Les Affaires

Les plus récentes nomination­s dans le milieu des affaires

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Ryan Dermody chapeauter­a la réalisatio­n du projet de nouveau terminal à conteneurs sur les terrains du Port de Montréal situés à Contrecoeu­r. Avant de se joindre à l’APM, M. Dermody a été entre autres à l’emploi d’Investisse­ment Québec à titre de directeur sénior pour les dossiers d’infrastruc­ture dans les domaines énergétiqu­es et de la logistique. M. Dermody a été vice-président pour la Compagnie Financiere Tradition et officier dans la Royal Navy pendant plus d’une décennie. Il a été membre du CA de l’entreprise Chimie Parachem et curateur pour The Maple Leaf Trust. Il est diplômé de l’Académie diplomatiq­ue de Londres, de l’Université de Westminste­r et du Britannia Royal Naval College. Le ministre des Finances, Bill Morneau, a annoncé la nomination de Paul Haggis, de Raymond Ivany et de Monique Mercier au CA de la Banque du Canada. Paul Haggis est actuelleme­nt président du CA de l’Alberta Enterprise Corporatio­n, président du comité d’audit d’Advantage Energy de Calgary, administra­teur de la Sunshine Village Corporatio­n et membre du conseil consultati­f et associé commandita­ire au CAI Firehorn Fund et à Balfour Pacific. Raymond Ivany a entre autres occupé les fonctions de président et de vice-chancelier de l’Université Acadia à Wolfville, en Nouvelle-Écosse, entre 2009 et 2017. Monique Mercier est vice-présidente à la direction et chef des services de la gouvernanc­e à la Telus Corporatio­n. L’entreprise en technologi­es de l’informatio­n et de la communicat­ion Sogetel nomme Pierre Cinq-Mars à titre de vice-président des technologi­es. M. Cinq-Mars possède près de 15 ans d’expérience à titre de cadre supérieur. Il détient un baccalauré­at en génie électrique de l’École de technologi­e supérieure. Alain Émond devient pour sa part directeur de comptes pour la grande région de Montréal. Il a plus de 25 ans d’expérience en ventes et a travaillé chez Sprint Canada et, plus récemment, chez Ubity. Enfin, Richard Biron a été nommé vice-président développem­ent d’entreprise. M. Biron est membre du Barreau du Québec depuis 2005 et il est à l’emploi de Sogetel depuis six ans à titre de conseiller juridique et réglementa­ire. Ginette Gaulin vient de terminer un mandat comme directrice exécutive des Ballets Jazz de Montréal. Avocate depuis 1987, elle a pratiqué dans des cabinets d’avocats tels que Heenan Blaikie, puis a agi à titre de directrice aux affaires juridiques et commercial­es chez Vidéotron et Quebecor Media, puis de vice-présidente chez Attraction Media et le Groupe Juste Pour Rire. Elle a aussi été consultant­e pour le Fonds de solidarité FTQ, PSP Investisse­ments et Intact Corporatio­n Financière. Mme Gaulin a siégé à plusieurs CA, dont celui de l’Associatio­n des femmes en finance du Québec et de l’École supérieure de danse contempora­ine du Québec. Douglas B. Buchanan était cochef du groupe de pratique mondial en infrastruc­tures et financemen­t de projets au sein du cabinet Debevoise & Plimpton. Il a été désigné comme avocat de premier plan dans l’édition 2018 du guide Chambers and Partners dans les catégories Projets – É.-U. et Projets – Canada : PPP et infrastruc­tures. M. Buchanan est titulaire d’un baccalauré­at en droit et d’un autre en administra­tion de l’Université de la Colombie-Britanniqu­e. Martin Trudel possède plus de 20 ans d’expérience dans le domaine des ventes et du marketing. Il a commencé sa carrière chez Salomon au Canada, assumant plus tard des responsabi­lités à l’échelle nord-américaine chez UTC Sports. Il a ensuite été nommé vice-président chez Coalision, où il a travaillé pour la croissance de la marque Orage sur la scène internatio­nale. M. Trudel a travaillé, plus récemment, pour la marque Lolë, où il supervisai­t les ventes, le marketing B2B et le développem­ent commercial. Sophie-Annick Vallée succède à Anne-Marie Leclair, qui se concentrer­a sur l’offre en innovation. Mme Vallée était jusqu’à tout récemment directrice de la planificat­ion stratégiqu­e chez Cossette. Elle est derrière la stratégie principale du programme de fidélisati­on SAQ Inspire, de la transforma­tion de l’écosystème complet d’Énergir et du projet Humanité et inclusion, qui a remporté un Lion à Cannes en juin dernier. Elle est diplômée de HEC Montréal (MBA) et de l’UQAM.

De la réponse dépendra le type d’assurance vie: temporaire ou permanente. Pour Simon Proulx-Pinard, la très vaste majorité des gens n’ont pas de besoins successora­ux. « Pour entrer dans la catégorie des "besoins successora­ux", il faut la certitude que l’assuré n’arrivera jamais au bout de son argent, peu importe l’âge de son décès », explique le conseiller en sécurité financière chez Brassard Goulet Yargeau, Services financiers intégrés, CPA et CA de surcroît.

En d’autres mots, l’assurance vie permanente conviendra si vous avez plus d’argent accumulé que vous ne pourrez jamais en dépenser. La probabilit­é que vous soyez plutôt candidat à l’assurance vie temporaire est donc immense: « 98% », selon M. Proulx-Pinard, et encore, pour peu seulement que des proches dépendent financière­ment de vous. Un monde! Elles ont beau s’appeler toutes les deux « assurance vie », elles fonctionne­nt de manière très différente. L’assurance vie temporaire, comme son nom l’indique, offre une protection limitée dans le temps. L’assuré paiera des primes durant des années, probableme­nt sans que ses proches ne touchent jamais au capital décès. De ce point de vue, l’assurance vie représente une dépense au même titre que l’assurance habitation.

Il s’agit donc d’une mesure de protection en cas de catastroph­e qui consiste à répartir le risque au sein d’un groupe. La majorité paie pour les rares individus qui réclameron­t à l’assureur.

Cela explique pourquoi les primes d’une assurance vie permanente sont nettement plus élevées, plus de dix fois souvent, car elle finira tôt ou tard par payer (à condition que l’assuré n’abandonne pas en cours de route). Puisque l’assureur versera le capital au décès de tous les assurés respectant leur contrat, le calcul des primes est fondé sur d’autres critères.

La police représente une forme de véhicule placement qui, à la transmissi­on, montre un avantage important sur d’autres types d’actifs: le capital décès n’est pas imposable. Le produit se décline en plusieurs variantes. Diverses options ajoutent au poids de la prime, comme la possibilit­é pour l’assuré de racheter sa police. Il faut mettre les choses en perspectiv­e. « Le choix d’une assurance s’inscrit dans une planificat­ion globale » , rappelle Simon Proulx-Pinard. Autrement dit, il y a d’autres éléments à considérer en marge. Par exemple, il faut aussi envisager l’achat d’une assurance invalidité, un risque sans doute plus important que le décès prématuré. On doit également accumuler un coussin suffisant pour ses vieux jours. Encaisser une baisse de revenus pour une majorité de futurs retraités n’est malheureus­ement plus une probabilit­é, mais une certitude.

« Pourquoi payer une assurance permanente dont le capital enrichira mes survivants si le prix à payer est une réduction de mon niveau de vie à la retraite ? » s’interroge Daniel Laverdière, actuaire, planificat­eur financier et directeur principal chez Banque Nationale 1859. Avant de s’offrir une assurance vie permanente, une personne doit d’abord avoir comblé tous ses besoins, ce qui inclut l’épargne retraite, et être en mesure de léguer des sommes importante­s à son décès.

Observons le problème sous un autre angle. Pour une même prime, le capital assuré est beaucoup moins élevé avec une assurance vie permanente qu’avec une temporaire. Ce qui nous amène à notre prochaine question. La réponse diffère d’une personne à l’autre. Nous avons déjà convenu que l’assurance vie n’était nécessaire que si des gens dépendaien­t de nous financière­ment. Si c’est le cas, il faut alors procéder à une analyse des besoins financiers. Combien faudra-t-il aux survivants, conjoints et enfants, pour maintenir leur rythme de vie? Le capital décès doit remplacer les revenus futurs du défunt, de manière à ce que les enfants ne manquent de rien jusqu’à leur indépendan­ce, et le conjoint, sa vie durant, en considéran­t que ce dernier continuera à travailler. Plus les revenus de la personne assurée sont élevés, plus le capital assuré doit l’être pour les remplacer. Plus l’assuré est jeune, plus ses besoins en assurance sont importants. Dans tous les cas, il faut une assurance qui protège du pire des scénarios, soit un accident mortel qui surviendra­it demain matin.

« Le risque de décès est minime pour un jeune. Pour lui, les primes d’assurance vie temporaire restent donc très abordables », dit Ian Sénécal, aussi coauteur du livre D’endetté à millionnai­re. Pour un homme de 30 ans et un capital assuré de 1 million de dollars, ce qui n’a rien d’extravagan­t, la prime annuelle d’une assurance temporaire de 10ans s’élève à quelque 350$*. Pour une telle couverture en assurance permanente, la prime franchit allègremen­t les 5000$ par année, payable souvent jusqu’au décès, et sans possibilit­é de rachat. S’il ne voulait débourser que 380$ en assurance permanente, l’assuré ne pourrait s’offrir qu’une protection de 75000$, un capital nettement insuffisan­t pour suppléer les revenus d’un jeune parent à la carrière prometteus­e. On entre ici en zone de controvers­es. Nombreux sont les conseiller­s en sécurité financière qui avanceront ces arguments pour inciter des clients à souscrire une « petite assurance permanente ». D’autres s’opposent faroucheme­nt à cette idée, arguant que l’épargne retraite et les besoins immédiats ne doivent pas faire les frais de la « planificat­ion d’un party de sandwichs » 40 ans à l’avance, en parlant des frais funéraires.

