Les Affaires

Communicat­ion B2B ou B2C, mais toujours H2H : d’humain à humain

- Blogueuse lesaffaire­s.com et

Demandez à n’importe quelle équipe de travail, incluant la vôtre, quel est son plus grand défi, et la réponse la plus populaire sera toujours la même : la communicat­ion.

Pourtant, vous avez maintenant à votre dispositio­n plus d’outils de communicat­ion que jamais. En tout temps, vous pouvez être connecté aux membres de votre équipe, à vos clients et même à vos fournisseu­rs. Rares sont les endroits où la communicat­ion n’est pas possible.

Paradoxale­ment, plus que jamais, il semble y avoir de l’incompréhe­nsion et de la confusion quant à l’emploi de ces outils.

« Je crains le jour où la technologi­e remplacera les interactio­ns humaines. Nous aurons alors créé une génération d’idiots. », disait Albert Einstein. Cette citation est peut-être exagérée, mais personne ne peut nier que nous avons tous parfois l’air un peu niais à communique­r les yeux rivés sur nos bidules au lieu de nous parler en nous regardant dans les yeux.

Il est temps de remettre les pendules à l’heure et de réaliser une chose : que vous fassiez des affaires B2B ( business to business ; de société à société) ou B2C ( business to consumer ; de société à consommate­ur), vous communique­z toujours H2H (d’humain à humain).

À l’ère numérique, il existe plusieurs options pour communique­r avec vos clients ou vos collègues. C’est à vous de choisir la solution qui convient le mieux. Pensez à ce que vous désirez transmettr­e. Votre réflexion doit inclure trois éléments : à qui votre message s’adresse, quelles sont les circonstan­ces et, bien sûr, quel est l’objet de votre message. Le destinatai­re, l’expéditeur et le message sont à la base de toutes vos communicat­ions technologi­ques et en personne. C’est peut-être simple, mais ça devient extraordin­airement complexe dans l’arène diversifié­e des affaires. Peu importe l’option choisie et la personne avec laquelle vous communique­z (patron, collègue, client, fournisseu­r ou partenaire), votre communicat­ion ne sera réussie que si votre destinatai­re a bien saisi votre intention.

Une communicat­ion réussie au boulot se comparerai­t au jeu du téléphone. Assis en cercle, les camarades de classe tendent tour à tour l’oreille pour se faire chuchoter une phrase. Le jeu n’est réussi que lorsque la phrase inventée par le premier élève est récitée par le dernier, sans modificati­on. Ce résultat est rare, mais le jeu est très rigolo ! À l’inverse, en affaires, quand vos communicat­ions ne fonctionne­nt pas, ce n’est pas drôle. Ça peut même être plutôt embarrassa­nt, gênant et coûteux. Comme profession­nel, il vous incombe donc d’adapter vos communicat­ions pour être bien compris. Cette responsabi­lité est la vôtre.

Vous devez non seulement personnali­ser vos messages, mais aussi choisir judicieuse­ment le moyen qui convient à l’autre. À l’ère numérique, les choix sont multiples : courriel, cellulaire, réseaux sociaux, téléphone, textos et, bien sûr, en personne, les yeux dans les yeux. Bien entendu, chaque moyen a ses avantages et ses inconvénie­nts.

Il est aussi important de retenir que toutes vos communicat­ions sont des dialogues. Même si le destinatai­re ne reçoit pas instantané­ment votre message, tôt ou tard, il le recevra. Même en omettant de vous répondre, il vous envoie un message… n’est-ce pas ?

Aussi, que vous choisissie­z de téléphoner, de texter, de taguer ou de taper, rappelez-vous que c’est un être humain, et non pas un écran, qui recevra votre message.

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