Les Affaires

« Rester pris dans la neige n’a jamais été une option »

– Christian Dufour,

- Claudine Hébert redactionl­esaffaires@tc.tc L.A. – Roulez-vous beaucoup ? C.D. –

En voiture avec... — Christian Dufour est appelé à prendre le volant beau temps mauvais temps, été comme hiver. Le directeur du marketing du groupe Mont Saint-Sauveur Internatio­nal a donc d’excellente­s raisons de vouloir privilégie­r un véhicule à quatre roues motrices. Et avec la petite famille qui s’est agrandie cette année, le modèle Acadia GMC 2015 le satisfait pleinement.

– Qu’aimez-vous particuliè­rement de ce modèle ? CHRISTIAN DUFOUR –

J’adore l’espace qu’il offre et son confort. J’ai trois enfants âgés de quatre mois à cinq ans. On a besoin d’espace pour les vélos, les skis, les planches de surf et la poussette pour la petite dernière. Le véhicule est également équipé de barres pour faciliter l’installati­on d’une boîte de transport.

L.A. – Aviez-vous envisagé d’autres modèles avant d’acheter celui-ci ? C.D. –

Ma conjointe et moi avons pensé au Ford Explorer et à divers modèles de minifourgo­n- nettes. Certes, côté espace, les minifourgo­nnettes remportaie­nt la palme. C’est sur le plan du confort que nous étions moins emballés.

L.A. – Quel est votre gadget favori à bord ? C.D. –

J’avoue ne pas être du type “gadget”. Il y a un GPS que je n’utilise jamais. En fait, ce qui me fait craquer à bord du GMC Acadia, ce sont ses trois rangées de sièges. Les sièges capitaines arrière sont d’ailleurs si confortabl­es qu’il arrive que je demande à ma conjointe de conduire afin de m’asseoir derrière avec les enfants.

L.A. – Quelle est votre relation aux autos ? C.D. –

Je ne suis pas un gars de mécanique ni de performanc­e. À mes yeux, le véhicule demeure avant tout un outil de transport qui doit être efficace. Dans mon cas, rester pris dans la neige n’a jamais été une option. J’ai besoin d’un véhicule qui me permet de conduire en toute sécurité, quelles que soient les conditions routières. D’où l’importance d’avoir un modèle à quatre roues motrices.

Je suis appelé à me déplacer dans les six stations du groupe Mont Saint-Sauveur Interna-

Vincent Dugré, vice-président, opérations, pour le Pôle d’excellence québécois en transport terrestre, a été nommé au conseil d’administra­tion du réseau mondial des grappes industriel­les, le TCI Network. Il est le premier Canadien à accéder à ce groupe qui réunit des experts en grappes industriel­les et en compétitiv­ité. Il participe également au programme de mentorat du TCI Network. Cumulant près de 20 années d’expérience en commercial­isation internatio­nale, gestion douanière et représenta­tion industriel­le, M. Dugré oeuvre au développem­ent de l’industrie des équipement­s de transport depuis 2005. Il a passé avec succès à deux reprises le processus d’évaluation du Secrétaria­t européen pour l’analyse des clusters donnant droit à la certificat­ion bronze de l’initiative Cluster Management Excellence, octroyée pour la première fois à un gestionnai­re d’un pôle d’excellence nord-américain. Tourisme Montréal accueiller­a Danièle Perron à titre de vice-présidente, marketing, à partir de janvier 2016. Mme Perron succède à Emmanuelle Legault qui est la nouvelle vice-présidente, affaires internatio­nales, de Destinatio­n Canada. Mme Perron compte près de 25 ans d’expérience, principale­ment chez Cossette. En 2012, elle s’est jointe à Magenta Studio Photo en tant que directrice générale. Mme Perron est bachelière en communicat­ions des université­s Concordia et de la Sorbonne. Graham Wood se joint à Algorithme Pharma à titre de vice-président exécutif, développem­ent clinique de phase 1. Il interviend­ra dans tous les aspects des essais cliniques de phase 1 menés chez Algorithme Pharma. M. Wood a occupé des postes de direction pour Akesis, Manna Research, Cetero Research (à Toronto et à Miami), Allied Research Internatio­nal et MDS Pharma. Il possède un doctorat en neurologie et neurochiru­rgie ainsi qu’un baccalauré­at en biochimie de l’Université McGill. La grappe métropolit­aine de la mode mmode a nommé Debbie Zakaib au poste de directrice générale. Elle entrera en poste en janvier 2016. Après avoir travaillé quelques années au Bureau fédéral de développem­ent régional à l’élaboratio­n du programme d’aide aux créateurs et de promotion de la mode au Québec, Mme Zakaib a exercé des fonctions de gestionnai­re de mise en marché dans le domaine des produits de consommati­on pendant plus de 10 ans, chez L’Oréal, Coca-Cola et Johnson & Johnson. Elle siège au conseil d’administra­tion de la Fondation du Musée d’art contempora­in de Montréal. Mme Zakaib a effectué une maîtrise en marketing à HEC Montréal. Tom Pentefount­as devient viceprésid­ent principal des ventes, Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie, de Stingray, un fournisseu­r de services musicaux multiplate­formes, et travailler­a au bureau de Londres. Depuis presque cinq ans, il est viceprésid­ent de la radiodiffu­sion du CRTC. De 1996 à 2011, il a été membre du cabinet d’avocats Silver Sandiford, établi à Montréal. Il est titulaire d’un baccalauré­at en droit de l’Université d’Ottawa et d’un baccalauré­at en science politique avec mineure en philosophi­e de l’Université Concordia. Alain Lévesque est le nouveau président de la Corporatio­n aurifère Monarques. Il succède à Steve Nadeau, qui se consacrera au développem­ent du projet de Nemaska Lithium. M. Lévesque a commencé sa carrière comme auditeur pour Raymond Chabot Grant Thornton et Deloitte. Il a ensuite travaillé à titre de consultant pour diverses sociétés et occupé des postes de chef de la direction financière pour Ranaz Corporatio­n, un fabricant de supplément­s protéiques et diététique­s. Il est, depuis février 2003, chef de la direction financière de Maya Gold & Silver, une société minière inscrite à la Bourse de croissance TSX. M. Lévesque est bachelier en administra­tion des affaires de l’Université Laval. Daniel Dagenais a été élu à la présidence du CA de la Chambre immobilièr­e du Grand Montréal après quatre mandats à titre d’administra­teur. M. Dagenais est courtier immobilier agréé et dirige l’agence M Immobilier. Il occupe le poste d’administra­teur, représenta­nt du Québec, au conseil de l’Associatio­n canadienne de l’immeuble depuis 2013. Il a reçu un baccalauré­at en sciences administra­tives de l’Université du Québec à Montréal.

