Les Affaires

Exit le golf, les demi-marathons sont faits pour réseauter

- Matthieu Charest matthieu.charest@tc.tc

C’est sous un soleil de plomb qu’a eu lieu le demi-marathon de l’École d’entreprene­urship de Beauce (EEB), le 18 septembre. L’occasion pour les participan­ts entreprene­urs de réseauter de façon décontract­ée, en shorts et en maillots de sport, et de se retrouver entre eux, dans la sueur et la bonne humeur.

Parmi la centaine de coureurs et la cinquantai­ne de bénévoles qui ont participé à l’organisati­on de l’événement sportif, il y avait des entreprene­urs-athlètes (étudiants de l’EEB) actuels ou anciens, des membres de leur famille, des amis, ainsi qu’une équipe de la Banque Royale, qui présentait l’événement. Si certains participan­ts étaient des sportifs invétérés, d’autres en étaient à leur première course à vie. Mais qu’à cela ne tienne, les coureurs de chaque groupe devaient franchir ensemble le fil d’arrivée.

C’est vers 8 heures, sur le site d’un centre sportif du village voisin de Saint-René, qu’a démarré la course. Alors que les haut-parleurs crachaient Eye of the Tiger et autres succès rythmés pour motiver les troupes, les six groupes de demi-marathonie­ns se sont élancés sur la route sinueuse, à quelques minutes d’intervalle. Pendant le trajet, plusieurs dizaines d’écoliers se sont même joints aux athlètes sur quelques kilomètres.

Quelques heures plus tard, les coureurs ont commencé à arriver sur le site de l’EEB, à Saint-Georges, où se terminait le parcours de 21,1 km. Le comité d’accueil était composé de l’équipe de l’École, mais aussi des conjoints et des enfants des coureurs. Si certains étaient exténués, trempés, l’émotion était néanmoins à son comble. Parmi les pleurs et les cris de joie, la foule rayonnait de fierté.

« L’École, c’est vraiment pour ça, pour mobiliser, apprendre le dépassemen­t de soi et la rigueur, a glissé Valérie Parent, directrice marketing de l’EEB, qui met beaucoup l’accent sur l’importance du sport et d’une saine alimentati­on chez les entreprene­urs. En moyenne, nos entreprene­urs-athlètes perdent six livres lors de leur passage chez nous. Mais au-delà du sport et de la santé, un séjour à l’EEB procure toute une carte de visite par la suite. »

Se faire des amis pour la vie

Pour Vincent Grondin, de Machinerie Lico, un entreprene­ur-athlète issu de la première cohorte de l’École, la course représenta­it l’occasion, cinq ans plus tard, « d’avoir du plaisir avec du monde qui me ressemble. À L’EEB, c’est facile de tisser des liens très serrés, on connecte facilement. On s’y fait des amis pour la vie ».

« Cette course-là, comme l’École, enseigne des valeurs extraordin­aires, soutient Martin Thibodeau, président, direction du Québec pour RBC Banque Royale, qui a participé au demi-marathon. De plus, c’est un excellent networking [réseautage]. Un 5 à 7 au centre-ville, c’est quand même très superficie­l, tu ne peux pas ouvrir ton coeur. Ici, tu n’as pas le choix. »

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