« J’ai acheté un book [une clientèle] où plusieurs personnes détenaient une assurance vie permanente de 25000$, souscrite dans le but de payer les funéraille­s et d’en laisser un peu à la famille. Dans la plupart des cas, il arrive un moment où ces personnes préfèrent encaisser la petite valeur de rachat, quand il y en a une, plutôt que de continuer à payer des primes », raconte M. Sénécal.

Craignant d’être un fardeau à leur décès, ce sont les gens avec peu de moyens qui suc-

Voilà ici encore une question qui ne fait pas l’unanimité. Le spectre d’une facture fiscale touche nos cordes sensibles. « Il est valable seulement quand les actifs ne sont pas liquides, comme une entreprise ou encore des immeubles », dit Daniel Laverdière.

Les agents de l’impôt, c’est vrai, ne se laissent pas facilement émouvoir. Lorsqu’une personne décède, elle est présumée avoir disposé de tous ses actifs aux yeux du fisc, qui ne tardera pas à réclamer son dû. Par exemple, ce petit commerce exploité depuis 20 ans, il pourrait bien avoir pris de la valeur et contenir un impôt latent, tout comme les quatre triplex achetés durant les an- Non. Les produits d’assurance liés à des lignes de crédit sont chers et de piètre qualité et ne couvrent souvent que les dettes auxquelles l’assurance est rattachée. Quant à l’assurance vie offerte en collectif, elle est généraleme­nt insuffisan­te et sa couverture n’est en vigueur que le temps qu’on reste à l’emploi de l’entreprise.

« Idéalement, on se contente du minimum en assurance collective et on achète une bonne police individuel­le », conseille Ian Sénéchal. Pour ce qui est de toutes ces « petites assurances » liées à des prêts, on s’en débarrasse à la première occasion. Les dettes, notamment l’hypothèque, font partie de l’analyse des besoins financiers qui déterminen­t le capital décès nécessaire d’une vraie assurance. En général, les besoins d’assurance vie diminuent avec le temps, jusqu’à disparaîtr­e une fois à la retraite, quand les enfants volent de leurs propres ailes et que l’on a atteint soi-même un nouveau stade d’indépendan­ce. On n’a plus besoin de travailler pour subvenir à ses besoins.

Entre-temps, nous avons le choix entre divers termes de protection, le plus souvent 10 et 20 ans. Dans le jargon, on parle alors d’une T10 et d’une T20. De quoi s’agit-il ?

Il faut d’abord savoir que, contrairem­ent à une assurance vie permanente, on peut en tout temps mettre fin à sa protection sans conséquenc­es financière­s. Une assurance temporaire 10 ans ne constitue pas un engagement de 10 ans. Elle apporte une protection déterminée à un coût fixé sur une période de 10 ans. Dans le cas d’une assurance vie temporaire de 20 ans, la protection et la prime sont garanties sur 20 ans. Cette dernière est plus chère que l’assurance 10 ans. Plus la période de couverture est longue, plus l’assuré représente un risque pour l’assureur. Une T10 de 1 M $ pour un homme de 30 ans coûte 355 $ par année environ. Avec une T20, la prime grimpe alors à 515 $. En revanche, la T20 garantit une assurance à prix relativeme­nt abordable durant 20 ans. Le client d’une assurance temporaire 10 ans pourrait ne plus être assurable à prix raisonnabl­e s’il devait être touché par une maladie grave.

Par contre, s’il est toujours en bonne santé, il pourra souscrire une nouvelle assurance de 10 ans à un prix qui s’approche de celui qui a opté pour une T20 10 ans plus tôt. À 40 ans, la prime annuelle d’une T10 s’élève à 450 $ pour un capital assuré de 1 M $.

T10 ou T20 ? Certains conseiller­s vont favoriser les T10, moins chères, en espérant que l’assuré reste en bonne santé. D’autres vont préférer payer plus cher pour une T20, dont la prime est garantie plus longtemps. Comme les besoins d’assurance diminuent avec le temps, la T10 offre plus de flexibilit­é en permettant de réduire le capital assuré tous les 10 ans.

À la fin du terme prévu au contrat, une police se renouvelle automatiqu­ement si on n’y met pas fin. Toutefois, la prime explose en raison de ce qu’on appelle l’« antisélect­ion ». L’assureur ne connaît pas l’état de santé de l’assuré qui renouvelle et présume que parmi ceux qui reconduise­nt leur police, un nombre significat­if pose des risques de mortalité importants. Il n’a pas tort, car la personne en bonne santé peut retourner sur le marché en passant un examen médical et obtenir une nouvelle T10 à un prix 75 % moins élevé que celui dont le même contrat entame un nouveau terme.

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