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ABC déco: peindre comme un pro

Il est parfois un peu stressant de faire son choix parmi les centaines de nuances de peinture qui s’offrent à nous. Voici quelques trucs pour ne pas se tromper et des conseils judicieux pour peindre comme un pro (ou presque!).

- PAR CHANTAL LAPOINTE

TROUVER LA BONNE NUANCE

Choisir ses teintes en magasin serait une erreur! Il faut d’abord les voir dans notre environnem­ent. On commence par se procurer des cartes de couleurs chez le marchand de peinture, puis on les fixe sur les murs de la pièce à repeindre. On observe comment les nuances se présentent au fil de la journée, à la lumière naturelle et à la lumière artificiel­le, et comment elles s’agencent au plancher, aux meubles et aux éléments de décoration. «Se fier à la photo d’une couleur prise avec un téléphone intelligen­t, ce n’est pas la bonne méthode pour choisir sa peinture, dit Jan-Michaël Proulx, propriétai­re de Mon Peintre, pas plus que de faire ses choix sous les néons de la quincaille­rie.»

PENSER AU PLAFOND

On fixe aussi une carte de couleurs au plafond. Comme celui-ci ne reçoit que 30 % de la luminosité ambiante, il est recommandé d’évaluer l’effet de la couleur dans l’angle réel. À noter: il faut utiliser une peinture à plafond, et non une peinture au fini mat pour les murs.

LORSQUE LE COEUR BALANCE

Envie d’oser une couleur vive? Les spécialist­es nous conseillen­t d’y aller franchemen­t, de ne pas nous laisser tenter par des demi-teintes qui, au bout du compte, risqueraie­nt de nous décevoir. Par contre, s’il nous faut opter pour une nuance pâle, il devient plus ardu de trancher parce que la couleur est moins franche et qu’elle peut cacher de subtiles variantes. Par exemple, veut-on un ton chaud, donc légèrement teinté de jaune, ou plus froid, pigmenté de bleu? En posant la pastille de couleur qui nous intéresse à côté d’une feuille de papier blanc, la teinte sous-jacente (le jaune ou le bleu, notamment) deviendra alors plus apparente, nous évitant ainsi de jeter notre dévolu sur une nuance qui jurerait dans notre décor ou qui se révélerait plus prononcée qu’escompté. Si on est quand même hésitant à faire un choix final, Martin Tustin-Fuchs, directeur principal du marketing chez Sico, suggère d’acheter des contenants en format d’essai pour tester ses couleurs avant de se lancer. CHOISIR LE BON FINI

La tendance est aux finis mat et velouté (ou coquille d’oeuf), qui cachent bien les imperfecti­ons et facilitent les retouches. Les finis légèrement plus lustrés comme le perle (ou satin) conviennen­t davantage aux endroits passants, aux boiseries et aux chambres d’enfants. Pour la cuisine et la salle de bains, on utilise une peinture lavable, conçue à cet effet et comportant un agent fongicide (antimoisis­sure).

ACHETER LA BONNE QUANTITÉ

La superficie à couvrir se calcule aisément: on multiplie la hauteur par la largeur du mur à peindre, puis on soustrait du total les dimensions des fenêtres et des portes, s’il y a lieu.

Si on veut repeindre la pièce entière, on refait ce calcul pour chacun des murs, et on additionne les résultats. Pour ce qui est du plafond, on multiplie la profondeur par la largeur. Un gallon de peinture couvre en moyenne une superficie de 400 pi2 (une couche). Bon à savoir: les peintures haut de gamme ne sont pas nécessaire­ment plus couvrantes, mais elles contiennen­t davantage de résine, ce qui les rend plus faciles à appliquer.

GARDER L’INFORMATIO­N EN RÉFÉRENCE

Si on a du magasinage déco à faire, on apporte nos cartes de couleurs pour vérifier si les objets choisis s’y harmonisen­t. Et pour se simplifier la tâche au cas où l’on voudrait racheter la même teinte plus tard, on note son nom et la marque de peinture sur un papier... que l’on range de façon qu’il soit facile à retrouver.

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