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Essai routier ra 2017 Carre he 911 Porsc de la n À l’ère ressio comp turbo

- Sylvain Raymond redactionl­esaffaires@tc.tc

La Porsche 911, mythique voiture sport du constructe­ur de Stuttgart, en Allemagne, a fait l’objet de quelques améliorati­ons esthétique­s, mais on note surtout une première, le moteur turbocompr­essé dans la Carrera de base.

Pour repérer la nouvelle 911, on remarquera les nouveaux feux arrière et les blocs optiques avant, deux composants qui ne manquent jamais d’être retravaill­és. À bord, Porsche a installé un système multimédia inédit qui dispose d’un écran tactile multipoint. Ce système hérite de plusieurs fonctionna­lités tout en étant plus simple d’utilisatio­n.

Le coeur de cette 911 Carrera 2017 est son nouveau moteur six cylindres biturbo de 3,0litres qui développe 370 chevaux – 420 dans le cas de la version S –, en hausse de 20 ch comparativ­ement à l’ancien moteur atmosphéri­que de 3,4L. On apprécie certes cette puissance supérieure, mais le gain le plus remarquabl­e est au chapitre du couple, qui atteint son plein potentiel à un plus bas régime et qui est en hausse de 44livres-pieds dans le cas de la Carrera, et de 43lb-pi dans celui de la S. La boîte manuelle à six rapports est toujours livrable de série, mais il est difficile de ne pas conseiller la PDK à double embrayage, plus efficace et agréable en conduite quotidienn­e.

La puissance livrée à plus bas régime est notable, surtout en sortie de virage alors que la voiture répond plus rapidement à la relance. On est d’ailleurs surpris de constater à quel point les ingénieurs ont su éviter tout délai de réponse, notre principale crainte devant ce moteur turbocompr­essé.

Les Porsche Carrera et Carrera S feront leur apparition chez les concession­naires d’ici quelques mois, à un prix légèrement supérieur à celui de l’année dernière. Malgré la réduction de cylindrée au profit de la turbocompr­ession, on ne peut reprocher à la voiture de ne pas être supérieure à l’ancienne.

tional. Compte tenu de ces déplacemen­ts effectués en montagne, un 4 x 4 est essentiel. J’utilise pour le travail l’ancienne voiture de la famille, une Toyota Highlander, devenue officielle­ment le véhicule de l’entreprise. À titre personnel, mes plus longues virées en voiture se limitent au Maine, où je vais faire du surf, et à Boston, pour visiter un cousin. Pour le reste, je me promène au Québec. J’aime bien partir avec la famille pour aller voir comment ça se passe dans d’autres stations de ski. D’ailleurs, je compte visiter notre nouvelle station soeur, Ski Bromont.

L.A. – Quelle voiture rêveriez-vous de conduire ? C.D. –

J’ai toujours été fasciné par les véhicules des années 1950, particuliè­rement les modèles Chevrolet. Je me vois partir dans le Maine avec des planches de surf attachées sur le toit d’un vieux pick-up. Un rêve de retraite...

L.A. – Quelles routes sont des coups de coeur ? C.D. –

J’aime la route 362, qui relie Baie-Saint-Paul et La Malbaie, dans Charlevoix. Longer les montagnes blanches dans le New Hampshire constitue aussi une expérience de conduite très agréable. Mais le summum est de se balader sur les routes de campagne dans les Laurentide­s, à l’automne. Chaque année, je fais un petit circuit qui mène vers Weir, Lost River et Montfort à partir de SaintSauve­ur-des-Monts. Un vrai bonheur !

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