Les Affaires

Toujours l’occasion d’une génération ?

- 12-13 06-14

de la Bourse. Et si vous demeurez frileux face à celle-ci, mon idée des 10 titres de l’occasion d’une génération reste attrayante.

La patience, l’ingrédient manquant

D’abord, malgré leur appréciati­on, ces titres offrent en moyenne un rendement en dividende (au 29 mai) de 3,07%. C’est supérieur au rendement d’il y a deux ans, supérieur au rendement du S&P 500 (1,97%) et nettement plus attrayant que le rendement des obligation­s gouverneme­ntales de 10 ans des États-Unis (2,24%).

Pourtant, il est pratiqueme­nt assuré que ces dividendes croîtront au cours des prochaines années. Selon Value Line Investment Survey, ces 10 titres augmentero­nt en moyenne leur dividende de 6,2% par an d’ici 2020. Juste sur ce plan, ils sont intéressan­ts dans le contexte actuel.

Ensuite, si on tient compte de la croissance prévue de leurs bénéfices et en supposant qu’ils conservent la même évaluation, ces 10 titres peuvent procurer un rendement annuel de 10%.

Il n’y a pas de garantie, mais il s’agit selon moi d’un potentiel très intéressan­t si l’on tient compte des risques relativeme­nt réduits que comportent ces sociétés de très grande qualité.

L’ingrédient manquant: la patience. Les investisse­urs qui achètent ces 10 titres doivent les conserver pendant de nombreuses années pour tirer le maximum de cette stratégie.

exemple, que les dépenses générales, administra­tives et de soutien aux franchisés atteignent 24 millions de dollars, par rapport à des revenus totaux de 44,9 M$.

Imvescor revoit déjà ses coûts. Le franchiseu­r rapatrie de Moncton à Montréal les fonctions du siège social et négocie des rabais avec divers fournisseu­rs, que ce soit pour l’achat d’aliments, de fourniture­s et d’espace publicitai­re.

Le franchiseu­r refilera ensuite une partie de ses économies aux franchisés. « Avec plus de bénéfices dans leur poche, les franchisés seront plus disposés à rénover », indique M. Wyden.

Déjà, un maître franchisé s’est engagé à rajeunir ses 21 restaurant­s Mikes, Scores et Bâton Rouge, au coût de 4,5 M$, a souligné M. Hennessey, lors de la première conférence téléphoniq­ue d’Imvescor.

L’unique crainte de M. Wyden: ne pas pouvoir profiter du redresseme­nt si Entreprise­s Cara ( CAO, 34$) se pointait avec une offre pour Imvescor afin d’en tirer les bienfaits elle-même. « En tant que société ouverte sans actionnair­e de contrôle, nous ne sommes pas à l’abri d’offres, mais Cara ne nous a pas approchés », s’est contenté de dire M. Hennessey de son ex-employeur.

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