Un milliard de dollars à venir à Bécancour
La Société internationale métallique annonce que son mégaprojet de construction d’une usine de transformation de fer préréduit briqueté à chaud pourra aller de l’avant dans le parc industriel et portuaire de Bécancour. Après avoir terminé son étude de préfaisabilité économique il y a quelques semaines, l’entreprise confirme que son projet est officiellement considéré comme viable. Elle pourra donc s’y engager avec un investissement qui totalisera un milliard de dollars canadiens.
L’an dernier, une option d’achat avait été signée sur un terrain de 94 hectares jouxtant la centrale thermique, en face de l’ancienne usine de Norsk Hydro. Le lot numéro 4 devrait accueillir les équipes du chantier de construction dès l’an prochain, pour une mise en fonction de l’usine en 2020. Autre bonne nouvelle : le nombre d’emplois prévus a été revu à la hausse. Il passerait à 174 durant la phase d’exploitation de l’usine. Les différentes étapes du chantier de construction devraient quant à elles engendrer 1 400 emplois directs ou indirects.
Il reste maintenant à franchir les étapes environnementales. L’étude d’impact a d’ailleurs été déposée au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC). Des audiences publiques du BAPE sont aussi à prévoir.
« C’est une entreprise très sérieuse, qu’on a rencontrée à deux reprises. Selon moi, de tous les projets qui sont sur la table, c’est celui qui pourrait être le plus susceptible d’arriver prochainement », se réjouit le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois.