Dossier Auto À chaque entrepreneur son véhicule
Plusieurs PME adoptent les camionnettes et les VUS comme principaux véhicules d’entreprise. Des véhicules sélectionnés, d’abord, en fonction de leur espace pour faciliter le transport de marchandises et d’équipement, mais aussi en fonction de leur cabine intérieure pour assurer le confort des employés et des employeurs qui y prennent place. Trois entrepreneurs nous parlent de leur choix.
Camions avec cabine tout équipée pour Shrink Expert
« Chez nous, le choix du véhicule fait carrément partie des avantages sociaux que j’offre à mes employés », lance d’emblée Martin Caron, propriétaire fondateur de l’entreprise Shrink Expert, à Québec. Et comment !
Spécialisée en emballage industriel de marchandises et d’immeubles en construction, l’entreprise dispose d’une flotte de quatre camions GMC… de l’année. Un Silverado 1500, deux Sierra 1500 et un Sierra Denali 2500 diesel, tous équipés de sièges en cuir, d’un bon système de son, de commandes de température à l’avant et à l’arrière de la cabine et d’un GPS pouvant être actionné par la centrale de l’entreprise.
« Mes 10 employés font beaucoup de route. Parfois, ils ont besoin d’effectuer jusqu’à six heures de transport
aller-retour dans une journée. Raison pour laquelle je ne lésine pas sur le confort du véhicule », insiste l’entrepreneur.
Notez que l’entreprise renouvelle sa flotte de camions tous les six mois. « Ces véhicules de location parcourent chacun entre 20 000 et 25 000 km. En renouvelant la flotte deux fois par année, l’entreprise évite les visites au garage pour l’entretien, y compris le changement saisonnier des pneus », explique l’entrepreneur Caron.
Pourquoi la marque GMC ? « J’ai analysé les trois principaux constructeurs américains de camionnettes. Mon choix s’est porté sur GM pour l’efficacité et la robustesse. Ce sont d’ailleurs des camions GMC qu’utilisent les grandes sociétés pour sillonner les routes en gravier du nord de la province », conclut Martin Caron.
Un Sprinter avec nacelle qui rapporte à OptimaImaging
L’investissement de 150 000 $ en aura valu le coup. Depuis qu’Optima-Imaging a fait l’acquisition d’un Sprinter de Mercedes-Benz équipé d’une nacelle, l’entreprise de Gatineau a vu ses revenus du service d’installation augmenter d’au moins 20 %, soutient Gilles Chartrand, propriétaire-fondateur d’Optima-Imaging.
L’entreprise, qui se spécialise notamment dans l’impression grand format et l’affichage, n’a plus besoin de recourir à la location d’un véhicule pour installer des oriflammes et autres affiches en hauteur sur les immeubles. Elle a le sien depuis deux ans.
En plus de permettre d’offrir des tarifs plus compétitifs aux clients, le véhicule et sa nacelle présentent des avantages techniques très appréciés par l’entrepreneur.
Tout d’abord, il y a l’espace de la cabine, qui permet aux employés d’accéder à la marchandise en circulant debout. Le confort des sièges conducteur et passager plaît aussi. Toutefois, ce qui réjouit encore plus GillesChartrand, c’est la suspension du véhicule allemand.
« Grâce à la suspension à air du Sprinter, explique l’entrepreneur, l’utilisation de la nacelle ne nécessite aucun appui sur les côtés du véhicule. Cela nous permet de bénéficier d’une meilleure accessibilité à la zone d’installation. On gagne au moins un mètre en hauteur, ce qui n’est pas négligeable. »
Des économies d’essence pour Ilios Traiteur
En 2015, la chef Fouli Tsatoumas, qui dirige l’entreprise Ilios Traiteur, à Montréal, a vu sa facture d’essence mensuelle passer de 500 $ à moins de 200 $. Sa recette : elle a troqué son Yukon XL GMC contre un Soul de Kia.
« Ce VUS n’est peut-être pas aussi spacieux que le Yukon XL, mais il convient très bien pour les livraisons de repas à des groupes de 80 personnes ou moins, qui constituent ma principale clientèle », signale la chef. Créé en 2012, Ilios Traiteur se spécialise dans la cuisine grecque gourmande.
Et si le groupe est plus nombreux ? « J’emprunte le Toyota 4 Runner de mon conjoint », répond-elle du tac au tac.
Pourquoi le Soul de Kia ? « J’ai eu le coup de foudre pour le look du modèle Red Zone. J’aime les véhicules qui se distinguent. Et en plus, il correspondait à mon budget », souligne Mme Tsatoumas.
De gauche à droite : Stéphanie Jasmin (UBU compagnie de création), Brigitte LeBlanc (Banque Nationale du Canada), Denis Marleau (UBU compagnie de création), Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien, Ginette Noiseau (ESPACE GO), Rémi Marcoux (TC Transcontinental), Martine Turcotte (Bell et présidente du conseil d’ESPACE GO), Annick Guérard (Transat Tours Canada) et Sophie Cadieux (comédienne et membre du conseil du théâtre). ESPACE GO peut dorénavant agrandir et rénover ses installations, mises à mal par 20 ans d’usure. L’objectif de financement de 5 859 142 $ a été atteint, en grande partie grâce à la générosité et aux efforts des amoureux des arts réunis sur la photo. L’échéancier des travaux prévoit la fermeture d’ESPACE GO au mois de mai 2017 et la reprise des activités en février 2018. Michaël Potvin a reçu le titre de « Jeune personnalité d’affaires 2016 » dans le cadre du 25e Gala Jeune personnalité d’affaires Banque Nationale (Gala JPA), organisé par la Jeune chambre de commerce de Québec (JCCQ). Michaël Potvin est le fondateur, président et directeur général de Terralpha, une entreprise spécialisée en architecture du paysage et en aménagement paysager. La qualité exceptionnelle des services de Terralpha est reconnue autant dans le milieu commercial que dans le milieu résidentiel. Terralpha compte maintenant une dizaine de passionnés de la nature et du design, travaillant avec l’objectif commun de devenir les leaders en aménagement paysager environnemental au Québec.
« Au cours des dernières années, je me suis entouré de personnes qui croyaient en mes ambitions et en mes convictions, explique M. Potvin. Cela m’a permis d’avoir le courage de me lancer en affaires avec l’intention de changer le monde ou, du moins, d’y ajouter de la valeur. C’est un honneur d’être couronné JPA. »