Les bureaux flexibles améliorent la fidélisation
des ratios d’occupation, puis de trouver le juste équilibre entre les espaces d’échange et de quiétude.
«À l’intérieur d’une même organisation, on peut retrouver des bureaux fermés, des bureaux ouverts propices aux échanges, d’autres où l’ambiance est plus calme, des espaces de collaboration dynamique, de bien-être […] et des espaces de socialisation», énumère Annie-Claude Gilbert.
La fidélisation des employés passe notamment par un environnement flexible et adaptable, un prérequis, surtout si ces valeurs font partie de la culture d’une entreprise. En effet, différents usagers ont tous autant de besoins: si certains souhaitent être mobiles pour bosser, d’autres, habitués à avoir leur propre poste de travail, vont préférer rester à un seul endroit.
«Ce serait une erreur que ceux qui veulent attirer de nouveaux talents n'offrent que des bureaux non attitrés, et oublient les gens qui sont dans leurs organisations depuis 10 ou 15 ans et qui sont attachés à leurs traditions», prévient l’associée chez LemayMichaud.
Plusieurs dispositifs peuvent rendre l’environnement flexible, comme les murs amovibles, les bureaux assis-debout, les salles aux multiples fonctions, l’infrastructure technologique nécessaire pour se connecter partout et facilement, mais aussi de nombreux « espaces de machine à café», qui permettront la collaboration spontanée.
Flexibilité doit toutefois rimer avec «insonorisé». Même avant la pandémie, les espaces ouverts bruyants pouvaient irriter des employés. «Il faut des revêtements acoustiques, des jeux de plafond, fragmenter l’espace, ou fournir à tout le monde les outils adaptés, comme des casques. »
Levier du bien-être
En remettant l’humain au centre des réflexions sur l’aménagement, contribuer à son bien-être sera inévitable. « On se fait demander d’intégrer des espaces pour favoriser les échanges, mais aussi des endroits privés pour se ressourcer, ou faire des appels personnels, par exemple », observe Annie-Claude Gilbert.
Ce bien-être « global et collectif » passe notamment par cette mixité de la topographie des bureaux, des espaces personnalisables même lorsque les bureaux ne sont pas attitrés, un look plus chaleureux et convivial si le milieu de travail s’y prête, un sentiment de sécurité, une formule qui s’adapte aux besoins de chacun, et l’offre de service qui facilite le quotidien.
Le bureau doit ainsi devenir un milieu de vie qui ne sert plus qu’à travailler.