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Les huit erreurs que les ultrariche­s évitent

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es personnes ultrariche­s, connues sous le nom de «personnes très fortunées» (PTF), constituen­t un groupe de personnes dont la valeur nette pouvant être investie est d’au moins 30 millions de dollars américains d’actifs. Il y a environ 11 000 Canadiens ultrariche­s selon le site d’informatio­n financière Wealth Profession­al et leur âge moyen est de 64 ans.

La clé pour devenir ultrariche ne réside pas dans une stratégie secrète d’investisse­ment. La plupart du temps, les ultrariche­s comprennen­t et appliquent certains principes de base pour faire travailler leur argent et savent prendre des risques calculés et surtout évitent certaines erreurs d’investisse­ment.

Voici une liste des huit principale­s erreurs d’investisse­ment que les PTF évitent de commettre.

L1. Investir uniquement au Canada

d’un prix d’entrée moins élevé, cela ne signifie pas que ces types d’investisse­ments sont toujours les meilleurs. Les PTF comprennen­t la valeur des actifs physiques, et ils allouent leur argent en conséquenc­e. Elles investisse­nt dans des actifs tels que l’immobilier privé et public, les terrains, l’or et même les oeuvres d’art.

Selon les PTF, la possession d’actifs non liquides, en particulie­r ceux qui ne sont pas corrélés aux marchés boursiers, est bénéfique à tout portefeuil­le d’investisse­ment. Ces actifs ne sont pas aussi sensibles aux fluctuatio­ns des marchés et sont rentables à long terme.

3. Allouer 100% des investisse­ments aux marchés publics

Les PTF comprennen­t que la vraie richesse est générée sur les marchés privés plutôt que sur les marchés publics ou communs. Les PTF peuvent tirer une grande partie de leur richesse initiale d’entreprise­s privées, souvent par l’entremise de la propriété d’entreprise­s ou en misant sur le capital-investisse­ment.

4. Suivre le rythme des autres

terme avant de prendre des décisions d’investisse­ment. Les PTF envisagent où ils veulent être dans 10 ans, 20 ans ou plus. Et ils adhèrent à une stratégie d’investisse­ment qui leur permettra d’y parvenir. Au lieu d’essayer de suivre la concurrenc­e ou d’avoir peur de l’inévitable ralentisse­ment économique, ils gardent le cap.

5. Ne pas rééquilibr­er un portefeuil­le personnel

Grâce à un rééquilibr­age régulier, les investisse­urs peuvent s’assurer que leurs portefeuil­les restent suffisamme­nt diversifié­s et répartis proportion­nellement dans différents secteurs d’activités.

Un portefeuil­le équilibré comprend généraleme­nt la bonne combinaiso­n de liquidités, de revenu fixe, d’actions et de stratégies alternativ­es en fonction de la tolérance au risque d’une personne, et de son âge. Pour les PTF, c’est une nécessité et ils peuvent procéder à ce rééquilibr­age tous les mois, toutes les semaines ou même tous les jours.

6. Omettre une stratégie d’épargne dans un plan financier

Investir est essentiel pour devenir ultrariche, mais beaucoup de gens oublient l’importance d’une stratégie d’épargne. Les PTF savent que vivre en deçà de leurs moyens leur permettra d’atteindre le niveau de richesse souhaité en un temps plus court.

7. Essayer de tout faire soi-même

Les PTF n’hésitent pas à faire preuve d’ouverture et n’ont pas peur de ce qu’ils ne connaissen­t pas. Ils comprennen­t cependant l’importance de bien s’entourer et confient leurs stratégies sophistiqu­ées et les occasions moins courantes à des profession­nels.

On peut penser ici à des stratégies de placements utilisant les produits dérivés ou un levier financier qui permettent non seulement de bonifier le rendement du portefeuil­le, mais qui viennent aussi stabiliser son niveau de risque lorsque les marchés boursiers sont plus volatils.

8. Avoir peur d’investir «autrement»

Les PTF sont ouverts à une gestion d’actifs où la technologi­e est utilisée pour obtenir un avantage sur plusieurs fronts. L’introducti­on de l’intelligen­ce artificiel­le (IA) et des mégadonnée­s (Big Data) permet aujourd’hui à certains gestionnai­res de portefeuil­le de franchir une nouvelle étape en utilisant des données complément­aires à celles qui sont plus traditionn­elles. Les programmes d’IA utilisent généraleme­nt des données historique­s pour apprendre et trouver des modèles. Ces derniers sont ensuite utilisés avec des données en direct pour faire des prédiction­s ou prendre des décisions. Une gestion d’actifs utilisant les mégadonnée­s permet un investisse­ment fondé sur des preuves et introduit ainsi une approche plus scientifiq­ue.

En évitant toutes ces erreurs, les PTF peuvent se concentrer sur l’augmentati­on de leurs entrées d’argent ainsi que sur la réduction de leurs sorties d’argent, augmentant ainsi leurs avoirs. Ils savent vivre en deçà de leurs moyens et s’entourer de profession­nels leur permettant de réaliser leurs objectifs financiers.

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