Askida vise le nord-est des États-Unis
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Finaliste — Être jaloux rapporte parfois des dividendes ! La société de développement de logiciels Askida a pratiquement triplé de taille en 2016, en misant sur ses services d’assurance qualité logicielle. « J’étais jaloux de grandes entreprises comme Google. Quand on regarde Google, on voit son moteur de recherche. Toutefois, derrière cette façade, le modèle d’affaires de la société, son ADN, repose sur le marketing et la publicité », explique le président d’Askida, Steeve Duchesne.
Ce dernier remonte alors le temps, à la recherche de l’ADN d’Askida ou de l’élément qui allait permettre à la société de se démarquer de la concurrence. « Il y a deux ans, j’ai fait une analyse sur nos réalisations, nos clients actuels et potentiels et les problèmes qu’on avait eus », explique-t-il. Un élément s’est dégagé : la qualité des logiciels. M. Duchesne affirme que les enjeux de qualité logicielle sont présents partout, citant en exemple les nombreux ratés du système de paye Phénix au gouvernement du Canada.
« Nous avons pris l’assurance qualité logicielle et en avons fait un service incluant l’accompagnement, la formation et la mise en place de meilleures pratiques. Toutes nos connaissances ont été concentrées dans un logiciel d’orchestration de tests automatisés. Dès que ça été mis en place, on a vu l’explosion, dit-il. Avant, je me présentais chez un client et je lui demandais s’il avait des logiciels à concevoir. S’il me disait non, je ne pouvais pas faire grand-chose. Aujourd’hui, je demande aux clients s’ils ont des enjeux de qualité logicielle... Ça, c’est oui à 100 %. »
En 2016, Askida est passée de 40 à 114 employés, et son chiffre d’affaires a triplé pour atteindre environ 10 millions de dollars. En décembre, la société a ouvert un bureau à Toronto, deux mois après avoir changé de nom. Elle s’appelait auparavant Axon-ID. « En anglais, le terme axon désigne une partie du corps humain. Comme plusieurs centaines de sociétés portent ce nom, nous avons décidé de changer le nôtre. » C’est en fouillant par hasard dans un dictionnaire de langue abénakis que M. Duchesne est tombé sur le mot askida, qui signifie « confiance ».