Un ensemble de mesures pour favoriser le transport collectif
L’École de technologie supérieure (ÉTS) a pris le virage du transport durable depuis quelques années. « Les premières mesures qu’on a mises en place visaient, d’une part, à favoriser le transport actif et, d’autre part, à faciliter l’usage des voitures hybrides et électriques », indique Louis Marquis, secrétaire général de l’ÉTS. Aujourd’hui, l’ÉTS met à la disposition des cyclistes 136 stationnements intérieurs et 80 stationnements extérieurs, des vestiaires et des douches.
« En constatant notre effort, la Ville de Montréal a décidé de nous appuyer en installant 56 autres stationnements pour vélos sur notre campus. De plus, l’ÉTS commandite trois stations Bixi sur le campus et nous offrons aux membres de notre communauté qui s’abonnent au service un rabais de 20 %. »
Des bornes de recharge ont été installées afin d’inciter les employés à utiliser des voitures hybrides et électriques. « Nous avons 14 bornes de recharge dans les stationnements de nos deux principaux bâtiments. De plus, à la Maison des étudiants, nous avons installé 7 autres bornes, accessibles au public. » Ces bornes permettent de recharger une voiture hybride en trois heures et une voiture électrique en six heures.
Cependant, le gros de l’effort est venu est 2013 avec la mise en place d’un programme incitatif pour le transport collectif. « De concert avec la Société de transport de Montréal et l’Agence métropolitaine de transport, nous avons élaboré un programme à deux volets, l’un pour les employés, l’autre pour les étudiants. Aux employés, nous offrons de trois à quatre mois gratuits sur l’abonnement annuel. Aux étudiants, nous donnons un rabais de 15 % sur le coût du titre mensuel. » Aujourd’hui, ce sont 280 employés et 1 500 étudiants qui profitent du programme. Ces efforts ont valu à l’ÉTS de remporter un prix Continuité décerné par les Centres de gestion des déplacements, Voyagez Futé et MobA. Pour ce qui est des mesures à venir, l’ÉTS entend bonifier son offre de bornes de recharge. – PIERRE VALLÉE
Airlines. « C’est une bonne nouvelle pour les voyageurs d’affaires qui ont accès au deuxième carrefour aérien d’American Airlines, après celui de Dallas-Fort Worth. Il s’agit du huitième aéroport le plus occupé des États-Unis », souligne Gene Richards, directeur général de BVT.
Burlington propose également une liaison directe avec Orlando, en Floride, deux à quatre fois par semaine selon les périodes de l’année, sur les ailes du transporteur à faible coût Allegiant Air.
Ces liaisons directes sont desservies par les services régionaux de Delta, United, US Airways et American Airlines.
Coûts beaucoup moins élevés
Fait à noter: les prix de billets échappent aux taxes et surcharges de carburant imposées de ce côté-ci de la frontière. Par conséquent, un vol aller-retour peut aisément coûter deux, trois, voire quatre fois moins cher qu’à l’aéroport international Pierre-ElliottTrudeau de Montréal. Il n’est donc pas étonnant que, bon an mal an, 40% des passagers annuels qui fréquentent l’aéroport de Burlington proviennent du Québec.
Divers projets d’expansion, dont la construction d’un hôtel, ont lieu à cet aéroport qui a connu son lot de difficultés il y a quelques années. « On prévoit un hôtel d’au moins