Marché américain : les PME doivent fusionner plutôt que réseauter
L’opinion du lecteur — Le travail en réseau et les alliances entre PME intéressent divers manufacturiers québécois. Il s’agit d’une méthode pour desservir les clients qui recherchent un « guichet unique ». C’est une façon d’obtenir des réalisations plus importantes que celles qu’une seule entreprise peut avoir. L’efficacité de cette méthode a, cependant, des limites quant à la compétitivité sur le marché américain.
Aux États-Unis, la consolidation par fusions et acquisitions constitue une forte tendance depuis longtemps. Comme cette tendance ne se poursuit pas au même degré au Québec, plusieurs PME québécoises se trouvent minuscules par rapport à leurs concurrents. Ces derniers peuvent offrir de plus larges gammes de produits et services, permettant aux acheteurs de contrôler le nombre de fournisseurs directs et donc la complexité de leurs activités. Dans leurs chaînes d’approvi- sionnement, ces concurrents peuvent également négocier des prix beaucoup moins élevés et des conditions d’achat plus agréables, contrairement aux petits concurrents qui achètent des quantités limitées et dont les rythmes sont moins constants. Les quelques petites entreprises qui collaborent en réseau ne constituent donc pas une force nécessairement gagnante face aux concurrents consolidés.
Depuis les années 1990, aux États-Unis comme ailleurs, les stocks ont diminué et la pratique des livraisons juste-àtemps s’est répandue. Pour être efficace dans ce contexte, il faut garantir que vos livraisons arriveront dans les délais... ou payer une amende quand elles sont en retard et qu’elles ralentissent, voire arrêtent une ligne de production chez le client.
Faire le poids
Pour être considéré comme partenaire fiable, le fournisseur doit avoir la force – financière et autre – de garantir la perfor- mance. Il doit aussi se montrer fort vis-à-vis de ses propres fournisseurs pour obtenir le respect des délais de livraison. L’entreprise québécoise n’est pas seulement un vendeur aux chaînes d’approvisionnement, elle doit essayer d’être un lien performant au sein des chaînes d’approvisionnement étendues. Elle devrait donc négocier et gérer les relations avec ses propres fournisseurs, en combinant poids et audace, pour insister à son tour sur la performance adéquate.
Dans divers pays d’Amérique latine et d’outre-mer, une certaine rancune existe toujours à l’égard des entreprises puissantes qui sont dirigées à partir des États-Unis ou des anciens empires coloniaux. Dans ce contexte, les PME québécoises peuvent servir de contrepoids.
Dans le marché américain, cependant, être un petit joueur est un handicap. Quand un secteur se consolide par acquisition, la pression augmente sur les fournisseurs et les clients pour qu’ils se consolident à leur tour. La poursuite des fusions et acquisitions contribue à équilibrer les relations d’affaires, à accroître le poids, pour rester puissants et pertinents.
Marie Elaine Farley a été nommée présidente et chef de la direction de la Chambre de la sécurité financière (CSF). Elle assurait l’intérim depuis le départ de Luc Labelle en mars dernier, tout en étant vice-présidente, affaires juridiques et corporatives. Elle agissait également à titre de secrétaire du régulateur et de son comité de discipline. De plus, elle était responsable de l’accès aux documents et de la protection des renseignements personnels. Mme Farley s’est jointe à la CSF en 2001. Elle siège au Comité de surveillance des fonds de placement du Barreau du Québec en plus de présider le conseil d’administration de Bixi Montréal. Elle est titulaire d’un diplôme en droit civil de l’Université Laval. Elle possède des certifications en matière d’enquête, d’assurances et de valeurs mobilières décernées par des organismes canadiens et américains reconnus. Richard Villeneuve est promu au poste de directeur général de la Coop Agrivert, membre du réseau de La Coop fédérée. Il s’est joint à cette organisation en 1991 comme responsable du transport des grains, puis comme agent de commercialisation, avant d’être nommé coordonnateur de la commercialisation. Ensuite, il a été directeur de la division des productions végétales de La Coop Comax, puis directeur des Grains Élite, poste qu’il occupait jusqu’à récemment. M. Villeneuve succède à Mario Gagnon. TC Media, éditeur de Les Affaires, a mis en place une nouvelle structure des ventes dirigée par Jules Roux, qui est nommé au poste de vice-président principal, ventes, pour le groupe des Solutions locales et marketing interactif. Il sera appuyé par Sylvain Tremblay au poste de vice-président, ventes, Québec, d’Antoine Shiu au poste de vice-président, ventes, Canada, et de Céline Canuel, directrice de l’équipe des experts spécialistes. Depuis son arrivée chez TC Transcontinental en mai 2004, M. Roux a agi comme viceprésident, ventes, pour le groupe du livre, puis de vice-président, ventes et marketing, pour l’ensemble du secteur de l’impression. Nicholas Cerminaro est le nouveau directeur juridique de Bombardier. Il était avocat au sein du groupe de droit des affaires de Norton Rose Fulbright depuis huit ans. Il y a développé une expertise dans trois domaines principaux : les transactions sur les marchés des capitaux (équité et dette), les fusions et acquisitions et les questions d’ordre général touchant les sociétés et les opérations commerciales. M. Cerminaro est diplômé en droit de l’Université de Montréal et de l’Université de Dalhousie en NouvelleÉcosse. Il siège au comité de gestion de la Chaire en gouvernance et droit des affaires de la Faculté de droit de l’Université de Montréal. Eric Sakalowsky se joint à l’équipe de Louis Garneau Sports en tant que directeur du marketing international. Passionné de cyclisme et de ski de fond, M. Sakalowsky cumule plus de 18 ans d’expérience en ventes et marketing au sein de l’industrie du cyclisme. Il était auparavant directeur des ventes et du marketing pour Todson, le distributeur américain des marques Topeak, OnGuard, Velox et MET. M. Sakalowsky est aussi copropriétaire de Cyfac International et de Velo Europa Imports. Robert Landry a été nommé président du conseil de l’Association des firmes de génieconseil – Québec. M. Landry est vice-président principal, Ingénierie des infrastructures – Est du Canada, de SNC-Lavalin. Deux nouveaux administrateurs rejoignent le conseil, soit Isabelle Jodoin, vice-présidente principale – Québec, de Stantec, et Patrice Morin, associé chez Borden Ladner Gervais. Robert Landry a déjà travaillé pour Aéroports de Montréal, HydroQuébec et Simard-Beaudry. Alexandre Viau fait un retour à la Banque Nationale en tant que vice-président, Gestion privée 1859, Est du Canada. Il a déjà travaillé à la Financière Banque Nationale comme directeur de succursale, portefeuilliste et conseiller en placement avant de devenir vice-président exécutif de Fiera Capital, poste qu’il occupait jusqu’à récemment. Auparavant, il a aussi été viceprésident chez Natcan. Il est titulaire d’un Executive MBA de l’Université McGill en partenariat avec HEC Montréal.