Des dessous écolos fabriqués à Montréal
Depuis le début de 2014, EXO Tactik, de Montréal, offre un service de support aérien spécialisé en sécurité civile en utilisant des drones, une innovation au Québec. « Nos équipages spécialisés accompagnent dans leurs missions les services de sécurité incendie, les services de police et la sécurité civile. Nos drones, équipés d’outils technologiques, captent et retransmettent en direct des données audiovisuelles et techniques. Nos procédures assurent la sécurité et la confidentialité des données recueillies », dit Sébastien Bouvier, propriétaire et président de la jeune PME.
Les services de son entreprise sont de plus en plus utilisés à diverses fins : aider à comprendre des scènes d’accidents, soutenir di- verses recherches ou localiser des plantations de cannabis, par exemple. « Nous avons la possibilité de prendre des photos beaucoup plus évocatrices, plus précises et en 3D du haut des airs plutôt qu’à la hauteur du sol. Ainsi, notre intervention accélère les enquêtes de reconstitution d’accidents, ce qui permet de fermer les routes moins longtemps. »
« Nous avons une relation de partenariat avec la Gendarmerie royale (GRC). Elle nous a aidés à nous lancer et pourrait devenir cliente, car son équipe ne suffit pas à la tâche. »
Maintenant bien implantée au Québec, EXO Tactik négocie avec certaines villes de l’est de l’Ontario, comme Cornwall, Ottawa et Kingston. – ALEXANDRE D’ASTOUS
Une question de valeurs
La décision de produire des sous-vêtements localement a d’abord été motivée par les valeurs de l’entrepreneure. « Oui, ça coûte un peu plus cher, mais pour moi, c’est important d’encourager l’économie locale et de m’assurer que les gens qui travaillent pour moi bénéficient de bonnes conditions. Et puis, le fait d’être proche de mes collaborateurs me permet de mieux contrôler la qualité des produits. »
Cette qualité n’a d’ailleurs pas tardé à se faire remarquer dans le monde virtuel.
« J’étais une adepte du jeu Home, sur la console PlayStation. Grâce à des amitiés que j’ai nouées dans cet univers, j’ai eu la chance de signer un partenariat avec Sony, afin d’offrir une version modélisée de mes créations aux utilisatrices. En plus de me donner les moyens de développer ma marque, cette expérience m’a offert une visibilité exceptionnelle, puisque des joueuses de partout dans le monde se sont procuré des pièces U.love.green pour habiller leur avatar ! » se réjouit-elle.
En mai dernier, les créations de Dani ont aussi fait leur entrée dans les magasins Simons. « Pour l’instant la réponse est très positive. J’espère que ma gamme aura autant de succès dans le monde réel qu’elle en a eu dans le monde virtuel ! » – CATHERINE GIRARD
leur engagement, notamment en participant au Défi sans auto solo. À l’arrondissement SaintLaurent, les gestionnaires ont la consigne de permettre à leur personnel de participer aux divers événements tels que la journée sans voiture et de s’adapter s’il y a des retards ce jour-là.
Une équipe mobilisée
Il est indispensable que le programme soit administré par une équipe motivée et responsable de son exécution. La forme peut varier. Au Mouvement Desjardins, un coordonnateur, Pascal Laliberté, a été nommé.
« Quand on m’appelle pour avoir des conseils, je prends le temps de donner les informations, de comprendre la situation de la personne. Je privilégie une approche personnalisée. Par la suite, cette personne informée deviendra ellemême une ambassadrice dans son entourage professionnel », explique Pascal Laliberté.
À l’arrondissement Saint-Laurent, le comité AlterAuto organise des activités toute l’année et « est le point d’entrée pour les personnes qui veulent s’informer sur les différentes mesures existantes », explique Véronique Doucet, directrice de l’arrondissement.
Ailleurs, Voyagez futé a nommé un comité responsable et a délégué la gestion quotidienne à un service particulier (souvent les ressources humaines). Ces comités coordonnateurs comptent souvent des représentants de la haute direction, des ressources humaines, des communications, soit « tous les piliers de l’organisation », précise Alain Houle, directeur des services aux employeurs du Fonds de solidarité FTQ.