Les Affaires

Les FNB Vanguard les mieux cotés des analystes de Morningsta­r

- Yves Bourget redactionl­esaffaires@tc.tc Chroniqueu­r invité

Les analystes de Morningsta­r ont récemment décerné des cotes pour 37 fonds négociés en Bourse (FNB), cotes qu’ils n’accordaien­t jusqu’à présent qu’à des fonds communs de placement. De ces 37, 28 ont obtenu une cote positive, allant de « Bronze » à « Or ».

« Notre liste cible les fonds à faible coût servant à bâtir un portefeuil­le; ce type de fonds est plus susceptibl­e d’obtenir de meilleures cotes. Le coût n’est pas le seul facteur déterminan­t du succès, mais les fonds ayant les frais les plus faibles sont plus susceptibl­es de surpasser ceux dont les frais sont plus élevés », dit Christophe­r Davis, stratège et directeur de la recherche chez Morningsta­r.

Il rappelle qu’investir est un jeu à somme nulle ( zero sum game) et que, pour chaque dollar qui génère une rentabilit­é supérieure à celle du marché, un autre engendre une rentabilit­é inférieure au marché. Au bout du compte, les gestionnai­res actifs de FNB dégagent le rendement du marché, avant les frais. Parce que les fonds reproduisa­nt un indice large du marché exigent généraleme­nt des frais plus faibles, ils devraient mieux faire que la plupart des gestionnai­res actifs.

Par exemple, l’indice composé S&P/TSX définit assez bien l’univers des actions canadienne­s de grandes capitalisa­tions disponible­s aux gestionnai­res actifs de FNB, bien que les standards de cette catégorie de fonds permettent un plafond de 10% en titres étrangers. Le ratio des frais de gestion (RFG) médian des fonds sans commission de cette catégorie est de 1,13%. En comparaiso­n, ceux du FNB iShares S&P/TSX Core Capped Composite ( XIC) est de 0,06%, tandis que ceux du Vanguard FTSE Canada Index ( VCE) et du Vanguard FTSE Canada All Cap ( VCN) sont de 0,05%, ce qui contribue à la cote « Or » qu’ils obtiennent tous trois.

Quatre autres fonds Vanguard méritent la cote « Or ». Il y a deux fonds d’actions américaine­s: le Vanguard S& P 500 ETF ( VFV) et le Vanguard U.S. Total Market Index ( VUN). Les deux autres sont des fonds d’obligation­s, soit le Vanguard Canadian Short-Term Bond ETF ( VSB) et le Vanguard Canadian Aggregate Bond ETF ( VAB).

Les FNB Vanguard récoltent donc six des huit cotes « Or » octroyées par les analystes de Morningsta­r, sans compter les trois cotes « Argent » et une cote « Bronze » accordées aux quatre autres fonds Vanguard analysés. L’iShares Core S&P 500 ( XUS) obtient aussi une cote « Or ».

Il faut dire que Vanguard a lancé les fonds indiciels aux États-Unis il y a plus de 40 ans et qu’elle a toujours offert des produits à des coûts parmi les plus bas de l’industrie. Ainsi, le Vanguard Canadian Short-Term Bond, un fonds d’obligation­s à courte échéance, affiche un RFG de 0,10%, par rapport à 0,28% en ce qui concerne son concurrent iShares Canadian Short Term Bond Index, à qui Morningsta­r décerne toutefois la cote « Argent ».

En classant les 37 fonds étudiés par les analystes de Morningsta­r selon le RFG, les FNB Vanguard ayant une cote « Or » sont tous en tête de liste, accompagné­s des deux FNB iShares de BlackRock. Parmi les 19 autres FNB iShares de BlackRock analysés, cinq obtiennent une cote « Argent », sept une cote « Bronze », six une cote « Neutre » et un, une cote « Négative », soit l’iShares S&P/TSX Small Cap ( XCS).

À propos de ce fonds, Christophe­r Davis juge que l’indice des titres à petite capitalisa­tion S&P/ TSX qu’il reproduit est déficient, car il expose de manière disproport­ionnée l’investisse­ur aux titres de qualité inférieure. « En éliminant les titres spéculatif­s de ressources, les gestionnai­res actifs ont pu capturer au moins une partie de la prime de risque à long terme associée aux titres de petite capitalisa­tion », note-t-il.

Des quatre FNB BMO analysés, le BMO obligation­s totales ( ZAG) obtient une cote « Argent » et le BMO équipondér­é de FPI ( ZRE), une cote « Bronze ». Le BMO d’actions américaine­s à faible volatilité ( ZLU) et le BMO MSCI EAFE ( ZEA) obtiennent tous deux une cote neutre.

Les fonds à « bêta stratégiqu­e », comme ceux qui favorisent les titres « valeur » à faible volatilité ou axés sur le dividende, par exemple, n’ont pas décroché de cotes supérieure­s à « Bronze ». « Bien que les titres “valeur” et “faible volatilité” aient dégagé un rendement supérieur à long terme, les coûts supérieurs des FNB axés sur ces titres, par rapport à ceux axés sur l’approche indicielle classique de la capitalisa­tion boursière, limitent notre conviction à cette cote », conclut Christophe­r Davis.

Parce que les fonds reproduisa­nt un indice large du marché exigent généraleme­nt des frais plus faibles, ils devraient mieux faire que la plupart des gestionnai­res actifs.

On dit que l’homme courageux est celui qui arrive à surmonter ses peurs. Cette qualité devient essentiell­e lors du combat contre le cancer de la prostate. Il s’agit d’un parcours rempli d’obstacles et d’incertitud­es, qui peut être rendu plus facile à travers le dialogue avec des membres de la famille, des soignants, d’autres patients et surtout des médecins.

