S&P/TSX : les alarmistes ont tort
Le S&P/TSX est souvent la cible de fonds qui aiment miser contre l’indice torontois, notamment critiqué pour sa trop grande concentration. Les spéculateurs américains aiment par exemple vendre à découvert les banques canadiennes qu’ils jugent vulnérables à une inévitable crise immobilière. Le fonds de couverture Crescat Capital a récemment affirmé que 80 % des sociétés canadiennes non financières accusaient des flux de trésorerie déficitaires. Il n’en est rien, selon les économistes de Financière Banque Nationale. Seulement 36 % des sociétés non financières affichent des flux déficitaires pour les quatre derniers trimestres. Cette proportion est conforme à la moyenne des dix dernières années et inférieure à celle de 46 % observée en 2013. –
Cinq personnalités québécoises seront intronisées à l’Académie des Grands Québécois, le 12 avril prochain, en raison de leur apport exceptionnel à la région de Québec dans les domaines économique, culturel, social et de la santé. La Chambre de commerce et d’industrie de Québec présente celles et ceux qui se sont illustrés dans le domaine économique La troisième édition de Déjeun’aide a permis d’amasser plus de 54 000 $ pour la Fondation de l’Hôpital de Montréal pour enfants, en soutien à l’unité chirurgicale qui traite les enfants atteints d’anomalies (Christiane Germain et Jean-Yves Germain, coprésidents du Groupe Germain Hôtels), culturel (Roland Lepage, homme de théâtre), de la santé (la Dre Louise Provencher, chirurgienneoncologue au Centre des maladies du sein du CHU de Québec-Université Laval) et dans le domaine social (Michel Verreault, président du CA, Fondation Cervo.)
affectant les os du crâne et du visage. Près de 180 élèves, jeunes professionnels et entrepreneurs de la relève ont pu échanger directement avec les leaders des plus grandes entreprises du grand Montréal.
Kristi Mitchem joint la BMO après Wells Fargo, où elle était chef de la direction et responsable du service de gestion d’actifs. Dans le cadre de ces fonctions, elle a dirigé 28 équipes de placement indépendantes qui contrôlaient un actif sous gestion d’environ 500 milliards de dollars américains. Mme Mitchem a travaillé durant six ans chez State Street Global Advisors, où elle a été vice-présidente exécutive et responsable du groupe de la clientèle institutionnelle des Amériques. Elle a aussi travaillé chez BlackRock et Barclays Global Investors. Mme Mitchem détient un MBA de la Graduate School of Business de l’Université de Stanford. Elle est aussi diplômée du Collège Davidson en sciences politiques. Andrew Malashewsky est un comptable professionnel agréé qui a commencé sa carrière chez Grant Thorton LLP avant de se joindre à JDS Energy & Mining. Il a été contrôleur et vice-président aux finances pour l’entreprise JDS Silver Inc. M. Malashewsky a aussi été contrôleur pour Coeur Mining, Inc. Il a ensuite été directeur financier chez Sable Resources. Il est diplômé de l’Okanagan College (Université de la Colombie-Britannique) et a été bénévole pour Volinspire. Martin Le Sauteur a été chef de la direction chez iperceptions. Il avait occupé le poste de président et chef de l’exploitation chez Marketel McCann Erickson. Il a également été président et chef de la direction chez Acquisio. Il a cofondé et a été vice-président exécutif, Amérique du Nord, et DSI chez Nurun. Il a été président de l’entreprise Flow Systems (une division de Mediagrif). Il a aussi été président, partenaire et directeur de création chez Socom. Il est diplômé du Collège Dawson. Jean-Martin Aussant a été élu député de la circonscription de Nicolet-Yamaska à l’Assemblée nationale du Québec sous la bannière du Parti québécois de 2008 à 2011. Il a fondé le parti Option nationale et en a été le chef jusqu’en 2013. Il a travaillé chez Morgan Stanley Capital International au Royaume-Uni. En 2015, il est devenu directeur général du Chantier de l’économie sociale du Québec. En 2018, il a été conseiller du chef et de la vice-cheffe du Parti québécois. Il est diplômé, entre autres, de l’Universitat Autònoma de Barcelona, de l’Université de Montréal et de l’Université Laval. Véronique Hamel a été directrice générale du commerce pour Bausch Health Companies pendant deux ans. Elle a été vice-présidente du marketing pour Bausch + Lomb. Elle a travaillé durant neuf ans chez Church & Dwight Co., entre autres comme directrice du marketing et du développement d’affaires. Elle est présidente du CA du Conseil d’information & d’éducation sexuelles du Canada. Durant deux ans, elle a été présidente du CA du Consumer Health Products Canada. Mme Hamel est diplômée de l’EDHEC en France. Pierre-François Allaire a commencé sa carrière chez OPAL-RT Technologies en 2003 à titre d’ingénieur d’applications au sein de l’équipe Support, équipe qu’il a dirigée de 2005 à 2010. En 2010, il a pris en charge l’équipe de l’exploitation jusqu’en 2012, date à laquelle il est devenu directeur des ventes et du marketing. Il a été conférencier en Stratégie des opérations à l’Université de Sherbrooke, là où il a obtenu un MBA en 2011. Il est diplômé en ingénierie de l’Université Laval. Isabelle Grenier succède à Gaston Roy, qui prend sa retraite après avoir occupé ce poste pendant plus de cinq ans. Avocate reçue au Barreau du Québec en 1992, Mme Grenier a exercé le droit en pratique privée pendant une dizaine d’années. Depuis 2000, elle dirigeait tout le service juridique d’Universitas, où elle a occupé les postes de secrétaire corporative, de vice-présidente aux Affaires corporatives et chef de la conformité, puis de vice-présidente exécutive.
pour des produits du terroir, permet ainsi aux participants et aux délégués d’être informés sur les activités offertes, les restaurants et les commerces de la région. À ce sujet, Mme Lambert signale que toutes les adresses en ville, sans exception, figurent dans le catalogue des suggestions. « En 2017, nous avons pris la décision d’abolir la cotisation obligatoire pour être membre de Saint-Hyacinthe Technopole. En échange, on demande à nos établissements qui veulent faire partie de la démarche du tourisme d’affaires de nous fournir du matériel promotionnel que l’on insère dans nos brochures et vidéos ainsi que dans nos bornes interactives situées dans le hall du Centre des congrès », explique Mme Lambert.
Notoriété de la ville
Bien que la Ville de Saint-Hyacinthe se soit dotée d’une infrastructure moderne et de calibre international, l’équipe de promotion du tourisme d’affaires demeure consciente qu’il y a encore beaucoup de travail à faire. Elle doit maintenant travailler sur sa notoriété. « Notre destination ne dispose pas du même rayonnement dont profitent Montréal et Québec. Plusieurs organisations hésitent encore à nous choisir comme destination congrès parce qu’elles ont l’impression qu’elles vont débarquer en pleine zone rurale », soutient MmeLambert.
D’où l’intérêt de créer le Cercle des ambassadeurs pour mousser la destination. Composé d’une trentaine de personnes, notamment des dirigeants d’entreprises et d’organisations qui siègent à des comités décisionnels, ce cercle créé au printemps 2017 est déjà profitable. « En 2018, neuf événements d’envergure ont été ajoutés au calendrier des activités de Saint-Hyacinthe grâce à nos ambassadeurs », indique Mme Lambert. Le congrès annuel de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec, qui a accueilli plus de 1 000 délégués (un record) en octobre dernier, ainsi que le congrès Transat Distribution Canada, qui regroupait plus de 500 délégués en septembre dernier, en sont deux exemples.
La destination peut aussi compter sur son statut de technopole agroalimentaire pour attirer du tourisme d’affaires hors frontière. Sur les quelque 12000 emplois de la région maskoutaine, plus de 8 000 sont liés à ce secteur. Au début des années 2000, la ville de Saint-Hyacinthe accueillait d’ailleurs au moins cinq événements internationaux par année liés directement à ce secteur économique.
Enfin, même le président de la chaîne Marriott, Arne Sorenson, participe aux efforts de rayonnement de la destination. En juillet dernier, M. Sorenson a accordé une entrevue à la chaîne Bloomberg News. Impressionné par le nouvel Hôtel Sheraton, membre de sa chaîne, il a fortement insisté pour que l’interview se déroule dans le hall d’entrée de son nouveau joyau en territoire maskoutain. M. Sorenson a d’ailleurs profité de cette tribune pour mentionner que l’établissement de Saint-Hyacinthe venait d’obtenir la mention «Opening of the year» au sein du groupe Marriott en 2018.
