Lambropoulos s’attire de vives critiques
Montréal. L’ambiance n’est pas au beau fixe à l’association libérale fédérale de la circonscription de SaintLaurent depuis l’élection partielle d’avril 2017. D’anciens membres de l’organisation s’en sont plaints à la députée Emmanuella Lambropoulos, qui v
Henri Paul Labelle, Thomas Welt, Constantin Nedea et Jehú Hernández, qui à eux quatre cumulent 22 ans de présidence depuis 1991, dénoncent la place qu’occupe la famille Lambropoulos au sein de l’organisation.
«Vous n’avez assuré aucune indépendance à votre association; vos parents et votre tante ont rejoint l’exécutif. C’est dommage que des personnes bien intentionnées se soient senties mises de côté», peut-on lire dans une lettre qu’ils ont adressée à Mme Lambropoulos la semaine dernière.
Le père de la députée a été nommé au conseil d’administration à la suite d’une des démissions, il y a quelques mois. Il sera candidat à la présidence lors de la prochaine assemblée générale, le 1er mars. La mère de Mme Lambropoulos, Matina Aerikos, est également candidate à un des six postes d’administrateur, tandis que sa tante, Marie Tsagaropoulos, a été acclamée en tant que présidente des politiques. Ces fonctions sont bénévoles.
«Il n’y avait aucun autre candidat pour ce poste, indique la députée. J’ai demandé à ma tante s’il l’intéressait. Pour le reste, c’était très ouvert. Chaque membre du parti a reçu une invitation pour se présenter.»
Quant à la mauvaise ambiance qui régnerait au sein de l’association de circonscription, elle affirme ne pas comprendre l’intervention des anciens présidents. «C’était très positif à la dernière réunion, en janvier. C’est la première fois qu’il y a tant de monde intéressé à se joindre [à nous]», ajoute Mme Lambropoulos.
Or, selon le procès-verbal, seulement une dizaine de personnes ont pris part à cette réunion. Parmi celles-ci, il y avait les parents de la députée ainsi que trois employés de son bureau de circonscription. Des employés à deux fonctions Les anciens présidents soulignent dans leur lettre adressée à la députée Lambropoulos que «deux membres [de] l’exécutif sont à l’emploi du bureau de comté, ce qui semblerait [la] mettre en contravention des règles de la Chambre des communes».
La députée affirme que ces deux employés à temps partiel ont quitté l’exécutif après avoir été engagés. Leurs noms apparaissent toutefois aux