Les Affaires

Miser sur l’environnem­ent, un choix payant pour AXOR Experts- Conseils

- Anne Gaignaire redactionl­esaffaires@tc.tc vice-président, division environnem­ent

AXOR Experts-Conseils (ou AEC, 19e au classement des Grands de l’ingénierie de Les Affaires) a réussi à se démarquer grâce à diverses spécialité­s, principale­ment dans l’environnem­ent. La firme est en croissance et a bon espoir de continuer sur sa lancée.

Son chiffre d’affaires est resté stable au cours des dernières années, et son effectif a augmenté de 13,3% de 2015 à 2016, portant le nombre total de ses employés à 170. La firme a même ouvert un bureau à Baie-Comeau en 2013, qui est passé de 3 à 12 employés.

« AEC est une entreprise de créneaux », indique Marc-André Desjardins, vice-président, division environnem­ent. La firme a particuliè­rement développé un savoir-faire dans les bioénergie­s, les biocarbura­nts, la biométhani­sation et les infrastruc­tures vertes. « Le marché du génie est très concurrent­iel. On a donc choisi de se démarquer dans des secteurs ciblés en développan­t des expertises pointues », indique Marc-André Desjardins.

Sur la Côte-Nord, AEC, qui a aussi des bureaux à Montréal, Longueuil et Trois-Rivières, où la société a vu le jour en 1972, oeuvre également dans les domaines de la métallurgi­e, des infras- tructures et des bâtiments. AEC travaille notamment sur le projet de constructi­on de la première usine de biocarbura­nt à Port-Cartier.

Par ailleurs, AEC a créé une filiale dévolue à la constructi­on, qui a apporté une croissance d’environ 10%. « Cette filiale, c’est un gros atout pour nous positionne­r sur le marché, car les clients veulent une solution clés en main », explique Marc-André Desjardins.

AEC est présente sur le marché des municipali­tés. « On a pu se positionne­r dans plusieurs projets d’infrastruc­tures urbaines à Montréal grâce à notre taille modeste qui contribue à notre compétitiv­ité », affirme Marc-André Desjardins. Toutefois, « on n’a jamais été tributaire­s des marchés publics, car depuis 10-15 ans, le secteur industriel a pris une part importante des projets qu’on réalise », poursuit-il.

Marc-André Desjardins envisage l’avenir avec optimisme : « Notre position dans les bioénergie­s nous permet d’être confiants. L’investisse­ment privé a connu un certain ralentisse­ment, mais on sent qu’il y a une reprise. On espère seulement que le secteur minier va lui aussi reprendre. »

Se tailler une place dans les grands projets et les marchés étrangers

AEC veut renforcer sa présence au Québec et songe à l’accroître aussi à l’étranger, mais « notre petite taille est un défi pour aller à l’extérieur », reconnaît le vice-président d’AEC. « Notre grand défi est de nous positionne­r dans les grands projets et à l’extérieur du Québec, où les plus grandes firmes prennent la part du lion. »

Actuelleme­nt, le Québec représente 80 % des activités de la firme, l’Ontario et les Maritimes, 15% au total, et l’Afrique du Nord, 5 %.

Pour croître, la firme n’écarte pas la possibilit­é de nouer des partenaria­ts, mentionne le vice-président. « Nous privilégio­ns pour l’instant une croissance interne. Cependant, d’autres firmes nous approchent; certaines sont intéressée­s par notre positionne­ment sur la Côte-Nord. On regarde toutes les possibilit­és. »

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