L’exploration de la Lune
L’observation dans l’antiquité
L’observation de la Lune remonte à l’antiquité. Des écrits du VIIIE (8e) siècle avant J.-C. parlent déjà des éclipses.
Un Américain sur la Lune
Les premiers à marcher sur la Lune sont les Américains. 6 missions
Apollo s’y succèdent. La plus célèbre de ces missions reste
Apollo 11 : l’astronaute Neil
Armstrong débarque sur le sol lunaire le 20 juillet 1969, suivi par son compagnon Buzz Aldrin.
Les missions Apollo ont permis de rapporter 388 kilos de roches lunaires et d’installer différents appareils de mesure.
La découverte du relief lunaire Les missions russes
L’URSS commence l’exploration de la Lune avec la série des sondes
Luna. Ainsi, Luna 2, lancée le 12 septembre 1959, est le premier engin à atteindre la Lune. Luna 3 transmet les premières photos de la face cachée, également en 1959.
En 1970, Luna 16 prélève et rapporte vers la Terre des échantillons du sol lunaire.
Ranger, Surveyor, Lunar Prospector
3 sondes américaines
Ranger ont transmis plus de 17 000 images du sol lunaire.
Les Surveyor en ont fourni plus de 86 000, ainsi que des milliers de données radar et de mesures de températures.
Lancée depuis la fusée
Athena 2, le 11 janvier 1998, la sonde américaine Lunar
Prospector, après avoir été mise sur orbite autour de la
Lune, a détecté, en mars 1998, la présence d’eau sous forme de glace aux pôles de la Lune.
Dès le début du XVIIE (17e) siècle, on sait que le relief de la Lune est constitué de plaines et de montagnes, de pics et de vallées. Plus tard, on vérifiera que la face visible de la Lune est formée, pour environ un tiers de sa surface, de terrains sombres, assez plats. Depuis le XVIIE (17e) siècle, on les appelle des « mers », bien qu’ils ne contiennent pas une seule goutte d’eau. Le reste de la surface est constitué de terrains plus clairs et montagneux (les « continents »). Mers et continents sont criblés de cratères et bordés de montagnes parfois très élevées.