Vanguard : une histoire qui fait du bien
Banque de Montréal Minière Osisko
Dans sa plus récente lettre aux actionnaires de Berkshire Hathaway, Warren Buffett a écrit que si une statue devait un jour être érigée pour honorer la personne qui a fait le plus de bien aux investisseurs américains, elle devrait être à l’effigie de John (Jack) C. Bogle. Mais qui est donc cet homme ? Alors que nous vivons à l’ère des scandales financiers et des fake news, voici une histoire vraie qui fait du bien.
Né en 1929 au New Jersey, John C. Bogle a vite compris les effets de la Grande Dépression. Ses parents ont dû vendre leur maison et, une fois leurs économies disparues, son père a sombré dans l’alcool et le couple a finalement divorcé.
Heureusement, John avait la bosse des maths… ce qui lui a permis d’obtenir une bourse d’études à la prestigieuse Blair Academy. Il a ensuite été accepté à Princeton University, d’où il a été diplômé magna cum laude en économie en 1951, après avoir terminé sa thèse sur l’industrie des fonds communs, un sujet qui le fascinait déjà.
Dès son premier emploi au Wellington Fund, M. Bogle se distingue et monte rapidement les échelons grâce à son sens de l’initiative et à sa créativité. Il n’hésite pas à forcer les dirigeants de cette société, qui n’offre qu’un fonds, à remettre en question leur modèle d’affaires. Bientôt, il crée un second fonds, dont le succès est immédiat. Il poursuit alors son ascension dans la firme jusqu’à en devenir le président. Malgré cela, M. Bogle est éventuellement congédié à la suite d’une fusion qu’il a approuvée. Reconnaissant sa mauvaise décision, il en tire des enseignements qu’il ne tarde pas à appliquer.
Deux bonnes idées valent mieux qu’une
En 1974, John Bogle a créé The Vanguard Group Inc., à Valley Forge (en Pennsylvanie), en se basant sur le principe suivant : une société de placement doit gérer les fonds qu’elle offre dans l’intérêt supérieur de ses clients.
Dès 1976, Vanguard a offert aux investisseurs américains le premier fonds de placement indiciel : le Vanguard 500 Index Fund. Cette décision de M. Bogle a été influencée par les recherches universitaires d’Eugene Fama et de Paul Samuelson, qui ont depuis reçu le prix Nobel d’économie, ainsi que par celles de Burton Malkiel (auteur du best-seller A Random Walk on Wall Street).
En lançant un produit d’investissement calquant un indice boursier, John Bogle a créé une véritable révolution. Qui plus est, les frais pour offrir un tel placement étant moindres, il a laissé les investisseurs profiter des économies réalisées.
Le modèle d’affaires de Vanguard
Vanguard n’est ni inscrite en Bourse ni détenue par un groupe privé. Comme il n’y a pas d’actionnaires dans la structure mise en place par M. Bogle, il n’y a aucun dividende à verser. Ainsi, la société n’a pas à faire de compromis entre ce qui est bon pour les détenteurs de parts de ses fonds et les actionnaires.
Les propriétaires de la société sont plutôt ses propres fonds communs et ses propres fonds négociés en Bourse (FNB) domiciliés aux États-Unis qui sont, à leur tour, détenus par leurs investisseurs. Ces fonds et ces FNB repassent les économies réalisées à leurs détenteurs de parts, et ce, sous la forme de réductions de frais. Les investisseurs canadiens profitent eux aussi des faibles frais sur ces FNB. Selon Vanguard, cette structure mutuelle unique leur permet d’aligner leurs intérêts sur ceux de leurs investisseurs et donne le ton à la culture, à la philosophie et aux politiques de la firme.
L’impact des fonds indiciels
L’appel de John Bogle pour les produits indiciels a mis 20 ans à se faire entendre mais, depuis, les actifs qui y sont investis croissent à un rythme effarant partout dans le monde.
« Durant les premières années de Vanguard, M. Bogle était souvent la risée de l’industrie financière, se rappelle Warren Buffett. Cela ne l’a pas empêché de continuer à exhorter les investisseurs à se tourner vers les fonds indiciels à très faibles frais. Aujourd’hui, il a la satisfaction d’avoir aidé des millions d’investisseurs à réaliser de bien meilleurs rendements sur leurs épargnes que ce qu’ils auraient obtenu autrement. John Bogle est un héros pour eux et pour moi », conclut M. Buffett.
Grâce à son modèle d’affaires et à son offre de fonds de placement et de FNB, Vanguard a 5 000 milliards d’actifs sous gestion que lui ont confié 20 millions d’investisseurs dans le monde, notamment au Canada (données de février 2017).
John Bogle se définit comme un homme de petite entreprise qui a eu deux bonnes idées. Il ne se doutait certes pas que Vanguard allait devenir un tel colosse. Sa relève est bien en place depuis plus de 15 ans, mais il demeure actif à titre de président du Bogle Financial Markets Research Center.
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Keith Howlett, de Desjardins Marché des capitaux, augmente ses prévisions de bénéfice de 0,04 $ par action pour 2018 et de 0,07 $ par action pour 2019 parce que les prix des médicaments génériques au Québec devraient baisser de 25 % cet automne au lieu du 35 % prévu. La prochaine réforme fédérale devrait atténuer l’impact de la réforme provinciale sur les prix des médicaments génériques. M. Howlett fait passer sa recommandation de « vendre » à « conserver » et hausse son cours cible d’un an de 20 à 21 $. CGI offre un aussi bon potentiel qu’avant, même si l’évolution des services informatiques prolonge le cycle de vente, croit Richard Tse, de la Financière Banque Nationale. Alors que la croissance de CGI reposait sur l’acquisition de sociétés, l’entreprise devient de plus en plus la partenaire de ses clients qui veulent mettre à jour leurs procédés. M. Tse maintient sa prévision de bénéfice de 3,70 $ et projette un bénéfice de 3,95 $ en 2018. Il réitère sa recommandation « surperformance » et son cours cible de 80 $. La hausse de 1,9 % des ventes comparables au premier trimestre est décevante par rapport aux attentes de 3 % et à la croissance de 6 % des ventes de Home Depot. Wayne Wood, de BMO, renouvelle tout de même sa recommandation de « surperformance » parce que Lowe’s mise toujours sur une amélioration de 3,5 % de ses ventes comparables, de 16 % de son bénéfice par action et de 1,2 % de sa marge pour 2017. Toute faiblesse du titre offre donc une nouvelle occasion de l’acheter. Son cours cible reste à 89 $ US. Financière Banque Nationale amorce le suivi avec une recommandation « surperformance ». Raj Ray indique que la mine Island Gold, en Ontario, offre des teneurs aurifères élevées. Les dirigeants veulent accroître la production de la mine de 900 à 1 100 tonnes par jour à la fin de 2018. Bien que 80 % de la production de Richmont provienne de cet actif, le profil de risque est relativement faible parce que ses mines bénéficient de coûts en dollars canadiens et de ventes en dollars américains. Sa cible est de 13,50 $.