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Outre la kyrielle de restaurants liés à des chaînes qu’on retrouve en bordure de l’autoroute 20, comme c’est le cas dans la plupart des grandes villes du Québec, Saint-Hyacinthe dispose d’un charmant centre-ville où pullulent une foule de commerces uniques. Des adresses qui se prêtent, elles aussi, à la tenue de multiples rendez-vous d’affaires. En voici quelques-unes. Picard, l’Apanage du vin Dans cette boutique de la rue des Cascades, on ne fait pas que vendre des verres, des décanteurs et autres accessoires pour profiter des plaisirs du vin et des spiritueux. On dispose désormais d’un bar à vin pour y tenir des 5 à 7, de petits lancements de produits, des événements privés ainsi que des dégustations de diverses boissons alcoolisées ouvertes au grand public. Les propriétaires, Manuel Picard et Martine Labonté, ont investi près de 50 000 $ au cours des dernières semaines afin d’aménager un espace suffisamment grand pour recevoir jusqu’à 30 convives à la fois. Déjà hôtes d’une vingtaine de dégustations en 2018, les proprios souhaitent accueillir plus d’une cinquantaine d’événements privés en 2019. L’heure du thé Depuis déjà 12 ans, le couple François La Rivière et Brigitte Jaeger invite la clientèle à venir prendre le thé en après-midi. Cette boutique de la rue des Cascades dispose d’une dizaine de tables et de sofas pour apprécier les différentes mixtures de la maison tout en discutant affaires. Un salon pouvant recevoir de six à huit personnes offre, pour ceux qui le désirent, un peu plus d’intimité pour des rencontres privées. Un endroit que des groupes réservent au moins une fois par semaine pour de petites réunions remue-méninges. Les passions de Manon Des murs et des allées débordant d’huiles, de vinaigres et d’une foule d’autres produits fins venus d’ici et d’ailleurs, voilà le décor qui vous attend dans cette épicerie de la rue des Cascades, en affaires depuis 20 ans. L’endroit dispose également d’un bar de dégustation très apprécié par des organisateurs en quête d’un lieu éclectique pour de petits événements de 10 à 40 personnes. Bon an, mal an, ce commerce accueille ainsi une quinzaine de rendez-vous (5 à 7, lancements de produit, conférences) par année. Bar Le Zaricot Cette salle de spectacle, qui reçoit régulièrement des humoristes et des chansonniers, peut se transformer en lieu de réunion matinale ou d’événement privé en soirée. Près d’une dizaine de locations de ce type ont d’ailleurs eu lieu en 2018. Équipée d’une scène, d’un bar et d’une terrasse en période estivale, cette adresse est assez vaste pour accueillir 170 personnes à la fois. Les fourchettes vagabondes En plus d’offrir un service traiteur (les boîtes à lunch de la maison font un malheur en ville), les copropriétaires Marie-Claude Lafond et Véronique Prévost convient la clientèle dans leur nouveau restaurant de la rue Mondor. Reconnu comme l’une des meilleures tables maskoutaines depuis son ouverture en mai 2018, cet établissement ouvre ses portes à l’heure du lunch du mardi au vendredi pour servir la clientèle d’affaires du centre-ville. Le resto est également en opération les jeudi, vendredi et samedi soir. Il est aussi possible de réserver la quarantaine de places en exclusivité. La Baboche – Bistro à broue C’est dans les cuisines de ce nouveau resto branché que l’on retrouve l’ancien chef du Coureur des bois Jean-François Méthot. Près de 1,5 million de dollars ont été injectés dans cette nouvelle adresse du boulevard Laframboise, l’une des rares tables qui ne font pas partie d’une chaîne, située à distance de marche du nouveau centre de congrès. Les ingrédients utilisés en cuisine proviennent à plus de 80 % du Québec. La moitié est même issue de la grande région maskoutaine, précise la proprio Marie-Josée Denis. Au menu, une carte des vins variée ainsi qu’une vingtaine de bières de microbrasserie de la province. Depuis son ouverture, en novembre dernier, le restaurant fait salle comble les jeudi, vendredi et samedi soir. Une petite salle pouvant réunir des groupes de 14 personnes est réservée de une à deux fois par semaine. La vie Comptoir santé Drôle de destin que la vie a réservé à Joe Omobono. En 2007, les médecins lui ont diagnostiqué un cancer colorectal de stade 4. On ne lui donnait que quelques mois à vivre. Pourtant, en 2019, M. Omobono est toujours là, bien en vie. Ce survivant a d’ailleurs osé lancer un restaurant 100 % végane au coeur du centre-ville en 2015. Le restaurateur offre même des services de traiteur. Une collaboration pourrait même voir le jour entre son entreprise et la cuisine du Centre des congrès afin de concocter des menus véganes aux groupes qui en font la demande.