Conduire en ville
Au cours des soixante dernières années, la banlieue des grandes villes a connu une hausse quasi constante de sa population. Chaque matin, de plus en plus de gens partent de la périphérie et se rendent vers la ville pour aller travailler. Et le scénario s’inverse lors du retour à la maison. Pourtant, le réseau routier n’a pas suivi ni les transports en commun. Heureusement, depuis quelques années, le nombre de voitures taillées pour les centres-villes (ou les ponts) bondés a fait un bond spectaculaire.
On pense en premier aux voitures électriques, moins polluantes et plus économiques. Jusqu’à ce que les abordables Chevrolet Bolt et Tesla Model 3 avec leurs 300 km d’autonomie arrivent chez les concessionnaires, les autres modèles (Kia Soul EV, Mitsubishi i-MiEV, Ford Focus Electrique, BMW i3, Nissan Leaf) offraient toutefois une autonomie limitée, surtout en hiver.
Le meilleur compromis reste la Chevrolet Volt, une voiture électrique dotée d’un moteur à essence qui sert de génératrice. En mode électrique uniquement, la Volt peut parcourir jusqu’à 85 km, ce qui convient pour accomplir la plupart des déplacements quotidiens. Ensuite, on peut rouler uniquement avec le moteur à essence. Il y a bien sûr quelques voitures hybrides (Toyota Prius, Lexus RX, Ford Fusion, par exemple) et une flopée d’hybrides branchables (Ford Fusion Energi, Ford C-Max Energi, Hyundai Sonata, Kia Optima, pour ne nommer que celles-là). Elles sont parfaitement adaptées aux centres-villes grâce à leurs freins régénératifs qui récupèrent l’énergie émise lors des freinages pour recharger la batterie.
Cependant, on peut rouler en plein trafic et dépenser peu d’essence en tout confort avec des voitures comme la Honda Civic, dont le quatrecylindres 1,5 turbo est d’une étonnante frugalité, de même que la Toyota Corolla Eco ou la Toyota Yaris berline.