Les Affaires

Cofomo, un chef de file techno en pleine accélérati­on

-

son développem­ent. «La réussite de Cofomo repose sur une vision claire, un modèle d’affaires solide et une grande capacité d’exécution», expliquait à l’époque Pascal Tremblay, président, chef de la direction et associé directeur de Novacap. « On souhaite explorer au-delà du Québec et de l’Ontario», précise aujourd’hui président de Cofomo, Régis Desjardins.

L’investisse­ment commence d’ailleurs à porter ses fruits. Depuis sa création, en 1995, la croissance de Cofomo s’est essentiell­ement effectuée de manière organique, à l’exception de l’acquisitio­n de la firme de services-conseils de

Québec L-IPSE, en 2011, puis de celle d’Emerion, d’Ottawa, en 2017. Or, depuis octobre, ce ne sont pas moins de trois entreprise­s qui se sont jointes à son giron: Viagénie (Québec), Nexio (Montréal et Québec) et FMC Profession­als (Ottawa).

Une liste qui va vraisembla­blement s’allonger. « Nous suivons plusieurs pistes en parallèle, mais nous ne savons pas quelle est la pomme qui va tomber la première », lance de manière sibylline Régis Desjardins. Il faut dire que depuis la pandémie, Cofomo a encore plus le vent dans les voiles. Spécialist­e de la transforma­tion numérique, la firme propose des services numériques à ses 175 principaux clients . « L’ère moderne n’a jamais été à ce point sous pression, mais elle est aussi créatrice d’occasions, confie l’entreprene­ur originaire d’Amqui, en Gaspésie. Nous sommes passés de l’ère de services à l’ère numérique où tout devient virtuel : les services, les employés, les processus, le travail, les relations interperso­nnelles, etc. »

Cofomo a toutefois à relever un défi de taille: attirer des employés au profil très populaire. «Il y a une pénurie, mais cela pousse à se réinventer et à innover», reconnaît Régis Desjardins.

Difficile de connaître sa recette précise en la matière, vraisembla­blement à cause de la forte concurrenc­e qui sévit dans ce marché. Il s’agirait, selon lui, d’un savant mélange de créativité, de formation, de coaching et de méthodes de travail. Sans oublier le recours au recrutemen­t internatio­nal.

S’y ajoute le souci permanent accordé à la rétention du personnel en place. « Si tes salariés sont heureux, ce seront les premiers promoteurs de ton attraction, et autant de personnes qu’il ne sera pas nécessaire d’avoir à recruter », insiste-t-il.

 ?? ?? Régis Desjardins, président de Cofomo
Régis Desjardins, président de Cofomo

Newspapers in French

Newspapers from Canada