Les Affaires

Ça se bouscule pour dire « Oui, je le veux » !

- Claudine Hébert

l n’y a pas que le tourisme d’affaires qui repart en flèche. Les réservatio­ns pour les réceptions de mariage connaissen­t un engouement sans précédent. Il est presque certain

Ique le nombre de célébratio­ns dépassera la moyenne provincial­e de quelque 22 000 événements nuptiaux par année. À StoneHaven Le Manoir, à Sainte-Agathe-des-Monts, le nouveau Relais & Château des Laurentide­s, tous les samedis de l’été sont réservés depuis au moins un an. Près d’une trentaine des mariages prévus se traduisent d’ailleurs par la réservatio­n complète des 51 chambres de l’établissem­ent, signale sa directrice générale, Marie-Josée Denis.

Le carnet de bal déborde également au Centre de congrès Palace ainsi qu’au

Château Royal, tous deux situés à Laval. Habituée aux grandes réceptions de plus de 300 convives, la direction de ces deux adresses aimerait bien avoir une baguette magique afin de faire apparaître d’autres dates estivales à son calendrier.

Au Georgesvil­le, à

Saint-Georges, les fins de semaine de juin à septembre sont presque toutes réservées pour des mariages, affirme la directrice générale de l’établissem­ent beauceron, Mireille Vézina. « Ces événements familiaux génèrent habituelle­ment de 25 à 30 nuitées, soit l’équivalent d’un conseil d’administra­tion, d’une formation ou d’une réunion d’entreprise, souligne-t-elle. Et on s’attend à ce que l’un de ces mariages réquisitio­nne l’ensemble de nos

137 chambres, comme c’est le cas chaque année. »

Des centres de congrès à la rescousse

Bien que les centres de congrès ne soient pas, a priori, les endroits les plus romantique­s pour tenir une réception nuptiale, ils sont eux aussi sollicités. Depuis son ouverture en 2008, le Centre de congrès et d’exposition­s de Lévis accueillai­t de un à deux mariages par année.

« Nous en avons déjà quatre au programme, dont un qui a eu lieu dès la tombée des mesures sanitaires, à la mi-mars. Et ça continue : nous avons au moins une quinzaine de demandes en traitement », rapporte la directrice des ventes, Andrée Gilbert, qui n’a jamais vu une telle situation.

« Je soupçonne que plusieurs de ces futurs mariés ont découvert nos installati­ons pendant la campagne de vaccinatio­n, qui aura duré de janvier 2021 jusqu’à avril 2022, avance-t-elle. Plusieurs Lévisiens n’avaient encore jamais mis les pieds sous notre toit. »

En parallèle, la fermeture inattendue du manoir Rouville-Campbell, à Mont-Saint-Hilaire, a forcé de nombreux couples à se tourner vers d’autres options, début mars. Pour directrice des ventes, Centre de congrès et d’exposition­s de Lévis

continuent de chercher peuvent encore garder espoir de trouver chaussure à leur pied cette année. En janvier, le calendrier du Fairmont Le Château Montebello, en Outaouais, affichait 40% de plus de réservatio­ns de mariage qu’à l’habitude. Or, depuis quelques semaines, ce même calendrier s’est aminci d’une bonne vingtaine de réceptions, concède la directrice des ventes et du marketing de l’établissem­ent en bois rond, Nathalie Beauchamp. L’achat d’une maison, l’inflation ou encore une séparation sont parmi les principaux motifs invoqués par les clients ayant modifié leurs plans. Ce qui signifie qu’il reste encore quelques «bonnes» dates pour les couples toujours en quête d’un lieu pour célébrer avec famille et amis.

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Bien que les centres de congrès ne soient pas, a priori, les endroits les plus romantique­s pour tenir une réception nuptiale, ils sont eux aussi sollicités. Sur notre photo, le Centre de congrès Palace, à Laval.

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