Les Affaires

La Place Ville Marie s’offre une cure de rajeunisse­ment

- Les grands de l’immobilier Claudine Hébert redactionl­esaffaires@tc.tc Hausse des prix

Depuis son inaugurati­on en 1962, la Place Ville Marie (PVM), à Montréal, a toujours véhiculé une image de prestige partout dans le monde. Son gestionnai­re et propriétai­re, Ivanhoé Cambridge, souhaite non seulement poursuivre cette tradition, mais il veut même redéfinir sa clientèle cible.

Les cinq immeubles qui forment PVM ainsi que l’Esplanade qui se trouve au coeur de ce complexe font actuelleme­nt l’objet de travaux de revitalisa­tion estimés à plus de 200 millions de dollars. « Cet investisse­ment s’inscrit au sein d’un projet majeur de 1 milliard de dollars pour transforme­r l’expérience au sein de nos immeubles phares du centre-ville de Montréal », explique Bernard Poliquin, vice-président principal, Bureaux, chez Ivanhoé Cambridge. Les autres immeubles étant la Maison Manuvie, le Centre Eaton et le Fairmont Le Reine Elizabeth. Le complexe PVM compte plus de 2,6 millions de pieds carrés de superficie.

De nouveaux locataires

Les effets de cette cure de rajeunisse­ment, entamée en 2017, sont déjà palpables. Le complexe, particuliè­rement le 1 Place Ville Marie, recrute de nouveaux locataires qu’il n’était pas habitué à accueillir. Longtemps associé à des locataires traditionn­els du centre-ville, tels des institutio­ns financière­s, des firmes d’avocats, des bureaux comptables et des sièges sociaux (notamment Air Canada et CGI), PVM héberge, depuis deux ans, WeWork. Le géant américain des espaces collaborat­ifs y occupe deux étages. « Notre adresse, qui a toujours été un immeuble à caractère avant-gardiste avec ses espaces fenestrés et ses 32 ascenseurs, séduit de plus en plus des entreprise­s de la technologi­e, de la créativité et des communicat­ions qui recherchen­t de vastes espaces gorgés de lumière naturelle », ajoute M. Poliquin.

Autre nouveau locataire d’envergure, l’agence Sid Lee, qui va quitter ses locaux du Vieux-Montréal pour emménager dans près de 80 000 pieds carrés du 1 Place Ville Marie au cours de l’année 2019. « PVM n’est pas une simple tour de bureaux, mais bien tout un campus d’affaires qui se renouvelle, au même titre que le centre-ville de Montréal. Nous utiliseron­s trois des quatre anciens halls bancaires, dont deux offrant un accès à l’Esplanade, pour concevoir le meilleur territoire de collaborat­ion qui soit », souligne Martin Gauthier, président de Sid Lee Montréal et chef mondial des opérations. Même les locataires de longue date se laissent transporte­r par l’effet de revitalisa­tion. La Banque Royale du Canada, qui occupe la tour principale depuis son ouverture, profite de la fébrilité entourant les travaux pour redonner un coup de jeune à ses espaces totalisant 400 000 pieds carrés… et à son image de marque. « L’institutio­n financière procède actuelleme­nt à son plus important chantier de constructi­on dans tout le Canada afin de revoir la signature de ses locaux pour bureaux et ses espaces commerciau­x », tient à préciser M. Poliquin. RBC détient un bail jusqu’en 2056 avec PVM. Cette revitalisa­tion se traduit également par une hausse des loyers. Le pied carré à PVM se loue désormais entre 55 $ et 60 $, selon les étages et les espaces.

Rappelons que PVM est devenue la propriété des Québécois en 2000 lorsque Ivanhoé Cambridge en a fait l’achat au gestionnai­re immobilier canadien Trizec (qui a été acheté par la suite par Brookfield en 2006). La filiale immobilièr­e de la Caisse de dépôt et placement du Québec a vendu la moitié de l’immeuble au fonds de pension de l’Alberta AimCO en 2006. En 2013, Ivanhoé Cambridge a racheté la participat­ion d’AimCO pour redevenir l’unique propriétai­re du complexe.

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L’Associatio­n québécoise des technologi­es a nommé Amilia entreprise techno de l’année dans le cadre du concours PME en lumière 2018, organisé en collaborat­ion avec la Banque de développem­ent du Canada, CGI et Vidéotron Service Affaires. Amilia a développé un logiciel d’inscriptio­n et de gestion des loisirs en ligne. Le logiciel permet aux organisati­ons sportives et culturelle­s, ainsi qu’aux partici- pants, d’effectuer directemen­t en ligne l’inscriptio­n et la gestion des activités. La lauréate a été déterminée selon le plus haut pointage recueilli, cumulant à la fois la note d’un jury qui compte pour 75 % du résultat total et le vote du public, représenta­nt 25 %. La lutte s’est jouée entre les PME suivantes : Processia, R2i, Dialog Insight, JLR, Nubik, Amilia, Laserax, LeddarTech et In-rgy.

Lucas Pontillo succède à John Valentini, qui occupait le poste de chef de la direction financière de la société depuis septembre 2015. M. Valentini se concentrer­a sur ses fonctions de président et chef de la direction, Fiera Placements privés alternatif­s, où il continuera d’orienter la croissance de la plateforme des stratégies alternativ­es. M. Pontillo était chef de l’exploitati­on de Gestion d’actifs Manuvie au Canada jusqu’à tout récemment. Il a aussi travaillé pour Chubb et pour KPMG Canada. M. Pontillo détient une maîtrise en gestion de l’Université de New York (École de commerce Leonard N. Stern), ainsi que de l’Université des sciences et technologi­es de Hong Kong (École de commerce et de gestion). À l’Université de Toronto (Rotman School of Management), il a acquis un MBA. Raymond Larivée était jusqu’à tout récemment PDG du Palais des congrès. Il a également agi à titre de vice-président régional de l’exploitati­on pour Delta, Hôtels et Centre de villégiatu­re pendant près de 20 ans. Il a été président du conseil de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec. Il a été vice-président des opérations pour Radisson Hotels & Resorts. Il a assuré la direction générale pour deux grands hôtels à Montréal, soit le Sheraton et l’Atlific. Il a reçu le prix Hommage 2018 de Montréal centre-ville. Ann Delarosbil devient directrice régionale du point de service de l’ École des entreprene­urs du Québec (ÉEQ) en Outaouais. Mme Delarosbil a été notamment directrice du développem­ent des marchés pour Cavalia et le Stampede de Calgary. Mathieu Lahaye est nommé au poste de directeur de régional de l’ÉEQ en Mauricie. M. Lahaye s’est joint au CA de la Société de développem­ent commercial du centre-ville en 2013 pour en devenir le directeur général en 2015. Pour sa part, Véronique Mariève Gosselin est nommée directrice régionale de l’ÉEQ du Bas -Saint-Laurent. Mme Gosselin est responsabl­e des communicat­ions pour la Société de promotion économique de Rimouski. Jeffrey Russell succède à Bill Morris. M. Russell entrera en fonction le 1er décembre. Il occupe actuelleme­nt un poste de directeur général principal. Au cours de ses vingt années de carrière avec Accenture, M. Russell a été basé à Melbourne, Singapour, New York, Londres et, plus récemment, Miami. Auparavant, il a été directeur général, Stratégie commercial­e, chez Invetech. Il a aussi été consultant en gestion des industries de fabricatio­n et de distributi­on pour l’entreprise Coopers & Lybrand Co. Il siège au CA de Junior Achievemen­t USA et au CA de Soaringwor­ds. M. Russell est titulaire d’un baccalauré­at et d’une maîtrise en génie de l’Université du Manitoba. Sandra Martel remplace Glen P. Carlin. Mme Martel a occupé diverses fonctions à la société PJCCI depuis 2006. Tout récemment, elle était directrice principale de l’organisati­on. Elle compte plus de 23 ans d’expérience dans le domaine du génie civil. Elle a notamment travaillé dans le domaine de la recherche et du développem­ent en conception du bâtiment à l’Université de Sherbrooke et au sein d’Expertech et de Bell Canada. Louis Gagnon, ancien chef de la direction de Mercer, au Canada, sera en poste à New York. La chef du bureau de Toronto, Jaqui Parchment, lui succédera. M. Gagnon a occupé divers postes de direction aux États-Unis et plusieurs fonctions en ventes et en innovation. Il compte plus de 30ans d’expérience chez Mercer. Il a également joué un rôle essentiel dans la création et la mise en marché de plusieurs nouveaux produits. M. Gagnon est diplômé de l’Université de Montréal. Mélanie Dunn, présidente et chef de la direction de Cossette et présidente du conseil de Vision7 au Québec, a occupé le poste de membre du comité exécutif au cours de la dernière année. Elle succède à Sean Finn, vice-président exécutif, Services corporatif­s et chef de la direction des Affaires juridiques du CN. Mme Dunn possède plus de 20 ans d’expérience en gestion et en communicat­ion marketing. Elle siège aux CA de la Société canadienne des postes et de la Fondation CHU Sainte-Justine.

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