Notre économie est déjà très intégrée aux pays du Partenariat transpacifique
Intelligence commerciale – Les négociations du Partenariat transpacifique ( PTP) auxquelles prend part le Canada devraient aboutir à la création d’une zone de libre- échange qui représenterait 40 % du PIB mondial. Or, notre économie est déjà très intégrée à celle des 11 autres pays qui prennent part aux pourparlers.
Si les parties concluent cet accord, le PTP permettra d’intégrer davantage notre économie à ces pays et d’harmoniser les règles commerciales, comme l’a fait par exemple l’Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis, en 1989.
En quoi notre économie est-elle déjà intégrée au PTP ? Le Canada a un accord de libre-échange ou est en train d’en négocier un avec la majorité de ces pays. Il est lié aux ÉtatsUnis et au Mexique, ses partenaires de l’Accord de libre-échange nordaméricain, mais aussi au Chili et au Pérou. En outre, Ottawa négocie des accords avec Singapour et le Japon, septième marché d’exportation du Québec.
De sérieux concurrents
Les cinq autres pays qui participent à la négociation du PTP sont des marchés très hétérogènes. L’Australie et la NouvelleZélande sont des écono- mies développées, tandis que la Malaisie, le Brunéi Darussalam et le Vietnam sont des économies émergentes. La Malaisie (30 millions d’habitants) et le Vietnam (94 millions d’habitants) sont deux marchés d’exportation intéressants pour le Québec. Mais ce sont en même temps deux économies qui accentueront la concurrence sur nos entreprises dans le marché canadien.
Par exemple, de 2010 à 2014, les exportations vietnamiennes au Québec ont bondi de 140 %. Les entreprises du Vietnam nous expédient notamment des ordinateurs, des meubles, des chaussures, des chandails et des crevettes.