BERKSHIRE HATHAWAY NE SAIT PLUS QUOI FAIRE DE SON ARGENT
Une encaisse de 100 G$ US, mais peu de projets pour faire fructifier cet argent. Faire croître Berkshire Hathaway (BRK.B, 198,31$ US) devient de plus en plus difficile, puisque les bonnes occasions d’investissement se font plus rares.
« Le seul point négatif aujourd’hui, c’est la taille de Berkshire Hathaway, affirme Marc L’Écuyer, gestionnaire de portefeuille chez Cote 100. C’est une entreprise de 500 G$ US, il va être difficile de reproduire le succès qu’ils ont connu dans le passé. »
En l’absence d’occasions d’investissement, que fera alors le conglomérat de Warren Buffett ? Des négociations sont en cours pour investir 10 G$ US dans le groupe pétrolier Occidental Petroleum, mais on est encore loin du compte. Il ne reste qu’une seule possibilité : le rachat d’actions, mais seulement si les conditions sont réunies.
« Berkshire profiterait d’une éventuelle sous-évaluation pour racheter agressivement les actions de l’entreprise, a dit Warren Buffett durant l’assemblée annuelle de l’entreprise au mois de mai. Berkshire est capable d’investir jusqu’à 100 G$ US en rachats d’actions. L’entreprise serait prête à déployer le montant total de l’encaisse si le titre devenait moins cher relativement à sa valeur intrinsèque. »
Greggory Warren, analyste de Morningstar, pense que « tant que les actions de l’entreprise s’échangent aux alentours de 1,48 fois la valeur comptable, la moyenne des cinq dernières années, le rachat d’actions est moins probable ».
Mais avoir beaucoup d’argent est loin d’être la pire chose qui peut arriver à une entreprise, et la confiance des investisseurs en BRK et en l’approche de Warren Buffett ne semble pas en pâtir. Le titre s’échange d’ailleurs à 19,2 fois les prévisions de bénéfices des 12 prochains mois, comparativement à un multiple de 17 fois pour le S&P 500 à New York. « Warren arren Buffett n’est pas un gestionnaire d’entreprise.se. Sa force, c’est d’être un maître de l’allocation du capitalital », selon M. L’Écuyer.
Les investisseurs y croient plus que Buffett
Warren Buffett a déclaré, il y a un an, que son succesuccesseur aurait plus de difficultés à obtenir des rendeendements de 10% sur les investissements privés dansns des conditions de marché difficiles, comme lui avait réussi à le faire durant la crise financière de 2008. 08.
« Ils sont capables, quand il y a des momentsnts de panique, comme on l’a vu avec la crise financière ncière de 2008, d’acheter des participations intéressantes antes à des prix inférieurs à la valeur du marché, à cause du nom Berkshire Hathaway, explique M. L’Écuyer. cuyer. On aime les activités opérationnelles de Berkshire kshire dans l’assurance, la finance, le transport ferroviaire viaire et les services publics comme Berkshire Energy. nergy. On ne parle pas de croissance extraordinaire, mais de stabilité. »
La diversification de l’entreprise et l’excellencence de sa gestion restent l’argument le plus persuasifsif au sein du monde de la finance. « C’est une entreprise eprise qui est bien diversifiée, qui est bien gérée, pense François Rochon, gestionnaire de portefeuille chez Giverny Capital. Selon le calcul qu’on fait de la valeur intrinsèque, on pense qu’elle est à sa juste valeur, aleur, même si la taille de l’entreprise est de plus enn plus grande, je pense que l’action peut maintenir unn taux de rendement supérieur à la moyenne. » si la société a continué de croître au cours des deux dernières années dans la construction, le pétroleole et les marchés miniers, la direction n’a pas relevévé ses prévisions, note Courtney Yakavonis, de Morgan organ Stanley. Cette réticence à revoir ses estimationsns à la hausse résulte principalement de pressions concurncurrentielles qui donnent lieu à une perte de partsrts de marché en Chine.
Autre mesure de précaution, Caterpillar compte mpte doubler ses revenus provenant des services de pièces et services pour les porter à 28 milliards de dollars ollars américains (G$ US) de 2016 à 2026. Le but ultimeme est de créer des marges d’exploitation qui se stabilisent lisent entre 10% et 21%, soit entre 3% et 6% de plus que la moyenne historique, ce qui contribuerait à réduireuire la cyclicité de l’entreprise.
En attendant l’atteinte de ces objectifs, la société ociété de l’Illinois pourrait souffrir du ralentissement immimminent de l’économie, mais la majorité des expertsrts ne prévoient pas de trop grandes difficultés. « Malgré la concurrence élevée du secteur dans lequel opère Caterpillar, nous pensons que leur stratégie d’investissement visant une optimisation des modèles de production, en plus du fort développement de leur marque, continuera à les placer en tête de course », exprime Scott Pope, de Morningstar.
Lawrence De Maria, de William Blair Equity Research, pour sa part, croit que les marchés de consommation finale très diversifiés de Caterpillar lui confèrent un certain niveau de dynamisme, en cas de déclin cyclique généralisé. Par contre, l’analyste ne croit pas qu’il reste beaucoup de catalyseurs pour le titre au cours actuel.