Les Affaires

L’adorable décapotabl­e est de retour

- Claudine Hébert redactionl­esaffaires@tc.tc Qui sont les acheteurs ?

Malmenés par la crise économique de 2008, délaissés par des consommate­urs qui recherchen­t davantage des véhicules pratiques, les modèles décapotabl­es représente­nt aujourd’hui moins de 1 % des ventes de véhicules dans le monde. Certains signes laissent toutefois présager que ces icônes de la route veulent rebondir.

Ne cherchez plus de Beetle cabriolet chez Volkswagen Grenier, à Mascouche. La vingtaine de modèles qui étaient dans la cour au printemps se sont envolés depuis la fin mai. Et bonne chance pour en trouver ailleurs chez d’autres concession­naires. « De janvier à mai, les ventes de ce modèle ont grimpé d’au moins 40 % au pays si on compare avec celles de l’an dernier à pareille date », signale Yannick Lachapelle, directeur général chez Volkswagen Grenier. Juste pour le mois de mai, il s’est vendu 204 unités Beetle cabriolet, soit 124 % de plus que l’an dernier à la même date, précise le concession­naire.

Même scénario chez Chartrand Ford, à Laval, où la quarantain­e de modèles Mustang décapotabl­es se sont écoulés en un claquement de doigts. « Nous pourrions en vendre davantage, mais ce sont des bonbons qu’on nous alloue à la pièce », indique Daniel Perrault, représenta­nt des ventes. Munie d’une nouvelle suspension arrière indépendan­te, la Mustang a été la voiture sport la plus vendue au pays en 2016 avec plus de 7 500 unités. C’est également le modèle sport le plus vendu du monde.

Selon IHS Automotive, une firme de consultant­s, les ventes de décapotabl­es pourraient augmenter de plus de 60 % aux États-Unis d’ici 2020. Une hausse principale­ment attribuabl­e à la venue de nouveaux modèles, telle la Buick Cascada (une version stylisée de l’Opel en Europe) lancée au Salon de l’auto de Détroit en 2015. Notez que la division Buick de GM n’avait pas présenté de nouveaux modèles décapotabl­es depuis au moins 25 ans. « La décapotabl­e n’a jamais été une voiture qui suit les modes. Elle demeure avant tout un véhicule d’émotions, de passion, de plaisir. Particuliè­rement ici, au Québec, où l’été ne dure que quatre mois », souligne Benoit Charette, rédacteur en chef de L’Annuel de l’automobile. En général, les propriétai­res utilisent leur décapotabl­e du 1er mai au 15 octobre. Ils parcourent en moyenne de 10 000 à 12 000 km par année.

Qui achète ce type d’automobile ? De jeunes profession­nels sans enfant et surtout des baby-boomers. « On est d’ailleurs en plein peak des baby-boomers qui arrivent à la retraite. Ça explique l’engouement actuel pour ces véhicules », signale Yves Varin, directeur national du développem­ent des affaires du Canadian Black Book, une organisati­on qui évalue la valeur des véhicules. Pour plusieurs baby-boomers, poursuit-il, les modèles décapotabl­es demeurent des emblèmes convoités depuis des années. Ces voitures, qui se vendent pour la plupart entre 25 000 $ et 90 000 $ neuves, deviennent enfin un rêve accessible.

Mais attention, prévient-il. Au-delà des rêves, le consommate­ur doit penser avant tout à ses besoins. « La plupart des modèles décapotabl­es sont de type roadster, des véhicules à deux places. Et dès que le toit est ouvert, le volume du coffre est considérab­lement réduit. Oubliez les sacs de golf et les autres gros équipement­s de loisir. »

Toit rigide ou souple ?

« Une décapotabl­e dotée d’un toit rigide, comme la Ford Mustang, la SLK de Mercedes-Benz ou la Porsche Boxster, offre un habitacle muni d’une bien meilleure insonorisa­tion que les modèles avec toit souple, qui supportent mal les sorties à plus de 100 km/ h », souligne Benoit Charette. En revanche, dit-il, une fois ouvert, le toit rigide occupe une bonne partie du coffre et limite l’espace pour les bagages. Tout le contraire des toits souples de l’Audi A4 décapotabl­e ou de la MX-5 de Mazda, qui se font plutôt discrets. Cependant, il vaut

mieux privilégie­r un toit souple dont la lunette arrière est en verre et non en plastique. « Les lunettes de plastique finissent par jaunir », avertit Yves Varin. Et s’il survient un bris dans le mécanisme ? La facture sera plus salée pour une décapotabl­e à toit rigide.

Remarquez, peu importe qu’il soit rigide ou souple, le toit d’une décapotabl­e demeure sensible aux fortes pluies et au lave-auto automatiqu­e. « Raison pour laquelle les propriétai­res de décapotabl­es devront laver leur véhicule à la main », soutient M. Varin.

Quand acheter et quand vendre ?

Pour profiter d’une décapotabl­e pendant l’été, il faut commencer son magasinage dès la fin de février, suggère Daniel Perrault. C’est le meilleur temps pour choisir sa couleur, ses équipement­s. Ces jours-ci, le choix des Mustang décapotabl­es est très limité et les prochaines livraisons ne se feront pas avant l’automne, soit juste à temps pour remiser le véhicule pour l’hiver ou le transporte­r vers sa copropriét­é en Floride, indique M. Perrault. Remarquez, pour les chasseurs d’aubaines, les mois de novembre et de décembre peuvent réserver de belles surprises. La facture totale de la décapotabl­e peut être réduite d’au moins 10 % durant cette période, maintient le chroniqueu­r automobile Benoit Charette.

