Métro Montréal

Le «flip» est un s

Revente. Avec le marché de l’immobilier qui a augmenté en flèche ces dernières années, plusieurs ont flairé la bonne affaire et ont tenté leur chance avec le «flip».

- 37e AVENUE info@journalmet­ro.com

Cependant, vu avec les ralentisse­ments que connaissen­t les marchés, est-ce encore une tactique payante?

La pratique du «flip» consiste à acheter une maison et à la rénover dans le but de la revendre plus cher peu de temps après son acquisitio­n. Certains vont jusqu’à revendre la propriété qu’ils sont en train d’acheter dans la même journée, sans avoir eu le temps d’en devenir légalement propriétai­re!

Si la promesse de faire de l’argent en attire plus d’un, avant de se lancer dans une telle aventure, mieux vaut être conscient des risques! Loin de se faire en claquant des doigts Selon l’auteur, conférenci­er et développeu­r en immobilier Martin Provencher, les gens qui s’intéressen­t au «flip» pour la première fois sous-estiment souvent le temps qu’ils devront investir pour mener à terme cette opération. «Si les gens calculaien­t chaque heure qu’ils mettent pour trouver et visiter la propriété, la faire inspecter, faire la transactio­n d’achat, faire les rénovation­s, remettre la propriété en vente et s’occuper de la transactio­n finale, ils se rendraient compte que c’est beaucoup de temps... et que ce temps investi est loin de toujours être à la hauteur des profits!» Bien calculer les frais connexes Quand on achète une propriété, il y a des frais à payer tant à l’achat qu’à la vente. Comme l’explique Martin Provencher, «il faut penser qu’il y a des frais de notaire, des droits de mutation, des frais d’ouverture de dossier, des frais d’évaluation et des frais d’inspection. Ces coûts représente­nt de 3 à 7 % du prix de la transactio­n ellemême. Quand on envisage de faire un «flip», il faut évidemment penser à ces dépenses supplément­aires, qui peuvent grandement affecter la rentabilit­é de la transactio­n.»

Un autre élément qui peut faire fondre la marge de profit, c’est l’imposition du fisc. Comme le mentionne M. Provencher, «quand on achète une propriété qu’on garde plusieurs années, au moment

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/ MÉTRO Les «flips» est à la mode depuis plusieurs années au Québec.
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