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Soirée des Grands Piliers : mission accomplie !

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La Soirée des Grands Piliers 2015 a permis à la Fondation Le Pilier, qui soulignait son 30e anniversai­re, d’amasser la somme de 40 000 $. Lors de ce souper gastronomi­que, qui se déroulait au Windsor de Montréal, les convives ont pu apprécier une prestation musicale de la soprano Marie-Josée Lord. La Fondation Le Pilier réalise des projets afin d’améliorer la qualité de vie des personnes handicapée­s et, par le fait même, de leurs proches.

L’idée de s’enrichir évoque peut-être chez vous l’image de votre patron qui arrive au bureau dans sa Mercedes, de fidèles clients d’Ogilvy ou encore les fêtes somptueuse­s de Guy Laliberté. Vous vous dites que l’unique chemin pour les rejoindre passe par un comptoir de Loto-Québec, au croisement d’un coup chance improbable.

La richesse n’est pas le fruit du hasard. Mais, consolez-vous, elle est plus accessible que vous ne le croyez. D’abord, il faut réviser votre conception de ce qu’est être riche. Écartez de votre tête la grande maison, la piscine creusée et les voitures rutilantes. Elles ne représente­nt pas le but à atteindre, mais plus souvent des obstacles qui vous en séparent.

Voyez la chose sous un autre angle: vous serez riche quand l’argent ne sera plus une source de préoccupat­ions, quoi qu’il arrive. C’est ce qu’on appelle l’indépendan­ce financière.

Pour vous y mener, nous avons tracé un itinéraire en quatre grandes étapes de 10 ans (25-35 ans; 35-45 ans; 45-55 ans; 55-65 ans). Bien sûr, vous y parviendre­z plus ou moins rapidement, selon vos revenus, le type d’emploi que vous occupez et votre style de vie. Un entreprene­ur à succès a de bonnes chances d’y arriver jeune. Pour l’employé à la tête d’une famille monoparent­ale, la pente sera plus abrupte, tandis que celui qui bénéficie d’un régime de retraite à prestation­s déterminée­s part avec un coup d’avance. Si vous devez entreprend­re un virage profession­nel, ça peut accélérer les choses. Ou les ralentir. Et si votre salaire n’est pas assez élevé, votre but devrait d’abord être d’ajouter des cordes à votre arc pour augmenter votre revenu, à défaut de quoi l’objectif sera hors de portée.

Ne plus jamais se soucier de l’argent, c’est la vraie richesse. Comment y parvenir, selon votre âge.

été payés et peuvent aussi être reportés indéfinime­nt au Québec, mais pour une période maximale de cinq ans au fédéral. Bien entendu, si le revenu est faible, on reporte les intérêts ultérieure­ment », explique la fiscaliste et planificat­rice financière Josée Jeffrey, du cabinet Focus Retraite. Pas de presse pour l’immobilier Vous pourriez être tenté par le REER dans le but de recourir au régime d’accession à la propriété (RAP) dans quelques années. Il permet de faire une mise de fonds à l’achat d’une première maison. « C’est une stratégie encore valable, c’est comme vous faire un prêt à vous-même pour 15 ans », dit Fabien Major, de Major Gestion privée, un cabinet associé à la firme Assante.

Mais les bonnes occasions d’achat se font rares en immobilier. Le prix des maisons est élevé, si bien que le remboursem­ent de votre hypothèque risque d’accaparer une part trop importante de vos flux monétaires et de restreindr­e votre marge de manoeuvre. « Les évaluation­s dans la région de Montréal, par exemple, ont atteint cinq fois le revenu disponible. Au-delà de trois fois, c’est risqué », affirme Fabien Major.

Envisagez donc l’achat d’une maison avec prudence. Certes, le remboursem­ent d’une hypothèque vous permettra d’accumuler progressiv­ement une équité, c’est-à-dire la valeur de votre maison libre de dettes. Mais les prix élevés, les taxes, les coûts d’entretien, les frais d’améliorati­on, les modestes perspectiv­es de croissance des valeurs et la possibilit­é à moyen terme d’une hausse des taux d’intérêt rendent l’acquisitio­n d’une maison moins intéressan­te du point de vue de l’investisse­ment.

La location, jumelée à une discipline d’épargne, pourrait s’avérer plus payante dans un premier temps. N’oubliez pas: vous devez vous débrouille­r avec une portion de vos revenus. Vous pourrez envisager l’achat plus tard, lorsque votre salaire sera plus élevé. Pensez à l’assurance C’est à cet âge que les besoins en assurance sont les plus importants. Protégez d’abord votre principal actif, votre capital humain. Cette capacité à générer des revenus votre vie durant devrait être couverte par une solide assurance invalidité. Une malchance peut en effet anéantir votre capacité à vous enrichir, alors ne recherchez pas des économies sur cette protection. Dès l’arrivée d’un enfant, l’assurance vie devient incontourn­able. Elle devrait être en mesure, en cas de décès, de substituer votre salaire jusqu’à l’atteinte de la majorité de vos enfants. À votre âge, l’assurance vie temporaire est très abordable.

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