Et pour la revente ? « C’est en plein le bon moment », affirme Yves Varin. La décapotabl­e, c’est comme un bateau, un VR. C’est un jouet d’été qu’il faut vendre avant le début des vacances de la constructi­on pour bénéficier d’un bon prix.

À ce propos, vaut-il mieux acheter une décapotabl­e neuve ou d’occasion ? Comme tous les véhicules, la voiture décapotabl­e n’échappe pas à la dépréciati­on de 30 % au cours de la première année suivant son achat, rappelle M. Varin. Par contre, à la suite de cette dépréciati­on initiale, les décapotabl­es voient leur valeur diminuer très lentement. « Les propriétai­res de décapotabl­es ont la réputation de prendre un soin jaloux de leur voiture », dit M. Varin.

Les véhicules dont le nom est exclusivem­ent associé à un modèle décapotabl­e (MX-5 de Mazda ou Boxster de Porsche, par exemple) conservent une valeur de revente plus élevée que ceux qui sont également fabriqués en modèle coupé, indique M. Varin. Pour avoir un bon indice, les consommate­urs peuvent consulter la valeur future du véhicule convoité sur le site du Canadian Black Book.

Jean-François Dion se joint au Groupe Bruce Kent à la suite d’une carrière de 17 ans chez RBC. Récemment, à titre de chef de gestion de portefeuil­le d’actions chez RBC Dominion valeurs mobilières, il dirigeait une équipe d’analystes et de gestionnai­res de portefeuil­le à Toronto. Son équipe était chargée de guider plus de 1 700 conseiller­s en placement dans tout le Canada sur un vaste éventail de sujets afférents aux marchés boursiers canadien, américain et internatio­nal. M. Dion a un baccalauré­at en commerce de l’Université Concordia et est analyste financier agréé (CFA). Le Groupe Bruce Kent est le plus important groupe de gestion de portefeuil­le discrétion­naire chez RBC Dominion valeurs mobilières au Canada. Optimum Talent a nommé Marie Pinsonneau­lt au poste de présidente de son bureau de l’Est. Elle succède à Michel Lizotte. Titulaire d’un baccalauré­at et d’une maîtrise en droit, Mme Pinsonneau­lt a 35 années d’expérience en affaires, dont les 12 dernières consacrées au domaine de la consultati­on en ressources humaines et à la gestion de talents. Elle a géré diverses entreprise­s et unités d’affaires dans le domaine des médias et a occupé différents postes de direction au sein de plusieurs organisati­ons reconnues. Pascal Hurtubise est le nouveau vice-président, chef des affaires juridiques et secrétaire corporatif chez Boralex. Titulaire d’un baccalauré­at en droit de l’Université de Montréal et membre du Barreau du Québec depuis 2003, il s’est joint à l’équipe juridique de Boralex en 2005, après avoir amorcé sa carrière au sein du cabinet Stikeman Elliott. M. Hurtubise remplace Sylvain Aird, qui devient vice-président, développem­ent des affaires Europe. Sylvie Demers, vice-présidente, TD Canada Trust, et présidente, Direction du Québec, Groupe Banque TD, devient présidente du Conseil des fiduciaire­s de la Fondation du MBAM. Elle succède à Martin Thibodeau, président, Direction du Québec, RBC. Entrée au service de la TD en 1985, Mme Demers est bien connue dans la communauté montréalai­se par son engagement soutenu auprès de plusieurs organismes sans but lucratif. Au cours des dernières années, elle a, entre autres, accepté la présidence d’honneur de diverses campagnes de collecte de fonds au profit d’organisati­ons telles que l’Hôpital Sainte-Justine et le Centre hospitalie­r de l’Université de Montréal. Martin Foster devient viceprésid­ent, développem­ent des affaires, chez Groupe Prévision Succès. Il s’est joint en 2014 à l’équipe du Groupe à titre de directeur principal du Québec. Il a permis d’accroître la présence de l’entreprise sur le marché québécois, notamment grâce à son engagement dans les différents réseaux en ressources humaines. Diplômé de l’Université du Québec à Trois-Rivières, il a été lauréat à trois reprises du prix Club du Président et nommé Recrue PIMD de l’année 2015. Sandra Abitan devient associée directrice du bureau d’Osler à Montréal. Elle a notamment occupé divers postes de direction au sein du cabinet. Elle se spécialise dans le domaine de l’insolvabil­ité et de la restructur­ation d’entreprise­s dans le cadre de transactio­ns complexes, consensuel­les et devant les tribunaux. Mme Abitan poursuivra sa pratique de droit tout en exerçant ses nouvelles fonctions d’associée directrice. Elle succède à Shahir Guindi, qui a joué ce rôle au cours des sept dernières années. Jean-Pierre Desmarais a été nommé président d’Innovitech. Ce consultant stratégiqu­e dans les technologi­es de dispositif­s médicaux a plus de 40 ans d’expérience comme entreprene­ur et gestionnai­re en innovation. Il a été un des acteurs engagés dans l’émergence des technologi­es médicales au Canada. Camille Gagnon, fondateur et associé principal d’Innovitech, continuera son action de mobilisati­on et de créativité au sein de l’entreprise dans de grands projets structuran­ts.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada