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CATERPILLA­R : CYCLIQUE, MAIS PAS À JETER

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Caterpilla­r demeure un fleuron du secteur industriel, mais la société risque de ne pas échapper aux risques que représente un ralentisse­ment de l’économie pour le secteur industriel, selon la majorité des experts consultés.

Malgré de bons résultats, Caterpilla­r (CAT, 115,25$ US) ne serait pas un bon achat, mais il ne s’agit pas, non plus, d’un titre dont il faut se départir si vous en avez en portefeuil­le, juge François Têtu, vice-président et gestionnai­re de portefeuil­le chez RBC gestion de patrimoine. « Si je détenais le titre, je le garderais. Dans mon portefeuil­le, j’ai de l’encaisse disponible, et ce n’est pas un titre que j’achèterais. »

« C’est un leader dans son secteur, mais dans un futur proche, la croissance à laquelle il nous a habitués sera plus faible, poursuit M. Têtu. S’il y a un ralentisse­ment mondial, il y a un risque que le titre en souffre. On peut avoir de bons rendements dans les prochains mois, mais, d’ici un an, on pourrait se retrouver dans une situation complèteme­nt différente. »

Suivant une approche « défensive », les gestionnai­res de portefeuil­le que nous avons interrogés s’éloignent du titre. « C’est une belle entreprise, commente Marc L’Écuyer, gestionnai­re de portefeuil­le chez Cote 100. Elle domine son secteur, mais la nature cyclique des opérations fait qu’on ne détient pas le titre. Il faudrait qu’on soit vraiment au début du cycle pour qu’on le regarde. Mais généraleme­nt, on préfère les entreprise­s non cycliques. »

Caterpilla­r s’arme contre la cyclicité

La direction adopte, elle-même, une approche prudente face à la nature cyclique de ses activités. Même

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