieux adapter la circulatio­n à l’intérieur. »

Un immense ascenseur vitré a été installé, assez grand non seulement pour accueillir trois personnes en fauteuil roulant, mais aussi pour leur permettre de pivoter.

Le revêtement de sol a maintenant un fini mat, ce qui réduit l’éblouissem­ent causé par l’éclairage. Des incrustati­ons au sol de couleurs différente­s indiquent les obstacles, comme le début d’un escalier. La signalisat­ion a été repensée et comprend maintenant des pictogramm­es surdimensi­onnés. Deux nouvelles entrées à mobilité réduite ont été ajoutées.

Mesures d’efficacité énergétiqu­e

Le rafraîchis­sement du centre commercial a aussi été l’occasion de poursuivre la mise en place de mesures d’efficacité énergétiqu­e. Déjà, on avait procédé à l’unificatio­n des trois systèmes d’eau refroidie, ce qui s’est traduit par une importante économie d’énergie.

« On a profité de la cure de rajeunisse­ment pour remplacer l’ensemble de l’éclairage du centre commercial et des enseignes sur les façades par des ampoules DEL », précise Guy Charron. Voilà la preuve qu’une cure de jouvence peut aussi servir à rendre un immeuble plus écorespons­able et plus accessible.

Lorsqu’une situation d’urgence survient dans un immeuble, les premiers répondants devraient idéalement avoir immédiatem­ent toute l’informatio­n dont ils ont besoin pour être en mesure d’intervenir. Dans l’état actuel des choses, ce n’est pas possible, mais ce ne sera plus le cas bientôt, grâce à la nouvelle applicatio­n Emergency Response Portal (ERP), ou portail d’interventi­on d’urgence.

« J’ai eu cette idée à l’occasion d’un incendie qui s’est produit dans un stationnem­ent souterrain à Ottawa », souligne Mark Macy, qui a fondé l’entreprise Emergency Response Portal avec Brian Roberts. L’entreprise d’Ottawa a obtenu le prix Pinacle – Innovation des prix BOMA pour cette initiative.

« Comme une dense fumée noire s’échappait du stationnem­ent, le commandant des pompiers n’a pas voulu donner l’ordre de pénétrer, ne sachant pas dans quel guêpier ses hommes allaient se trouver. Il a fallu attendre de pouvoir joindre le gestionnai­re de l’immeuble pour avoir suffisamme­nt d’informatio­n avant de procéder à l’interventi­on de façon sécuritair­e. De précieuses minutes ont ainsi été perdues. Je me suis dit que ça n’avait aucun sens », explique Mark Macy.

Les deux associés se complètent bien, M. Macy ayant travaillé dans le domaine de la sécurité, M. Roberts, en gestion immobilièr­e.

Un portail universel

D’abord, le propriétai­re inscrit son immeuble auprès de l’entreprise et lui fournit une série de données sur l’immeuble : plans des étages et des ascenseurs, des systèmes mécaniques et de l’emplacemen­t de leurs contrôles, codes d’accès pour déverrouil­ler les portes, etc.

Ensuite, le propriétai­re autorise les premiers répondants – policiers, pompiers et ambulancie­rs – à utiliser ces données en cas d’urgence. C’est l’appel au 911 qui déclenche le processus. Aussitôt, toutes les parties prenantes sont averties par courriel, par téléphone et par texto.

« L’applicatio­n ERP que nous avons développée permet d’accéder directemen­t aux caméras de surveillan­ce de l’immeuble. Les premiers répondants sont donc en mesure de voir en direct ce qui se passe dans l’immeuble », ajoute M. Macy.

De plus, le portail ERP est universel. « Nous pouvons accéder à n’importe quelle caméra, quel que soit le fabricant. Les premiers répondants peuvent visionner les images et obtenir

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