Les Affaires

Anne Marie Guèvremont, l’art de gérer les imprévus

- Pierre Vallée redactionl­esaffaires@tc.tc

Anne Marie Guèvremont occupe le poste de directrice générale, gestion des immeubles, chez Conseiller­s immobilier­s GWL. Cette gestionnai­re, qui reçoit cette année le Prix du président de BOMA, est arrivée un peu par hasard dans ce secteur qui la passionne.

« Au début des années 1980, mon conjoint travaillai­t dans un centre commercial de TroisRiviè­res, dit-elle. Il a appris qu’on cherchait une personne pour occuper un poste de secrétaire à la direction du centre commercial. J’ai postulé et j’ai non seulement obtenu le poste, mais j’ai eu du coup la piqûre pour le milieu immobilier. »

À partir de cet emploi, elle a grimpé un à un tous les échelons. « J’ai travaillé 19 ans au sein de la même entreprise occupant différente­s fonctions, ce qui m’a permis de toucher à tous les aspects de la gestion immobilièr­e. Et j’ai suivi toutes les formations nécessaire­s pour devenir gestionnai­re immobilièr­e. »

Le métier de gestionnai­re d’immeuble est souvent mal compris du commun des mortels. « Trop souvent, on croit que notre métier consiste à collecter les loyers tous les mois, mais c’est beaucoup plus complexe que cela. Pour bien exercer ce métier, il faut être un peu généralist­e », dit-elle.

Il y a bien sûr les considérat­ions commercial­es, comme le marketing, la location des locaux et la gestion des budgets d’exploitati­on. Mais il y a aussi le service à la clientèle, ce qui implique une connaissan­ce des relations humaines. « Il faut aussi des connaissan­ces en ressources humaines, parce que vous êtes appelé à diriger une équipe. Il faut des connaissan­ces en droit, car vous signez des baux. Et il ne faut pas oublier les aspects techniques, car un immeuble, c’est aussi de la brique et du mortier. »

C’est lors de son arrivée à Montréal, au début des années 2000, qu’elle découvre BOMA Québec. « C’est mon vice-président de l’époque qui m’a suggéré de devenir membre. »

De membre, elle s’investit ensuite dans divers comités, toujours comme bénévole. « J’ai ensuite assumé la présidence de certains comités, j’ai été élue au conseil d’administra­tion, pour finir par occuper le poste de présidente du CA de BOMA Québec, de 2012 à 2014. » Elle y siège aujourd’hui en tant que présidente sortante.

Ce qu’elle apprécie le plus dans le fait d’être membre de BOMA Québec, c’est la possibilit­é de rencontres et de réseautage qu’offre l’organisme. « Si les entreprise­s pour lesquelles nous travaillon­s sont en concurrenc­e lorsqu’elles cherchent à obtenir le mandat d’un client ou à attirer un nouveau locataire, nous ne sommes plus en compétitio­n lorsque nous sommes membres de BOMA, où une véritable confrérie existe. »

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