Le métabolisme, cet allié invisible de notre perte de poids
Si notre métabolisme ralentit tout naturellement avec l’âge, une panoplie d’autres facteurs peuvent affecter sa vitesse de croisière et, par le fait même, notre dépense énergétique. Est-ce réversible, ou notre métabolisme est-il voué à une lenteur éternelle ? La réponse se trouve ici !
Le métabolisme englobe l’ensemble des réactions chimiques qui se produisent dans le corps. Il joue un rôle de premier plan, sa mission étant d’assurer la survie de l’organisme en produisant l’énergie nécessaire au bon fonctionnement des cellules et des organes, notamment pour faire battre notre coeur et pour respirer. Ce travail de moine est à l’origine de la dépense énergétique au repos.
Celle-ci n’est ni plus ni moins que l’énergie dépensée par le corps lorsque nous sommes inactifs et que seules la respiration et l’activation des différentes cellules du corps sont nécessaires. Cette dépense énergétique peut être lente ou rapide, variant en fonction de différents paramètres individuels, selon la nutritionniste Cynthia Marcotte. «L’âge, le poids, la taille, la grandeur et la composition corporelle ont une influence, explique Mme Marcotte. C’est pour cela que le métabolisme des femmes consomme moins d’énergie que celui des hommes: elles ont une moins grande quantité de masse musculaire et de ce que l’on appelle la “masse maigre”. Les femmes ont naturellement une quantité de graisse un peu plus importante en raison de leur morphologie, entre autres à cause des hanches et des seins. De ce fait, elles brûlent donc moins de calories au repos que les hommes.»