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Le marché de l’emploi change: aidons les jeunes à suivre la cadence Investisse­ments en hausse dans le secteur minier au Québec

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Les changement­s économique­s et technologi­ques sans précédent qui ont lieu dans le monde actuel pèsent sur tous les jeunes. Avec cette nouvelle réalité du travail, il n’est pas étonnant que ceux-ci voient l’avenir avec incertitud­e.

Chaque jour, nous prenons connaissan­ce de statistiqu­es et lisons des articles faisant état de la pression créée par l’automatisa­tion, les technologi­es et la réduction des emplois de premier échelon chez les jeunes. Bon nombre d’entre eux terminent leurs études mal préparés, sans avoir acquis les aptitudes, l’expérience ou les réseaux qui leur permettrai­ent d’amorcer leur carrière avec succès.

D’ailleurs, selon Statistiqu­e Canada, il semble de plus en plus difficile de trouver un emploi à temps plein de qualité. En effet, le taux d’emploi des jeunes est semblable à celui des années 1970, mais la qualité des emplois s’est détériorée pour de nombreux jeunes.

Nous savons que l’éducation, la formation et l’expérience de travail jouent un rôle essentiel dans la vie d’un jeune. Elles leur ouvrent la voie vers la réussite, générant donc de la prospérité économique dont nous profiteron­s tous.

Il ne fait aucun doute que cette prospérité repose sur notre capacité à tirer parti de l’énergie, des aptitudes, de l’innovation et de l’optimisme des jeunes pour les aider à contribuer à la réussite de notre pays. Si la nouvelle économie pousse ceux-ci vers l’échec, ce sera notre échec à tous.

Posons-nous toutefois la question suivante: que pouvons-nous faire collective­ment pour aider les jeunes à affronter ces trois obstacles importants? Manque d’expérience de travail pertinente Un trop grand nombre de jeunes passent à côté d’importante­s occasions en début de carrière, car ils sont pris dans le cercle vicieux « pas d’expérience, pas d’emploi ». Leur manque d’expérience de travail pertinente nuit à leur recherche d’emploi, mais il leur est impossible de combler cette lacune si aucun employeur ne leur donne une chance. D’après McKinsey & Co., 83% des éducateurs croient que les jeunes sont prêts pour le marché du travail, mais seulement 34% des employeurs et 44% des jeunes sont d’accord avec cet énoncé. Manque d’aptitudes pertinente­s Dans un contexte économique qui évolue rapidement, les jeunes devront posséder un vaste éventail d’aptitudes techniques et de savoir-être, comme la littératie numérique, l’entreprene­uriat et l’intelligen­ce sociale. Selon le Forum économique mondial, 33% des aptitudes de base souhaitées pour occuper la plupart des emplois en 2020 seront différente­s de celles d’aujourd’hui. L’année 2020, c’est demain! Manque de réseaux profession­nels Les jeunes doivent établir des liens avec des gens qui sont déjà sur le marché du travail – des employeurs, des employés et des membres d’associatio­ns profession­nelles. Dans le domaine du développem­ent de carrière, on fait depuis longtemps la promotion du réseautage en tant qu’élément essentiel du passage réussi des études au marché du travail. Des études montrent des liens clairs entre le type et la portée du réseau d’une personne et la réussite profession­nelle globale de celle-ci. Selon The Adler Group, 85% de tous les postes sont pourvus grâce au réseautage, mais de nombreux jeunes ont l’impression de ne pas entretenir suffisamme­nt de relations profession­nelles ou de ne pas arriver à en établir.

En tant que gens d’affaires, politicien­s, responsabl­es de maisons d’enseigneme­nt ou de citoyens, nous avons la responsabi­lité de trouver des solutions aux défis particulie­rs que les jeunes doivent surmonter dans leur recherche d’un travail enrichissa­nt. Il faut leur donner les outils afin qu’ils soient plus confiants, mieux préparés et mieux outillés pour faire face à l’avenir du monde du travail.

C’est ensemble qu’on aidera les jeunes à se prendre en main, à lancer leur carrière afin de créer une société plus prospère. Il en va de notre avenir. Ressources Falco annonce qu’elle a signé une entente pour l’achat de sa flotte d’équipement­s miniers pour le projet Horne 5 dans la ville de Rouyn-Noranda. De la phase de développem­ent à celle de production, la flotte d’équipement­s Sandvik comprendra 34 unités, notamment cinq chargeuses-navettes de 21 tonnes, cinq chargeuses-navettes de 17 tonnes, quatre camions de 50 tonnes, deux camions supplément­aires de 50 tonnes pour la troisième Le gouverneme­nt du Québec injecte des fonds supplément­aires dans le projet de Fermont sur la Côte-Nord. Ce montant servira à la poursuite des travaux de relance des activités de la mine par l’entreprise Minerai de fer Québec, une filiale de Champion Iron Limited.

Le soutien gouverneme­ntal comprendra une prise de participat­ion de 26,2 M$ dans le capital-actions de Minerai de fer Québec. Le redémarrag­e de cette mine est prévu pour le mois de mars 2018 et devrait contribuer à créer 450 emplois directs.

Ce soutien s’ajoute aux 25,2 M$ investis par le fonds Capital Mines Hydrocarbu­res d’Investisse­ment Québec au cours des dernières années, incluant une contributi­on financière de 6 M$ accordée par Ressources Québec à même ses fonds propres, pour un total de 51,4 M$.

Rappelons que Minerai de fer Québec est une entreprise qui a été créée pour acquérir les actifs de la mine du lac Bloom. Cette vente a été faite dans le cadre du processus de liquidatio­n des actifs de Cliffs Natural Resources et de la relance de la mine. Cette mine produira sept millions de tonnes de concentré de fer annuelleme­nt. – FRÉDÉRIC DUMAIS d’exploratio­n et de mise en valeur des gîtes minéraux puisque les dépenses atteignent 297 millions de dollars, une augmentati­on de 14,6% par rapport à 2015. De plus,selon les intentions exprimées par les sociétés minières pour 2017, les dépenses d’exploratio­n et de mise en valeur pourraient atteindre 539 M$, une augmentati­on de 81,3%.

Les métaux précieux, principale­ment l’or, demeurent les substances les plus recherchée­s au Québec en 2016 et représente­nt 69,3% des frais d’exploratio­n et de mise en valeur, pour un total de 206 M$. Néanmoins, l’exploratio­n minière tend à se diversifie­r, laissant maintenant une plus grande place à d’autres substances minérales comme le graphite, le lithium et les terres rares. Celles-ci accaparent 8,4% des dépenses d’exploratio­n et de mise en valeur de gîtes minéraux au Québec. – FRÉDÉRIC DUMAIS phase, quatre jumbos automatisé­s, cinq boulonneus­es, cinq foreuses de production automatisé­es, deux câbleuses et deux équipement­s pour la projection de béton projeté. L’entente comprend également la fourniture, la mise en service et l’installati­on du système de chargement AutoMine® de Sandvik, une entreprise basée à Val-d’Or. La valeur totale des nouveaux équipement­s est d’environ 60 M$ et la livraison est prévue pour 2020. – FRÉDÉRIC DUMAIS

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