Danièle Henkel recentre son soutien aux jeunes entrepreneurs sur sa propre industrie

Après avoir investi dans des secteurs très divers grâce à l’émission Dans l’oeil du dragon, Danièle Henkel veut désormais concentrer son aide sur les entreprises de sa propre industrie. Elle lance un appel aux jeunes PME médico-esthétiques qui veulent grandir : elle est prête à investir jusqu’à 50 000 $ dans celle qui lui semblera la plus prometteuse.

Construction, téléphonie, communication, Danièle Henkel s’est laissée séduire par des PME hors de son industrie pour lesquelles elle a agi comme ange financier et guide. Maintenant, même si elle quitte le navire des « dragons » après cinq ans, elle souhaite continuer d’investir dans des entreprises québécoises. Mais elle a choisi de retourner à ses premières amours et d’y concentrer ses efforts. « Je veux faire bénéficier les entreprises de l’industrie médico-esthétique de ce que j’ai appris par mes expériences d’investissement dans les autres industries », explique Danièle Henkel.

Elle vise ainsi les centres d’esthétique, thérapeutiques, les spas et médi-spas, soit plusieurs centaines d’entreprises, qui ont jusqu’à la fin juillet pour envoyer leur candidature. Les conditions : exister depuis au moins trois ans et avoir un projet de développement concret.

Viser l’excellence

Par cet appel de candidatures, la femme d’affaires cherche à prendre le pouls de l’industrie. « Je veux tester le marché pour savoir où il en est et si les entreprises sont prêtes pour le changement. » Car celle qui est à la tête de plusieurs entreprises dans le domaine des traitements thérapeutiques et médico-esthétiques juge que le secteur doit évoluer.

« C’est une industrie encore peu reconnue. Les gens ne veulent pas toujours payer pour aller chez l’esthéticienne, contrairement au professionnel de la santé. Or, la beauté et la santé vont de pair, l’une ne va pas sans l’autre, dit-elle.

« Il faut une prise en charge globale des clients, les écouter, leur offrir les bonnes solutions et travailler en partenariat pour les adresser à d’autres professionnels quand c’est nécessaire », affirme-t-elle.

« Cette industrie a besoin de se repositionner dans l’excellence. Il y a encore beaucoup de charlatanisme, notamment sur Internet », ajoute Danièle Henkel, qui a aussi créé un centre de formation pour les professionnels du secteur médico-esthétique et de la santé.

Cet appel de candidatures « n’est qu’un début », prévient Danièle Henkel. Une fois un diagnostic de l’industrie établi grâce à ce panel de candidatures, elle prévoira assurément d’autres projets. « Cette étape me permettra de savoir comment m’adapter pour mieux aider les entreprises de mon industrie. »