Les Affaires

Immobilier : gérer ses immeubles ou les donner en gestion ?

George Weston

- Indice S&P/TSX de la consommati­on de base

1Combien vaut votre temps? Comme dans tout aspect de votre vie, un facteur important à prendre en compte en matière de gestion d’immeubles est la valeur de votre temps. Si vous épargnez quelques milliers de dollars par année à gérer vous-même vos immeubles, mais que le temps investi vous empêche de gagner des dizaines de milliers de dollars supplément­aires, par exemple faire de la recherche ou de la prospectio­n pour trouver une aubaine, la décision de gérer vous-même ou non devrait être relativeme­nt simple à prendre.

« Il est important de faire l’exercice de calculer le temps investi à gérer vos immeubles par rapport au montant qu’il vous en coûterait si ces tâches étaient confiées à une firme spécialisé­e dans le domaine », nous raconte Jean-Pierre Du Sault, investisse­ur et coach en immobilier.

Imaginez un instant que pour gérer votre immeuble, vous deviez y consacrer en moyenne deux heures par semaine, soit 100 heures par année et que, d’un autre côté, il vous en coûte 5 000$ en frais de gestion. Votre taux horaire pour vous occuper de votre immeuble serait donc de 50$ l’heure. Intéressan­t, n’est-ce pas? Du moins, a priori. Mais allons plus loin dans notre réflexion.

Et si ces 100 heures réduisaien­t considérab­lement vos possibilit­és de trouver une autre aubaine qui vous rapportera­it 50000$ de profit à l’achat? Imaginez que ce profit à l’achat soit réalisé dans le cadre de l’achat d’un immeuble d’une valeur de 500000$ par exemple, que ce même immeuble prenne dans l’année suivante 3% de valeur, soit 15000$, et que le solde du prêt diminue également de 15000$.

Vous travaillez peut-être à 50$ l’heure pour gérer votre immeuble, ce qui semble payant à court terme, mais qu’en est-il du coût de renoncemen­t à long terme? Pensez-y bien, car on parle ici de 80000$ d’enrichisse­ment, c’est-à-dire 50000$ de profit à l’achat, plus 15000$ de prise de valeur, plus 15000$ de capital remboursé. Et ces 80000$ d’enrichisse­ment en question, c’est uniquement pour la première année! Avez-vous les moyens de travailler à un taux horaire de 50$? À court terme, peut-être. Mais à long terme? relation avec les locataires. Évidemment, si vous décidez de gérer vous-même assurez-vous d’avoir du plaisir à le faire, sinon déléguez les tâches. Vous vous porterez mieux, et vos locataires aussi!

L’écart défavorabl­e entre les résultats et les attentes de Vince Valentini, de Valeurs mobilières TD, est largement attribuabl­e à une question de synchronis­me, selon l’analyste. Ce dernier est encouragé par la tendance observée dans les activités centrales de TVA, notamment au sein de la grande antenne. Il s’attend à ce que les résultats s’améliorent au deuxième trimestre. Il réitère sa recommanda­tion d’achat et sa cible de 4,57 $. La croissance des ventes suggère que l’entreprise continue de gagner des parts de marché sur les grands magasins et les indépendan­ts, juge Martin Landry, de GMP. Les magasins spécialisé­s performent mieux que les grands magasins et sont moins sensibles à la concurrenc­e d’Internet, selon lui. Le consommate­ur préfère pouvoir toucher et essayer un matelas avant de l’acheter. Il renouvelle une recommanda­tion d’achat et augmente sa cible de 35 $ à 40 $. Le redresseme­nt de Colabor reste fragile en raison de la concurrenc­e accrue, note Derek Lessard, de TD Valeurs mobilières. La cible de M. Lessard a beau offrir un potentiel de gains de 33 %, la dette, qui équivaut à 4,3 fois son bénéfice d‘exploitati­on, le décourage d’émettre une recommanda­tion d’achat. Malgré les compressio­ns de coûts, un remaniemen­t de l’équipe des ventes et de nouveaux dirigeants, l’analyste croit que la croissance interne ne reviendra pas avant 2018. Le marché accorde une valeur de seulement 8 $ aux activités de boulangeri­e de Weston, alors qu’Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux, estime leur valeur à 17 $, en fonction du bénéfice d’exploitati­on projeté en 2019 pour cette division. C’est pour cette raison qu’elle maintient sa recommanda­tion d’achat, malgré le déclin de 3 % du bénéfice d’exploitati­on. Mme Nattel anticipe que le bénéfice d’exploitati­on de Weston Foods regagnera en vigueur à partir de la deuxième moitié de l’année et davantage en 2018. Sa cible reste à 155 $.

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