Utiliser le RAP au maximum
→ Une erreur commune consiste à utiliser partiellement le RAP pour couvrir la mise de fonds nécessaire. Mieux vaut l’utiliser au maximum et appliquer partiellement une stratégie créative. → Il est inutile de se presser à rembourser le RAP. En fait, mieux vaut s’en tenir au minimum (1/15e) pour qu’une part importante de nos contributions REER des années subséquentes soit déductible. On pourra accélérer quand le CELI, le REER le REEE seront remplis, et les dettes, payées.
→ Une contribution REER de 25 000 $ réalisée dans le but de recourir au RAP, que ce soit par emprunt de 90 jours ou non, donne droit à une déduction fiscale équivalente. Il peut être plus avantageux de répartir cette déduction sur plus d’une année ou de la reporter en entier sur une année ultérieure. Une déduction fiscale obtenue à la suite d’une cotisation REER peut être utilisée indéfiniment dans le futur. → Si, pour une raison ou une autre, on a peu ou pas de revenu au cours d’une année, il est préférable d’escamoter une contribution REER et, par conséquent, de ne pas rembourser le 15e de ce qu’on doit rembourser à son REER. On sera alors imposé sur la somme due cette année-là, au maximum 1 667 $, ce qui pourrait ne représenter rien du tout s’il n’y a pas d’autres revenus. → Lorsqu’on recourt au RAP à partir d’un REER d’un fonds de travailleurs, le remboursement doit se faire dans le même fonds de travailleurs. → La rentabilité de l’utilisation créative du RAP peut dépendre du taux effectif marginal d’imposition (TEMI) au moment de la contribution REER et au moment où l’argent sera retiré du compte, à la retraite. Il est possible de connaître son TEMI en recherchant sur Internet les « courbes de Laferrière ». Elles sont mises à jour chaque année sur le site Internet du Centre québécois de formation en fiscalité. – D.G.