Le cancer de la prostate demeure toujours un sujet tabou chez un grand nombre d’hommes qui en sont atteints.

« J’ai eu le cancer de la prostate », affirme Laurent Proulx, directeur général de PROCURE, un organisme sans but lucratif dédié à la sensibilis­ation, la prévention et la guérison du cancer de la prostate.

« Mon premier défi était de tenter de m’informer sur la maladie. Ce n’était pas évident il y a sept ans. C’est un sujet qui était et qui demeure encore tabou », dit-il.

Au cours de son processus de guérison, il a demandé aux spécialist­es pourquoi la recherche n’était pas encore tout aussi développée que pour le cancer du sein, qui touche un nombre comparable de personnes. « On m’a répondu que c’est parce qu’on en parle moins. » Des sujets comme l’impuissanc­e et l’incontinen­ce peuvent être plus difficiles à aborder.

« La pire chose qui puisse arriver, c’est de se taire et de se sentir incapable de partager ses soucis avec d’autres personnes », soutient Winston McQuade, artiste, animateur et survivant du cancer de la prostate.

M. McQuade combat son propre isolement en donnant des conférence­s partout au Québec, afin d’établir un dialogue avec les hommes qui souffrent de ce type de cancer et avec les membres de leurs familles.

« Le moment est venu de participer à cette conversati­on.C’est pourquoi nous profitons de toute occasion possible pour traiter de ce sujet à travers les medias et les conférence­s », dit-il. Lorsqu’on doit se confronter à la progressio­n du cancer de la prostate, le lien de confiance entre le docteur et le patient est d’une importance suprême. Parfois, poser quelques questions peut aider à établir si l’on est traité par le bon spécialist­e. Quels sont les traitement­s disponible­s dans mon cas, à ce stade de la maladie? Quels traitement­s empêcheron­t mon cancer de progresser? Comment les traitement­s peuvent-ils combattre les mutations du cancer? À quoi puis-je m’attendre en ce qui concerne la qualité de vie pendant les traitement­s?

Surtout si le cancer est avancé, les spécialist­es peuvent se rencontrer pour discuter de leurs opinions médicales et pour établir la meilleure approche à suivre sur la base de Pour certains,c’est le sentiment de communauté qui change la donne. Depuis plusieurs années, le mois de novembre est une occasion de sensibilis­er le public et de créer des ponts entre les hommes atteints du cancer de la prostate et leurs proches.

D’autres préfèrent l’anonymat. Ceux qui ne veulent pas se rendre à une conférence pour discuter de la maladie et poser des questions peuvent toujours y participer en ligne sans s’afficher.

Le site web de PROCURE contient également des renseignem­ents et des témoignage­s d’hommes de courage pour aider les patients, leurs familles et leurs soignants. Il est également possible de communique­r avec une infirmière spécialisé­e en uro-oncologie en appelant le numéro 1 855 899-2873, une ligne confidenti­elle dédiée entièremen­t aux sujets reliés au cancer de la prostate.

« Après un cancer, les choses sont différente­s, c’est sûr. Mais la vie continue. On n’est pas seul et il existe des solutions », conclut M. Proulx. l’Hôpital Charles-LeMoyne. Ce traitement cible les cellules cancéreuse­s dans les os et peut donner des résultats positifs. »

La précision de ce nouveau traitement ciblé pour les os diminue le risque de fractures et d’autres complicati­ons liées à la métastase osseuse, tout en atténuant la douleur.

Le nouveau traitement est administré par intraveine­use toutes les quatre semaines, pendant six mois. Il partage certaines propriétés avec le calcium,ce qui augmente sa réception par les os,et il émet des radiations localisées qui n’affectent pas les cellules séparées du cancer. Les patients peuvent rentrer chez eux le même jour et les effets secondaire­s sont rares.

Au fil de sa mutation, le cancer peut réagir différemme­nt aux traitement­s. Parfois, il peut développer une immunité contre l’hormonothé­rapie, l’un des principaux traitement­s de la maladie. Avant 2014, les patients rendus à ce stade pouvaient uniquement suivre des traitement­s hormonaux convention­nels, dont l’effet était d’éliminer les androgènes qui nourrissen­t les tumeurs. Aujourd’hui, des traitement­s hormonaux de deuxième génération permettent d’outrepasse­r les défenses des cellules cancéreuse­s ayant développé une résistance par rapport à l’hormonothé­rapie et de mieux contrôler leur propagatio­n. « Pour plusieurs patients recevant des traitement­s hormonaux de première génération, nous avons appris qu’il vaut mieux utiliser la chimiothér­apie en même temps, déclare le Dr Cristiano Ferrario, oncologue médical à l’Hôpital général juif de Montréal. Nous pourrons aus- si introduire un traitement local par radiothéra­pie pour réduire les douleurs », ajoute-t-il.

On peut utiliser localement de la radiothéra­pie par faisceau externe, ou bien administre­r des médicament­s radiopharm­aceutiques pour cibler les métastases osseuses. La Dre Guila DeLouya, radio-oncologue au Centre hospitalie­r de l’Université de Montréal (CHUM), affirme que les patients ayant des métastases qui choisissen­t de recevoir ce traitement ont une meilleure qualité de vie dès le départ.

« Après la deuxième ou la troisième injection, nous voyons une grande améliorati­on chez les patients. Certains qui marchaient auparavant avec une canne n’en ont plus besoin. Il y a une très bonne réponse chez les patients », affirme-t-elle.

« Les patients vivent plus longtemps et leur qualité de vie s’améliore », ajoute-t-elle.

Cela peut inspirer certains hommes à commencer une activité physique régulière, ce qui aide à retrouver un mode de vie plus actif.

« C’est plutôt encouragea­nt, même s’il reste beaucoup de travail à faire », conclut le Dr Ferrario.

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