Les Affaires

Le dernier droit

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Vous êtes tout près du but, ou vous y êtes arrivé. L’indépendan­ce financière est une notion relative. Votre style de vie est aussi déterminan­t dans l’atteinte de cet objectif que l’argent que vous aurez épargné depuis que vous avez commencé à travailler.

Les gens frugaux ont un net avantage sur les autres. Le rythme de leurs dépenses leur permet de dégager plus vite d’importante­s épargnes dans lesquelles ils puiseront moins rapidement lorsqu’ils n’auront plus de revenu de travail. Pour les autres, le parcours sera plus long.

À cet âge, vous êtes parvenu à contourner la plupart des obstacles avec succès. « Les personnali­tés ne changent pas. Si une personne s’est montrée économe toute sa vie, elle ne deviendra pas dépensière à 55 ans », dit la planificat­rice financière Nathalie Bachand.

Votre REER n’est pas maximisé, vous avez encore de l’espace inutilisé dans votre CELI, vous traînez des dettes sur votre marge de crédit et vous êtes inquiet de manquer la cible? Retenez-vous de prendre des raccourcis pour rattraper le temps perdu. Les investisse­ments risqués et des manoeuvres fiscales douteuses vous feront perdre du terrain, au contraire. Si vous avez une maison libre d’hypothèque, Sylvain De Champlain a une autre solution. Il suggère de « reposition­ner votre bilan ».

« Dans ce cas, je pourrais conseiller de prendre une hypothèque sur la maison, dit-il. Cette hypothèque, disons 100 000$, vous permettra de maximiser votre REER et votre CELI, et de liquider vos dettes. Vous rêvez de partir faire une

L’opinion de Nathalie Jacques, planificat­rice chez Financière Sun Life La dame cotise actuelleme­nt pour 500$ par mois au REEE de chacun des enfants. C’est une bonne discipline qu’il faut conserver jusqu’à ce qu’ils aient 16 ans. À ce niveau de revenus, le gouverneme­nt ajoute une subvention de 20% du montant cotisé chaque année. Cela devrait leur donner un montant qui se situe entre 80000$ et 100000$ à la fin des contributi­ons, ce qui leur suffira à financer des études supérieure­s.

Elle cotise actuelleme­nt à hauteur de 5000$ par année à son REER, en plus d’allouer 8% de son salaire à son fonds de retraite, dans lequel son employeur verse 7,5% de son salaire. Côté CELI, la cotisation annuelle est de 0$. La cotisation au CELI sera augmentée lorsqu’elle aura terminé de contribuer aux REEE de ses enfants.

Supposons un rendement de 6% par année sur le fonds de pension et tous les autres comptes d’épargne. À 60 ans, madame devrait avoir accumulé un capital de 1385000$ en valeur à la retraite, en excluant le CELI et les épargnes non enregistré­es.

Supposons maintenant un revenu désiré à la retraite de 42 000$ après impôt (indexé à un taux d’inflation de 2% par an) et un taux de rendement de 5% par année sur le capital accumulé à partir de 65 ans (le rendement projeté est plus faible qu’auparavant parce que les placements seront exposés à moins de risques). Notre calcul montre que madame pourrait obtenir ce revenu de 42 000$ (actualisé à l’inflation) jusqu’à l’âge de 94 ans.

De plus, la résidence devrait à ce moment être complèteme­nt payée et libre d’hypothèque.

La simulation permet donc de penser qu’effectivem­ent madame aura les moyens de prendre sa retraite à 60 ans, et peut-être même à 59 ans. Quelques recommanda­tions supplément­aires de Mme Jacques Nathalie Jacques y va de quelques recommanda­tions supplément­aires.

La conseillèr­e a remarqué qu’un certain nombre de fonds communs de placement

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