L’asclépiade, un joyau économique et écologique
Les premières récoltes d’asclépiade, plante produite par Industries Encore 3, de Saint-Tite en Mauricie, ont été faites le mois dernier. Grâce à ce nouveau créneau, la région possède un joyau qui rime avec revenus et qui pourrait créer plus de 200 emplois à terme. En mars, on annonçait l’arrivée d’une usine visant à transformer l’asclépiade, cette soie du Québec, dans le quartier industriel de Saint-Tite. Cette production vise à répondre à la demande de divers clients du milieu manufacturier ou écologique. C’est que l’asclépiade – une plante sauvage à laquelle s’alimentent les papillons monarques, entre autres – possède diverses propriétés comme l’isolation vestimentaire ou acoustique, l’absorption de pétrole et la résistance à l’eau. « Pour le moment, on tente d’établir nos récoltes, on fonctionne par essais. Il faut savoir que le rendement de production est atteint après huit ans. Avec nos 40 hectares, notre volume industriel est insuffisant », explique Daniel Allard, président de la Coopérative Monark, qui offre un soutien aux producteurs d’asclépiade. L’entrepreneur parle de ce créneau en expansion comme d’un projet unique au Québec et même dans le monde. « C’est un heureux mélange à vocation économique, mais aussi écologique. Ça consolide des emplois et ça en crée chez nous », poursuit-il. — L’HEBDO DU ST-MAURICE, SHAWINIGAN Les exportations jouent un rôle important dans l’économie lanaudoise. Selon des spécialistes invités à l’occasion d’une conférence sur les exportations, tenue le 27 octobre, la région compte 300 entreprises exportatrices, soit 60 % des sociétés recensées sur son terdritoire. D’ailleurs, en fonction d’un portrait préparé par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations (MEIE), les ventes de biens destinés aux États-Unis ont atteint 1,2 milliard de dollars en 2012, soit le même niveau qu’en 2008. D’après le MEIE, 70 % des exportations lanaudoises prennent le chemin des États-Unis.