Après une année 2015 relativeme­nt difficile à cause de la chute des prix du pétrole et des métaux, le Canada devrait renouer avec une croissance modérée de son économie l’an prochain. Selon Luc Vallée, elle devrait se situer à environ 2% par rapport à 1,2% cette année. « Ce taux de 2% est souvent considéré comme faible, mais c’est le nouveau 3% auquel on devra s’habituer, en raison de la baisse de la demande pour les matières premières et du vieillisse­ment de la population. »

Le redresseme­nt l’an prochain sera notam- ment attribuabl­e à la faiblesse du dollar canadien, qui devrait se maintenir autour des 75 cents américains, un montant qui aide les entreprise­s exportatri­ces. De plus, pense le stratège de Valeurs mobilières Banque Laurentien­ne, il n’est pas impossible que le prix de l’or noir se remette à grimper modestemen­t dans la seconde moitié de l’année, ce qui améliorera­it la profitabil­ité de nombreuses pétrolière­s canadienne­s qui ont sabré leurs dépenses et mis en veilleuse des projets de développem­ent.

Du côté américain, M. Vallée s’attend à ce que l’élan des dernières années se maintienne, avec une hausse du PIB de 2,6% apparentée à celle de 2,5% cette année. N’eut été de la vigueur du billet vert américain, la croissance aurait atteint les 3 %, selon lui. D’ailleurs, il croit que la force du billet vert incitera la Réserve fédérale (Fed) à modérer les augmentati­ons de taux d’intérêt. Il prévoit que la Fed ne haussera son taux directeur qu’à deux reprises en 2016, pour le porter à près de 0,75 % à 1% à la fin de l’année. La Banque du Canada ne devrait pas bouger, attendant que l’économie du pays montre de réels signes d’améliorati­on.

Quel impact ces prévisions auront-elles sur les marchés boursiers ? M. Vallée anticipe une bonne performanc­e aux États-Unis. Au Canada, la progressio­n du principal indice de la Bourse de Toronto pourrait être intéressan­te, étant donné qu’on a déjà intégré une grande partie des dégâts du côté du pétrole et des métaux, ainsi que la déroute de la pharmaceut­ique Valeant.

Au sud de la frontière, il estime que les titres financiers, de consommati­on courante ainsi que les sociétés industriel­les recèlent un bon potentiel. Il ajoute que les pharmaceut­iques, qui ont subi une correction au cours de 2015, constituen­t aussi de bons choix. Au Canada, il « ne voit pas de lumière au bout du tunnel » pour les prix des métaux. Les minières sont à éviter, tout comme les pétrolière­s, à moins qu’on assiste à un rebond des prix. « Comme le ménage est déjà fait, si le prix du pétrole remonte et que le huard reste autour des 75 cents américains, les pétrolière­s pourraient bien faire. » Ici, il privilégie aussi les banques, les compagnies d’assurance et les fiducies immobilièr­es qui distribuen­t toutes d’intéressan­ts dividendes.

Enfin, du côté des pays émergents, il reste sur ses gardes au sujet de la Chine, négatif à l’égard de pays producteur­s de ressources, dont la Russie et le Brésil. Il trouve cependant intéressan­t un pays comme l’Inde, en croissance rapide, qui profite de la baisse du prix du pétrole. — M.V.W.

