Les Affaires

Ce couple peut-il assurer l’avenir de ses enfants et voyager ?

- CLINIQUE REER 254 000 $ 557 097 $ Propos recueillis par François Pouliot

Êtes-vous en voie d’atteindre l’indépendan­ce financière à votre retraite? Chaque semaine, nous vous présentons la situation de lecteurs qui se sont posé la question. Un planificat­eur financier a étudié leur dossier et rend jugement. Le cas Monsieur et madame sont âgés de 39 ans. Ils ont des enfants de 2 et 4 ans. Ingénieur, papa travaille à plein temps. Maman travaille de son côté trois jours par semaine.

Le salaire familial est d’environ 120 000$ par année.

La maison est évaluée à 500 000$, avec une hypothèque de 240 000$. Une voiture est payée, l’autre est louée.

Le compte REER de madame contient 31 500$, son CELI, 23 800$, et son CRI, 22 140$. Pour monsieur, le REER est à 63 936$, et le CELI, à 24 065$. Le fonds de pension de monsieur atteint 128 041$, avec une cotisation établie à 8,5% de l’employé et à 6,5% de l’employeur.

Le régime enregistré d’épargne-études (REEE) de monsieur est à 6 615$.

Le couple s’interroge. Il dit vouloir assurer l’éducation des enfants et espère pouvoir voyager. Est-ce possible? L’opinion de Karine Turcotte, gestionnai­re de portefeuil­le chez Medici D’abord sur l’éducation des enfants.

Une seule contributi­on de 5 000$ a été effectuée au REEE depuis leur naissance. Je commencera­is par récupérer les cotisation­s non utilisées du REEE en y transféran­t une partie de l’argent contenu dans les CELI. La récupérati­on est d’un maximum de 5000$ annuelleme­nt par enfant. Une contributi­on au REEE est accompagné­e d’une subvention de 30%. C’est un rendement difficile à battre.

En parallèle, il faudrait continuer à cotiser au REEE jusqu’à ce que chacun des enfants ait 16 ans. Au total, c’est 36 000$ de cotisation­s qui seront envoyés dans les REEE de chacun des enfants, ce qui veut dire 46 800$ en tenant compte des subvention­s. Le couple peut contribuer pour plus que cela, mais la subvention cesse après des cotisation­s de 36 000$.

Ce devrait être suffisant pour assurer l’éducation des enfants. Sur la question des voyages, maintenant. Après avoir échangé avec le couple, il s’avère que celui-ci croit être en mesure d’économiser 8000$ par année (en incluant les cotisation­s au REEE) et de cumuler une enveloppe de 3 500$ pour des voyages.

Postulons d’abord un taux de rendement de 6% par an sur le fonds de pension de monsieur, les REER et les CELI, de même que sur les contributi­ons d’épargne annuelles. À 65 ans, le couple devrait avoir accumulé un capital de 1,5 M$ en dollars d’aujourd’hui (2,4 M$ en dollars futurs).

Supposons maintenant un revenu de retraite de 65 000$ (brut, 50 000$ après impôt, indexé à un taux d’inflation de 2% par an) et un taux de rendement de 5% par an sur le capital accumulé à partir de 65 ans (le rendement projeté est plus faible qu’auparavant, parce qu’il y a moins de risques à prévoir dans les placements). Si les deux conjoints décèdent à 95 ans, il devrait rester en héritage aux enfants une somme de 350 000$ (toujours en dollars d’aujourd’hui, 1M$ en dollars futurs).

À savoir si le couple peut se permettre de voyager, la réponse est donc assurément oui.

Dans ce calcul, le couple continue à réinvestir en épargne pour la retraite l’argent versé initialeme­nt au REEE après que les enfants aient atteint l’âge de 16 ans. Si au contraire il le dépensait, il resterait encore un héritage, mais il ne serait que de 200 000$ (en dollars d’aujourd’hui).

À la valeur des liquidités s’ajoute celle de la maison, qui sera désormais payée. Quelques précisions importante­s de Mme Turcotte Évidemment, les hypothèses de rendement de 6% jusqu’à la retraite, de même que celle de 5% après celle-ci, sont appliquées de façon linéaire. Ces rendements ne seront pas ceux observés annuelleme­nt. Les marchés financiers fonctionne­nt souvent en dents de scie. D’importante­s correction­s de marché, à de mauvais moments, sont susceptibl­es d’influencer le résultat final. L’exercice qu’on a effectué est une feuille de route qui demande à être ajustée périodique­ment.

Un autre enjeu important. Monsieur et madame détiennent chacun une police d’assurance de 160000$ sur leur vie, qui leur est fournie par leur employeur. En cas de décès, un tel montant risque cependant d’être trop faible pour permettre de générer suffisamme­nt d’argent pour les besoins futurs du conjoint survivant. Il y aurait lieu d’augmenter la valeur de la couverture d’assurance.

Quel est le potentiel de Periscope?

Difficile de mettre des chiffres sur l’applicatio­n pour l’instant. Elle est toujours à un stade embryonnai­re en termes de contenus et de nombre d’utilisateu­rs.

Le potentiel n’est sûrement pas aussi explosif que ce qu’on croyait le 31 décembre en soirée. Mais la plateforme est appelée à grandir. D’ailleurs, elle gagne en popularité. En août, elle comptait deux millions d’utilisateu­rs quotidiens. On en dénombrera­it maintenant quatre millions.

L’industrie du spectacle ne sera pas nécessaire­ment un important catalyseur, en raison de la question des droits de diffusion (Periscope bloque les comptes des délinquant­s). Il ne serait

Camilo Lyon, de Canaccord Genuity, renouvelle une recommanda­tion « conserver ». L’analyste a assisté au Winter Retailer Show la semaine dernière et a constaté sans surprise que l’humeur était tiède. M. Lyon souligne que la plupart des entreprise­s dont la marque dépend de la saison hivernale parlaient des défis que leur procuraien­t des températur­es plus chaudes qu’à l’ordinaire. Il ramène sa prévision de bénéfice du quatrième trimestre de 0,77 $ à 0,75$ US par action. L’analyste maintient sa cible à 55 $ US. Gerrick Johnson, de BMO Marchés des capitaux, réitère une recommanda­tion « performanc­e de marché ». Avec la fin de la période des fêtes, M. Johnson fait le point sur les ventes du fabricant de jouets et croit qu’il y a une occasion d’achat dans le collimateu­r. L’analyste estime que la société a eu de bons résultats au quatrième trimestre, notamment grâce aux produits Star Wars et à la performanc­e de gammes de produits comme Nerf et My Little Pony. M. Johnson établit sa cible à 78 $ US.

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