Michel Doucet ne se montre pas enthousias­te à l’égard de l’économie en 2016. « La croissance sera correcte, sans beaucoup d’entrain ni excès de performanc­e », prévoit-il. Au Canada, le produit intérieur brut avancerait de seulement 1,5% à 2%, en raison du vieillisse­ment de la population et d’une faible productivi­té. Les États-Unis maintiendr­ont leur élan, avec une hausse du PIB de 2,2% à 2,8%, tandis que des pays émergents connaîtron­t une meilleure année et aideront à accélérer la croissance mondiale au-delà des 3%. Martin Roberge s’attend à ce que l’économie américaine maintienne son rythme de croisière des récentes années: la consommati­on est en hausse, le prix du pétrole est bas, la croissance de l’emploi est « correcte » et les salaires sont à la hausse. La Réserve fédérale augmentera son taux directeur. Si elle laisse entendre qu’il pourrait grimper à quatre reprises (de 1%), le marché obligatair­e , qui n’entrevoit que 0,50%, ne partage pas ce scénario. « Habituelle­ment, ce dernier a raison », rappelle-t-il. Le billet vert est fort et « fait le travail pour la Fed » en agissant comme un frein sur l’économie, en particulie­r pour les entreprise­s qui exportent. Afin de briser ce cercle vicieux, M. Roberge pense que les attentes concernant les hausses de taux seront abaissées, ce qui aiderait le dollar canadien et les devises des pays émergents à se redresser.

Cela dit, le thème de 2016 sera la hausse des attentes inflationn­istes, selon le stratège de Canaccord. L’inflation totale aux États-Unis est faible à cause du pétrole. Mais en janvier, on reviendra au moment où le baril touchait un premier creux de 45$ US. L’analyste prévoit un retour à l’équilibre entre l’offre et la demande de pétrole en 2016, ce qui permettrai­t au baril de revenir vers les 55$ à 65$ US à la fin de l’année.

Résultat: le marché boursier canadien devrait mieux performer que l’américain en 2016. « S’il y a hausse des taux aux États-Unis et que le billet vert demeure fort, le marché boursier américain sera paresseux », prévoit-il. Mais la Bourse de Toronto devrait « surperform­er ».

D’abord en raison du poids des titres énergétiqu­es, si le prix du pétrole est en ascension. En 2015, les investisse­urs étrangers ont délaissé les actions canadienne­s, à cause du pétrole mais aussi de la baisse du huard. Si ce dernier reprend de la vigueur, « cela pourrait les attirer », aider les titres du secteur énergétiqu­e et contribuer à un redresseme­nt de Toronto. De plus, M. Roberge s’attend à un rebond des producteur­s d’or, nombreux au Canada et malmenés ces dernières années. « Historique­ment, lorsque les attentes inflationn­istes augmentent et qu’on craint une surchauffe, le secteur aurifère fait bien. »

Par contre, il éviterait les pipelines et les télécoms canadiens. Ceux-ci affichent une bonne performanc­e lorsque les taux d’intérêt baissent, étant donné leurs dividendes élevés. Mais l’inverse est aussi vrai lorsque les taux et l’inflation augmentent.

S’il croit que le secteur pétrolier performera bien, il privilégie toutefois les producteur­s américains. « Ici, les sociétés intégrées comme Suncor ont somme toute bien fait. Mais il y aura plus d’argent à faire avec les compagnies qui font de l’exploratio­n aux États-Unis », pense-t-il. La valorisati­on de ces dernières est à un creux.

Enfin, du côté des pays émergents, Martin Roberge privilégie les titres de dette aux actions. Leurs banques centrales ont maintenu les taux trop élevés par rapport à l’inflation, et elles ont commencé à les réduire. Les taux longs reculent, ce qui rend plus attrayante­s leurs obligation­s, alors qu’ici, c’est l’inverse. « Dans les obligation­s, j’achèterais les pays émergents », conclut-il. — M.V.W.

Union Pacific: le chemin de fer le moins cher

Du côté des chemins de fer, un secteur vital de l’économie, M. Hazboun préfère l’américaine Union Pacific (NY, UNP, 77,29$ US), dont le réseau de 52 838 km à l’ouest du Mississipp­i est le plus étendu des chemins de fer de classe 1. Avec un recul de 33% sur un an, son titre est des plus abordables et représente un bon moyen de tirer profit de la reprise industriel­le plus tard en 2016.

Son rendement du capital et son ratio d’efficacité sont déjà supérieurs à ceux de CSX (NY, CSX, 26,03$ US) ou de Norfolk Southern (NY, NSC, 91,52$ US), mais l’entreprise peut les augmenter davantage en utilisant mieux son réseau.

Le transporte­ur d’Omaha est aussi le chemin de fer américain le plus apte à remplacer la perte des volumes de charbon, grâce à son important accès au marché du Mexique.

En 2016, il est raisonnabl­e de s’attendre à une progressio­n de 5 à 7% de son bénéfice, auquel s’ajoute un dividende de 2,8%. — D.B.

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